Entre recherche d’un modèle économique et condamnation du multimédia attrayant, le séminaire de Fontevraud a réuni responsables ministériels, inspection générale, acteurs locaux et éditeurs du 29 au 30 septembre sur le thème du « numérique et des manuels scolaires et universitaires ». Les débats ont porté aussi bien sur les contenus et la pédagogie qui les accompagne que le modèle économique et le rôle des acteurs locaux. Très critiqués par l’institution éducative, ceux-ci ont défendu leurs projets et montré leur impact pédagogique, particulièrement pour Ordina 13 et l’expérience landaise, sans semble-t-il convaincre l’inspection générale. Pour son doyen, Dominique Borne, le numérique ne peut trouver sa place dans les établissements que dans le cadre des disciplines en écartant « le tout-prêt pédagogique ». Ainsi il pourrait apporter des ressources vidéo en SVT, des documents en histoire, des regroupements thématiques en lettres. Il n’a pas « à se soumettre à la volonté d’être attrayant car ce n’est pas forcément la caractéristique première du savoir ». Une formule qui n’a peut-être pas séduit les éditeurs… Le modèle économique qui sous-tend le développement des ENT semble d’ailleurs encore à venir et les investissements se font à perte. Benoît Sillard, sous-directeur de la D.T. (ministère) souhaite parvenir d’ici la fin de l’année à « quelque chose qui se rapprochera » du modèle définitif. En conclusion, Gilles Braun (ministère) souhaite que soit à l’avenir « mieux pris en compte la diversité et l’hétérogénéité des publics » par exemple les élèves handicapés.
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TICE : Le séminaire sur les manuels numériques
