Le niveau scolaire monte
« De 1990 à 2000 les lycéens ont obtenu de meilleurs résultats aussi bien dans les matières fondamentales (maths, sciences, anglais, etc.) que dans les autres. Le National Center for Education Statistics (NCES) publie une étude sur le niveau des lycéens. Elle témoigne d’une amélioration générale du niveau. Cependant celle-ci ne touche pas identiquement toutes les minorités. Les asiatiques ont mieux réussi que les blancs, les noirs et les hispaniques et les filles mieux que les garçons..
http://nces.ed.gov/pubsearch/pubsinfo.asp?pubid=2004455
Les hussards de la pédagogie
Comment amener les « bonnes pratiques » dans la classe ? Le gouvernement américain a peut-être trouvé la solution en envoyant des enseignants former leurs collègues à travers le pays. Appelée Teacher-to-Teacher, on attend de l’opération qu’elle fasse boule de neige.
http://www.cnn.com/2004/EDUCATION/04/22/teacher.to.teacher.ap/index.html
Les marques envahissent l’école
C’est la dernière tendance selon CNN. Les écoles américaines s’associent à de grandes marques. Ainsi l’école Alice Costello dans le New Jersey a carrément mis son nom aux enchères sur eBay. Elle portera le nom de la marque la plus offrante. Il est vrai que sa bibliothèque et son gymnase ont déjà été rebaptisés du nom d’un supermarché.
http://www.cnn.com/2004/EDUCATION/04/21/name.this.school.ap/index.html
Le gouvernement fédéral autorise le voile à l’école
« Aucun élève ne devrait avoir à choisir entre suivre sa foi et recevoir les bénéfices d’une éducation publique ». Selon CNN, le gouvernement fédéral américain a décidé de soutenir la défense d’une jeune fille de l’Oklahoma chassée de son école parce qu’elle porte le voile. CNN souligne que cette position s’oppose à celle prise par le gouvernement français.
http://www.cnn.com/2004/LAW/03/30/us.school.headscarves/index.html
A Denver les indicateurs entrent dans la paie des profs
1000$. C’est ce que devrait rapporter de bons résultats scolaires aux enseignants de Denver. Les enseignants de cette ville ont accepté qu’une partie de leur salaire dépende de leur « mérite ». Ainsi un professeur qui passe un concours ou qui accepte de travailler dans une école défavorisée obtient un sur-salaire compris entre 3 et 9% Dépasser le taux de réussite moyen rapporte 3% de paie supplémentaire, soit les fameux 1000$ annuels pour un débutant. Comme les avantages peuvent s’accumuler, la municipalité y voir un moyen d’inciter les « meilleurs » enseignants à venir travailler dans les établissements difficiles. Au prix moyen de 5000$ chaque.
http://www.csmonitor.com/2004/0330/p11s01-legn.html
Les Hispaniques et la loi Bush sur l’éducation
» Actuellement, seulement 17% des écoliers hispaniques (CM1) sont au niveau en lecture et le pourcentage est encore plus faible en maths « . Pour M. Hernandez Ferrier, de l’administration fédérale de l’éducation, la loi No Child Left Behind instaurée par le président Bush donne une chance réelle d’améliorer cet état de fait. La loi évalue l’efficacité de chaque établissement, par exemple en estimant les résultats de chaque groupe ethnique. Quand l’école obtient de mauvais résultats, le district scolaire doit donner aux parents la possibilité d’envoyer leur enfant dans une autre école ou mettre en place des moyens éducatifs supplémentaires. M. Hernandez Ferrier souligne le coût de cette politique scolaire : le budget fédéral de l’éducation de 2005 est en hausse de 3% et atteint un niveau record. Un milliard supplémentaire est accordé pour les enfants de milieux défavorisés. Pour M. Hernandez ferrier, « la loi No Child Left Behind instaure un nouveau concept : l’éducation est un droit civil. Il ne suffit plus que nos enfants s’assoient dans une salle de classe. Ils ont droit maintenant à une éducation de même qualité que les autres enfants « .
http://www.hispanicprwire.com/news_in.php?id=2034&cha=6&
14 états se rebellent contre la loi No Child Left Behind
C’est un coup dur pour la loi fédérale No Child Left Behind. Quatorze états, et parmi eux la Californie et le Connecticut, demandent des dérogations à l’application de la loi fédérale. Celle-ci fixe des critères très sévères aux établissements scolaires pour pouvoir bénéficier de subventions fédérales. Par exmple l’exigence de progrès pour tous les groupes ethniques de l’établissement.
http://www.nytimes.com/2004/03/25/education/25CHIL.html
Jusqu’où la transparence de l’école ?
Les indicateurs accessibles aux parents à New-York vont beaucoup plus loin qu’en France : informations sociales, ethniques etc.
http://maps.nycboe.net/