Sans
attendre le débat national qui est annoncé au Parlement, certains élus ont
déposé des projets de loi pour repeindre le système éducatif à leur couleur
préférée. Ainsi trois sénateurs (MM. Autain, Autexier et Loridant) suggèrent
au nom de la laïcité, un strict contrôle des enseignants. Leur projet compte
deux articles : « Le port de tout signe extérieur visible d’appartenance
religieuse ou politique est prohibé… Les fonctionnaires, conformément au
principe de neutralité, ne peuvent, sous quelque forme que ce soit,
manifester leurs opinions philosophiques, politiques ou religieuses dans
l’exercice de leurs fonctions ». Si l’école doit respecter enfants et
familles, la démocratie peut-elle transmettre les valeurs républicaines avec
des enseignants sans référents moraux et politiques ? Ca paraît douteux.. A
l’Assemblée, Jérôme Rivière, mise sur La Marseillaise. » L’enseignement
obligatoire des paroles de l’hymne national participera, dans le cadre de
l’école primaire, à la pédagogie et aux méthodes d’enseignements. Ensuite,
l’enseignement de La Marseillaise développera l’esprit civique des
enfants… D’autre part, l’enseignement de La Marseillaise sera l’occasion
de réconcilier notre pays à l’intégration. Le chant, symbole de la
République, est un repère commun. Il servira à affirmer les valeurs communes
défendus par notre République ». Ainsi il propose que « L’enseignement
d’éducation civique comporte obligatoirement l’enseignement de l’hymne
national dans les établissements du premier degré ». L’exercice est sans
doute excellent pour la mémoire et la musique adoucit les moeurs. Mais
suffira-t-il à régler la crise de l’intégration et de l’école ?
Au
Sénat
A l’Assemblée nationale
Nos derniers articles
Découvrez les conseils de Béatrice Flammang, notre spécialiste culture, pour vos vacances d’automne. Une exposition consacrée à la reine des fleurs L’abbaye de Saint-Riquier – centre culturel départemental de la
Retrouvez sur cette page les 10 ressources pédagogiques relayées cette semaine dans le Café pédagogique. LCA : Les mythes grecs, des mensonges pleins de vérités Le Grand livre des mythes
« Le territoire est dévasté » dit Abal-Kassim Cheik Ahamed, président de l’université de Dembéni. Comme lui, le directeur d’une école Guillaume Dupré Wekesa témoigne de la situation catastrophique de
« Des cris de singe en cours », « des remarques sur la peau noire », « le racisme monte doucement, les élèves en parlent depuis ce qui s’est passé
Après un premier trimestre bien rempli, le temps de vacances qui arrive est d’abord un temps partagé avec les proches et « en présence ». Alors que l’école sera mise entre parenthèses,
Apprendre des scolarités abimées, voilà le défi que proposent de relever les auteurices de cette publication des éditions Quart Monde, coordonnée par Régis Félix, ancien professeur et principal de collège,
Cliquez ici pour annuler la réponse.
You must be logged in to post a comment.