Travailler avec les élèves
Travailler avec les élèves, c’était le thème du premier séminaire tenu en octobre à Paris. Le site Innovalo de Paris, réalisé par François Muller, publie le résultat de ces journées. Et il n’est pas mince ! Partant des questions du stage (« travailler avec les élèves c’est.. » et « pour cela il faut »), le visiteur découvre une foule de ressources qui lui permettent de creuser sa réflexion et de faire des découvertes. Forcément on se perd un peu dans ce site tellement riche. Mais on va de (bonne) surprise en (bonne) surprise et on y revient avec plaisir. Un site à visiter comme les palais vénitiens ou les salles du Louvre : prenez votre temps, observez, réfléchissez, savourez. Bonne navigation dans le monde de la diversification pédagogique !
http://innovalo.scola.ac-paris.fr
Les communautés virtuelles éducatives : pour quelle éducation ?
Les communautés virtuelles éducatives, à l’image des associations d’enseignants nées sur Internet, des groupes de colistiers des listes de discussion, ou.. du Café, sont l’objet de nombreuses recherches. On se rappelle par exemple les travaux récents du PNER ou de Béatrice Drot-Delange. Le Colloque de Guéret lance un appel à communication pour son second colloque qui se tiendra du 4 au 6 juin 2003. Les communautés virtuelles éducatives seront étudiées sous trois points de vue : la recherche, l’innovation, la culture des communautés. Découvrez le programme et inscrivez-vous en ligne sur le site du colloque.
http://www.pedagogies.net/
http://www.pner.org
Cybertextes, hyperlectures et publications sur le web
Les quinzièmes entretiens Jacques Cartier auront lieu à Lyon du 9 au 11 décembre avec comme thème central les défis de la publication Web. Ils s’ouvrent déjà sur le web par la publications de contributions qui annoncent les débats du colloque. Une dizaine d’auteurs réfléchissent aux conséquences du développement des publications sur internet, particulièrement de travaux universitaires. » En permettant au texte de s’émanciper du papier, l’ordinateur l’a doté des attributs de plus en plus appréciés que sont l’ubiquité, la fluidité, la connectivité généralisée et l’indexation intégrale. Quels effets cela va-t-il avoir sur les stratégies, postures et attitudes des lecteurs ? Comment s’y prend-on pour retenir l’attention fugace du surfeur ? A partir du moment où potentiellement tout peut être lié à tout, qui doit payer à qui, combien, comment et pour quel service ? » Venez participer aux débats en ligne.
http://www.interdisciplines.org/defispublicationweb/language/fr
Les sciences et les TIC
« Quel est l’apport original des TICE à l’enseignement des sciences, dans le contexte actuel de crise et de rénovation des programmes ? » . Les Dossiers de l’ingénierie éducative répondent à la question en donnant la parole à des enseignants. On peut ainsi découvrir la simulation en physique, la dissection assistée par ordinateur ou le « permis rapporteur ». On le voit : ce numéro concerne prioritairement les professeurs de SVT, maths ou physique. On trouvera en ligne la table des matières, plusieurs articles consultables gratuitement et de bons liens.
http://www.cndp.fr/DOSSIERSIE/som40.htm
Comment intégrer les TIC ? L’exemple du supérieur ?
Même si le Café se limite à l’enseignement primaire et secondaire, cette enquête d’ITEM SUP sur les TIC dans l’enseignement supérieur nous intéresse. En effet, on y retrouvera à la fois des points communs des spécificités qui permettent de mieux saisir les difficultés d’intégration des TIC dans le primaire et le secondaire. L’enquête montre d’abord que les enseignants du supérieur sont de grands utilisateurs des TIC pour un usage personnel : 95% utilisent la messagerie, la même proportion sont des utilisateurs réguliers du traitement de texte et pour 52% de PowerPoint. Une enquête du Café avait montré également un fort taux d’utilisation des TIC pour les usages personnels chez les enseignants du primaire et du secondaire. Et, comme pour ceux-ci, le pourcentage d’utilisation en cours est nettement plus faible; et encore plus faible est l’utilisation de ces outils pour favoriser l’autonomie des étudiants. Les raisons données par les enseignants du supérieur ne sont pas sans rappeler celles de leurs collègues. Ils évoquent les difficultés matérielles et techniques. Mais arrive en premier l’organisation des services et le sentiment d’un manque de reconnaissance. « Une multitude de tracas quotidiens freine l’enthousiasme des plus motivés bien plus sûrement qu’une interdiction.. La maîtrise du temps réel nécessaire à la mise en oeuvre effective des dispositifs de formation semble être un obstacle important » (par exemple il n’existe pas de base de donnée de départ pour gagner du temps). Les enseignants ont le sentiment, peut-être à tort, de ne pas être soutenus par les institutions : « nous sommes livrés nous-mêmes ». Rappelons qu’une étude québécoise avait mis comme premier objectif atteindre un engagement déclaré de l’institution en faveur des TICE.. Ici les enseignants demandent également « la reconnaissance de ces activités au niveau de la charge de service », demande qui pourrait être entendue. Au-delà une formation pédagogique, une véritable réflexion didactique sur les changements apportés par les TIC semble également nécessaire. Mais les enseignants du supérieur se distinguent de leurs collègues du primaire et du secondaire par leur refus d’une formation entre pairs.
http://www.item-sup.org/Enquete/EnqueteITEM.htm
Table-ronde « Les échanges à distance, une nouvelle pratique pour l’enseignement des langues ».
Ce jeudi 21 novembre, Christine Reymond (du café) avait choisi de réunir autour d’elle cette année des enseignants de langues de terrain, qui, comme elle, utilisent les TIC dans leur enseignement. Ainsi, chacun représentait une façon différente de réaliser des échanges à distance et d’intégrer ce travail à leur enseignement:
Christine Reymond a présenté Tandem, une façon pour deux natifs de langues différentes d’apprendre la langue directement de leur partenaire, en autonomie. Philip Benz a créé avec l’aide et le soutien du CDDP de l’Ardèche, Viv@, un espace de forums, d’une ergonomie superbe, où les élèves peuvent tour à tour échanger avec d’autres élèves du monde entier sur des sujets imposés par leur professeur. Jean-Richard Brousse nous a présenté la correspondance qu’il organise entre ses élèves de collège et des espagnols de Barcelone, qui culmine en fin d’année par une rencontre des deux groupes à mi-chemin et une passionnante chasse au trésor bilingue. Maylis Peuchaud nous a présenté un échange qu’elle fait entre ses élèves de lycée et des élèves mexicains. Des échanges très riches avec le public ont permis de préciser les différentes utilisations que l’on peut faire des autres technologies que la correspondance électronique dans le cadre scolaire et particulièrement la gestion des erreurs dans ces différents projets, où justement ce n’est plus l’enseignant qui corrige et fait modifier un énoncé. Ainsi, ces diverses expériences montrent que derrière les nouvelles technologies, l’humain reste bien l’élément le plus important dans des échanges et dans une communication authentique.
Un compte-rendu détaillé sera publié sur le site du Café pédagogique.
Rencontres au Salon de l’Education
Le Salon est l’occasion de rencontres avec des enseignants innovants. Ainsi sur le stand ministériel, cette rencontre avec Roland Desmonet et Alain Bidault, deux collègues qui participent à « Arianedijon ». Il s’agit d’un « cartable électronique », en fait un ensemble logiciel et un concept, qui permet de ne pas couper le fil entre l’école et la maison. D’une part les parents peuvent suivre au jour le jour sur leur ordinateur ce qu’a fait leur enfant à l’école. D’autre part l’élève retrouve à la maison les documents pédagogiques utilisés en classe, y compris les fichiers sonores nécessaires à un cours de langue ou de musique. Tout cela est accessible sur Internet ou, plus simplement, recopié très rapidement sur l’ordinateur grâce à une mini disque dur de la taille d’un briquet. Arianedijon est expérimenté aussi bien en collège de centre-ville qu’en collège rural et suscite incontestablement l’enthousiasme des enseignants et des jeunes.
Une autre rencontre a embelli cette journée : celle de Claudette Balpe et de Stéphane Respaud, animateurs d’activités scientifiques dans le cadre de La Main à la pâte. C’est une véritable formation scientifique qu’ils apportent aux enfants du primaire à travers des expériences simples en apparence mais très réfléchies qui amènent les élèves à s’exprimer sur leurs représentations et à construire de nouvelles connaissances.
Nous avons aussi rencontré les instits d' »Ethno 62″ qui ont conçu à la fois un projet pédagogique intéressant et le logiciel qui l’accompagne et qui mettent l’ensemble à la disposition de tous.
http://www.arianed.com
http://www.ac-toulouse.fr/ariege-education/sciences09/spip/
http://ethno62.free.fr/