Baisse de la violence scolaire
Une étude publiée par le NCES, un bureau officiel, l’affirme : le pourcentage d’élèves victimes de violence ou de vol à l’école a été divisé par deux de 1995 à 2001, passant de 10 à 6%. L’étude a également cherché le profil des écoles à incidents. Il s’agit d’ailleurs surtout d’établissements secondaires, situés dans les franges urbaines et.. peu nombreux : 75% des incidents ont lieu dans 18% des établissements (15.000 écoles), un quart dans 1% . Tous e caractérisent par un fort pourcentage d’élèves en échec scolaire. La seule variable organisationnelle mise en évidence est le rapport entre la violence et les changements de salles de classe. Plus ils sont nombreux, plus les incidents fleurissent.
http://nces.ed.gov/pubsearch/pubsinfo.asp?pubid=2004314
L’école peut réduire la fracture numérique
Le National Center for Education Statistics, un organisme fédéral américain, publie deux études sur l’usage des TIC par les enfants et les adolescents en général et à l’école. La première montre l’impact des TIC sur les jeunes : 90% des 5-17 ans utilisent l’informatique et 59% Internet. La découverte de ces outils se passe de plus en plus jeune : à 5 ans les trois quarts des enfants utilisent l’ordinateur et à 9 ans la moitié se promènent déjà sur le net. La fracture numérique existe bien aux Etats-Unis. Les blancs, les asiatiques, les indiens d’Amérique ont davantage accès à ces technologies que les noirs ou les hispaniques. La fracture oppose également les banlieues, davantage utilisatrices, et les centre villes. Mais l’étude apporte deux éclairages nouveaux. D’une part le genre n’intervient plus dans la fracture numérique : garçons et filles utilisent à égalité les TIC. D’autre part l’école est le premier lieu d’utilisation de l’informatique pour tous les jeunes. Et elle reste de loin le principal point d’accès a Internet pour les enfants pauvres, noirs, hispaniques ou dont les parents ont un bas niveau éducatif. « L’école aide à réduire la fracture numérique ».
La seconde étude s’intéresse aux usages d’Internet dans les écoles publiques américaines. Internet a largement pénétré le écoles puisque le rapport du nombre d’élèves au nombre d’ordinateurs reliés à Internet a été divisé par presque trois depuis 1998 : 12 en 1998, 4,8 en 2002. 86% des écoles disposent d’un site Internet qui est mis à jour au moins mensuellement dans 2 établissements sur trois (68%). Presque toutes les écoles filtrent l’accès à Internet. Un tiers limitent Internet à leur intranet et 96% utilisent un logiciel de filtrage.
http://nces.ed.gov/pubsearch/pubsinfo.asp?pubid=2004014
http://nces.ed.gov/pubsearch/pubsinfo.asp?pubid=2004011
Les TIC bouleversent les attentes des élèves
Un nouvel article de la revue américaine Educause, met en évidence les nouvelles attentes pédagogiques des étudiants. Pour Joel Foreman, les jeunes demandent à apprendre par le jeu. Et les jeux vidéo développent des qualités académiques : esprit de découverte mémorisation, résolution de problème, analyse. Reste à adapter les cours.
http://www.educause.edu/ir/library/pdf/erm0340.pdf
Regard pédagogique sur les messages instantanés
Robert Farmer, professeur à l’Université du Mont Saint-Vincent (Canada) ouvre la réflexion sur les usages pédagogiques de la messagerie instantanée (Instant Messaging, IM), un outil largement plébiscité par les jeunes pour qui, une étude britannique l’a confirmé, il est en train de détrôner le chat. Au Canadé établit R. Former, trois jeunes sur quatre l’utilisent. La technologie est également de plus en plus employée par les entreprises pour la communication interne, relève R. Farmer. Pour lui, cet outil est en adéquation avec les nouvelles valeurs culturelles apportées par la première génération qui a grandi avec l’ordinateur et Internet, mises en évidence par J.L. Frand : faire est plus important que le savoir, la démarche expérimentale est meilleure que la logique, le multi-tâche est un mode de vie, le délai est intolérable, la réalité n’est plus réelle. Dans l’éducation, l’IM peut être un bon outil collaboratif. Elle renforce la présence du tuteur dans l’enseignement à distance, permet des discussions de classe, facilite les procédures d’admission. Elle est aussi porteuse de risques : failles de sécurité dans les ordinateurs, contacts non désirés avec des personnes, perte de temps. Pour R. Farmer, « les étudiants se sont emparés de cette technologie, pas les institutions… L’IM aura-t-elle un avenir comme outil de travail collaboratif ou sera-t-elle vecteur d’un nouveau cauchemar ? De nouvelles recherches sont nécessaires ».
http://www.unb.ca/naweb/proceedings/2003/PaperFarmer.html
Pas plus de 20 élèves par classe en Californie
« Je peux vérifier le travail de chacun…. Les riches mettent leurs enfants dans le privé pour avoir de petits effectifs. Maintenant nous proposons cela aussi… Avec 20 élèves je les connais tous et je connais aussi leurs parents ». Ces réactions illustrent la satisfaction des enseignants californiens : il y a 7 ans la Californie a brutalement ramené l’effectif maximal des classes, jusqu’au CE2, à 20 élèves maximum. La même décision est maintenant demandée par des parents à New-York. Elle se heurte, selon le New York Times, à l’opposition de la municipalité.
http://www.nytimes.com/2003/10/29/education/29EDUC.html
Texas : Les manuels scolaires sous la pression conservatrice
Selon un article du Christian Science Monitor, une épidémie de censure politique menace les manuels scolaires américains. En effet, au Texas, les ultra-conservateurs exercent d’importantes pressions judiciaires pour contrôler le contenu idéologique des manuels scolaires. Ils ont obtenu l’annulation d’un manuel de SVT parce qu’il ne respectait pas à leurs yeux les principes du christianisme et de la liberté d’entreprise. Un manuel d’histoire aurait également été rejeté car jugé trop favorable à l’islam. Cette crise risque de déborder les frontières de cet état : le Texas est le second marché américain pour les éditeurs scolaires et les manuels texans sont largement utilisés dans les autres états.
http://www.csmonitor.com/2003/1104/p11s02-legn.html
Texas : Les notes s’affichent sur le net
Dallas est bien « un univers impitoyable ». Du moins pour les collégiens. Selon EdBriefs, les parents des élèves d’un collège peuvent consulter sur le net chaque semaine les notes de leurs enfants. Il n’est plus possible de dissimuler ses notes ou ses moments de faiblesse et une pression constante pèse sur les jeunes. Quant au collège, il dépense 50 centimes pour chaque élève pour payer la mise en ligne mais économise les frais liés à l’expédition des bulletins.
http://www.edbriefs.com
Texas : Une école virtuelle avorte sous pression syndicale
Piloté par l’Université du Nord Texas, le projet d’école virtuelle destiné aux enfants des zones rurales ne verra pas le jour. L’état texan s’est finalement rangé à l’avis d’un syndicat enseignant qui dénonce le versement de crédits à un projet privé à un moment où l’argent manque dans les écoles publiques.
http://www.chron.com/cs/CDA/story.hts/metropolitan/2201115