« Refusant toute prise en compte des demandes des personnels et de l’intersyndicale du second degré, s’obstinant à évoquer son souci de l’équité quand il ne s’agit que de se donner la possibilité de supprimer des postes à n’importe quel prix, G. de Robien n’a cessé d’afficher son mépris pour les enseignants. Il porte aujourd’hui l’entière responsabilité d’un risque majeur de détérioration de la situation dans les établissements ». L’intersyndicale de l’éducation appelle à une nouvelle manifestation en mars et, d’ici là, à des actions dans les établissements.
Celles –ci se multiplient. Ainsi dans les Hauts–de-Seine des annonces de baisse de moyens et de sortie de zep ont mobilisé un collège de Villeneuve-la-Garenne. Des lycées et des collèges seraient occupés par les parents et des professeurs. Plusieurs établissements sont en grève dans le 93. Dans les Bouches du Rhône, ce sont les profs d’EPS, violemment touchés par la suppression des décharges, qui multiplient les actions.