L'Expresso du 07 avril 2014 

Une semaine après le remaniement gouvernemental, associations et syndicats se mobilisent pour ou contre la réforme des rythmes et la poursuite de la refondation. Loin d'être convaincus par le discours d'installation de Benoit Hamon, de nombreux acteurs de l'Ecole se demandent pourquoi V. Peillon a été contraint à quitter l'éducation nationale, c'est à dire pour quelle politique ?

 

Il faut d'abord se souvenir de la position particulière de V. Peillon dans le gouvernement. Après une campagne où il portait le thème principal (l'éducation), François Hollande avait fait de son ministre de l'éducation nationale le numéro 2 du gouvernement. Le ministère disposait  d'une garantie budgétaire le dotant d'un statut totalement dérogatoire puisque chaque création de poste dans l'éducation nationale signifiait à un autre ministre une suppression..

 

Il faut aussi se rappeler le travail accompli par Vincent Peillon. Quelques jours avant d'être limogé, V. Peillon venait de réaliser un exploit politique : signer avec les syndicats un accord sur le métier enseignant, ce dont n'avaient même pas pu rêver ses prédécesseurs. Ces mêmes syndicats souhaitent aujourd'hui ardemment que B Hamon garde dans son cabinet le négociateur nommé par V Peillon. Quelques mois auparavant, au prix d'habiles négociations avec les groupes parlementaires, Vincent Peillon avait réussi à réunir des majorités parfois assez larges (au Sénat) sur la loi d'orientation. Il avait fait preuve de vrais talents de négociateur. Ensuite, en quelques mois, il a commencé à appliquer la loi, mettant en place, par exemple les Espe.

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07/04/2014 à 06:25  |  (7 commentaires)
Le fait du jour

Suite et fin. Rémi Brissiaud poursuit dans cette seconde partie la suite de l'analyse entamée dans un premier article. Il analyse les travaux de Dehaene et de l'association Agir pour l'école pour les passer au crible des sciences de l'éducation.

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07/04/2014 à 06:25  |  (5 commentaires)

Qu'est-ce que savoir ? Quels impensés cette notion porte-t-elle dans son usage scolaire et comment l'expliciter ? Ces questions étaient au centre des 7èmes Rencontres Nationales du GFEN (Groupe Français d’Éducation nouvelle), organisées en partenariat avec l'OZP, la FESPI et le Café Pédagogique, les 5 - 6 avril 2014, à l'IUT de St Denis, sous le titre « Réussir, du collège au lycée : Quelle approche des savoirs ? ».  Avec un questionnement central : qu'attend-on du savoir scolaire, côté élève et côté enseignant, parle-t-on de la même chose, sait-on même bien de quoi l'on parle en chaque cas et comment s'assure-t-on que l'on s'est bien compris ? En 14 ateliers et 4 conférences plénières, les participants ont eu l'occasion d'éprouver les impensés de la démarche d'enseignement, afin de mieux cerner les « allant de soi » qui sclérosent, à l’insu des acteurs, la transmission des contenus scolaires. 

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07/04/2014 à 06:25  |  (0 commentaire)

Attention les cadres de l'Ecole se lâchent ! Réunis à l'occasion du 36ème congrès de l'Association française des acteurs de l'éducation (AFAE), le 4 avril à Versailles, Antoine Prost,  Claude Thélot et Pierre-Yves Duwoye, recteur de Versailles, ont travaillé sur un thème à débattre "peut-on réformer l'Ecole". Entre praticiens et historien, les échanges ont été d'autant plus riches que, entre cadres de l'éducation nationale, on oublie parfois la présence des tiers. Il a été question des réformes anciennes, réussies ou ratées. Mais aussi des conditions de la réussite d'une réforme. Une question d'actualité qui invite à la confidence...

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07/04/2014 à 06:25  |  (4 commentaires)

Au lendemain d'un remaniement qui a vu le départ de Vincent Peillon, l’AFAE tenait son colloque autour de la question « Peut-on réformer l’école ?» le 5 avril. Posée par les acteurs au cœur du système éducatif, on sentait à Versailles, l’hésitation entre une réponse à chercher en dehors de ces personnels de direction, ou à l’inverse dans leur propre responsabilité... Peut-on réformer l'école? Le thème du XXXVIe Colloque National de l'AFAE, pouvait difficilement mieux tomber. Changement de Ministre, questions autour de la refondation où de la réforme des rythmes… les résistances ou les erreurs de méthodes animaient tables rondes et ateliers. Le A de l'AFAE devenu l'Association Française non plus des Administrateurs mais des Acteurs de l'Education porte ce volontarisme des débats. Qu’il soit possible de répondre « non » à la question hantait les échanges.

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07/04/2014 à 06:25  |  (1 commentaire)
Le système

Alors que l'on attend les décisions de B Hamon sur les rythmes, la Fcpe, les syndicats Unsa (Se Unsa, Snpden, Sien), Sgen, l'Andev, l'Afpssu, la Casden, la FDDEN, des personnalités comme François Testu (qui en assume la présidence) et Georges Fotinos créent un  "Observatoire des Rythmes et des Temps de vie des Enfants et des Jeunes (ORTEJ)" .

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07/04/2014 à 06:25  |  (1 commentaire)
Le système

Dans une lettre , le cabinet de V Peillon répond aux critiques du Snuipp sur les concours. Le ministère s’engage à donner des consignes aux recteurs pour limiter le nombre d’APS dans l’épreuve d’EPS et confirme la tenue d’une réunion de cadrage avec les présidents de jury de concours. Il s’est également engagé à mettre en place une réflexion sur l’articulation entre le stage en responsabilité et les contenus de formation.

 

L alettre

07/04/2014 à 06:25  |  (0 commentaire)

Entre la France et l'Espagne, Julie Jarty (Toulouse Le Mirail) étudie les représentations et la vie quotidienne des enseignantes. " L’article fait émerger deux manières d’être enseignante, avec pour conséquences bien distinctes en termes d’aménagement des temps de vie et de relations entre les sexes. En France, l’autonomie temporelle du métier s’appuie sur une culture professionnelle privilégiant les carrières centrées sur l’excellence disciplinaire, menées individuellement. Du point de vue de l’articulation des temporalités sociales, ces normes impliquent une présence limitée au sein de l’établissement scolaire et produisent une réactivation des hiérarchies de genre caractérisée par une organisation du travail (féminin) fréquemment centrée sur la famille. De l’autre côté des Pyrénées, la valorisation d’une figure polyvalente de l’enseignante, enseignant vecteur de connaissances et de culture, éducateur mais aussi administrateur, favorise le travail en équipe ainsi que des temps plus longs sur le lieu de travail, nécessitant souvent la mise en place d’arrangements plus ou moins innovants dans la sphère privée, en particulier pour gravir la hiérarchie".

 

L'article

07/04/2014 à 06:25  |  (0 commentaire)
La classe

Le Centre français d'exploitation de la copie publie la liste des oeuvres (extraits de livres, de journaux, de partitions) pour lesquels les droits ont été offerts au CPC par les éditeurs. On peut chercher par type d'oeuvres dont les images.

 

Le répertoire

07/04/2014 à 06:25  |  (1 commentaire)
La classe

Les élèves ont-ils leur mot à dire sur le bien être à l'Ecole ? Les écoles sont-elles adaptées au corps des enfants ? Ou au contraire posent-elles des problèmes de santé ? Que dit l'institution sur cette notion de bien être ? Que serait un "bien être numérique" dans un établissement scolaire ? Autant de questions abordées dans un dossier du Café.

 

Le dossier

07/04/2014 à 06:25  |  (0 commentaire)
L'élève

Mercredi 9 avril (de 15h à 16h) l'Onisep vous donne rendez vous pour un chat avec Elodie Rolland, ingénieure en maîtrise des risques industriels. "Vous voulez en savoir plus sur les métiers de la gestion des risques industriels ? Travailler dans une industrie de pointe vous intéresse ?  Vous souhaitez montrer que les femmes y ont également leur place ? Etudes, métier, formation… Elodie Rolland répondra à toutes vos questions"

 

Le chat

07/04/2014 à 06:25  |  (0 commentaire)
L'élève

"Nous n'accepterons aucune exigence religieuse dans les menus des écoles" a déclaré M Le Pen le 4 avril. Si cette pratique s'installait dans les villes où le maire appartient au FN, elle obligerait les enfants  à se convertir au christianisme ou à jeuner.

 

Dépêche

07/04/2014 à 06:25  |  (2 commentaires)
L'élève

Un Conseil régional des jeunes, à quoi ça sert ? Les plus jeunes ont 16 ans. Les plus âgés 23 ans. Le 5 avril, la région Ile-de-France réunit,  pour les "Rencontres franciliennes de la jeunesse", 200 jeunes venus du Conseil régional des jeunes d'Ile-de-France et des conseils locaux de 4 communes franciliennes. Très vite les jeunes s'interrogent sur leur efficacité et leur représentativité. C'est bien le début d'une entrée dans la vie citoyenne et politique.

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07/04/2014 à 06:25  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Le changement climatique va ralentir la croissance, créer de nouvelles poches de pauvreté, augmenter les migrations.

 

Le rapport

07/04/2014 à 06:25  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Dans Slate, JL Cassely demande aux grands géographes français de synthétiser le territoire national. Des confrontations intéressantes.

 

L'article

07/04/2014 à 06:25  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Un jeu de carte spour apprendre du vocabulaire anglais en seconde professionnelle. Une activité à découvrir.

 

Site d ePoitiers

07/04/2014 à 06:25  |  (0 commentaire)
Par fjarraud , le lundi 07 avril 2014.

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