Par Monique Royer
On a tant à apprendre quand on est enfant, on a tant à vivre, on a tant à rêver. Et le rythme s’impose au jour à l’année, laissant peu de place aux rêveries, à l’ennui même. Le chemin de l’école est parsemé de feuilles qui tombent et de rues à traverser, entre les songes et la réalité, l’apprentissage s’insinue. Trouver le rythme, le bon tempo est un casse-tête à mille branches.
Chronobiologistes, pédagogues, parents, rédacteurs de programmes, adjoint aux affaires scolaires de la mairie, dame de service, enseignant, chercheur, restaurateur, tante du Périgord, directeur de centre de loisirs, chargé de mission à l’office du tourisme, tous ont un mot à dire, une opinion à exprimer. Le temps de l’enfant ne lui appartient pas à lui seul, le rythme scolaire s’imprègne des battements de la vie tout autour de l’école et bien au-delà.
Trouver le bon rythme, trouver le bon tempo pour que l’enfant apprenne tout ce qu’il à apprendre pour devenir sereinement grand, pour qu’il ait le temps aussi de rendre visite à sa tante du Périgord, d’apprendre la musique, de faire du sport, de rêver, de jouer, de dormir et de voir ses copains. Trouver un rythme qui ne rogne pas sur les vacances en famille, composée, recomposée, trouver un tempo réalisable pour tous ceux qui font vivre l’école, dedans et tout autour.