L'Expresso du 4 Novembre 2010 

 

Par François Jarraud

 

LE FAIT DU JOUR

Lalonde : Un laboratoire pour réinventer l'école

ÉDITORIAL

L'UMP dessine l'Ecole de la sélection pour 2012

LE SYSTEME

Pour le SE-Unsa, le projet UMP est "une régression historique" l Lycée technologique : Le Sgen inquiet de la réforme STI l Les inspecteurs d'académie dénoncent une politique qui ignore l'avenir l Des profs découragés...  l Les écoles de la seconde chance sont présentes dans 33 départementsl.

L’ÉLÈVE

EVS : Le scandale continue l Ficher les enfants dès 3 ans : la grande peur du ministre Bockel l Obésité et inégalité sociale.

LA CLASSE

Les profs innovants sont de belles personnes.

LA RECHERCHE

Meirieu : Ré-institutionnaliser le collège l Deuxième Salon de la pédagogie Freinet l Journée de réflexion de l'OZP…

CITOYENNETE

Le congrès international féministe

LES DISCIPLINES

Maths : Réformes et programmes au cœur des journées de l’APMEP l Discovery c'est parti ! l Comment le réchauffement climatique nous rattrape dans les classes. l L'Académie des sciences prend position sur le réchauffement.

 

 

Le fait du jour

 

Lalonde : Un laboratoire pour réinventer l'école

La dixième édition a bien failli ne pas avoir lieu. En plein mouvement social, c'est la quadrature du syndicaliste : comment garder tous les fers au feu de la mobilisation, tout en assurant le succès du dixième anniversaire de l'événement qui est une des marques de fabrique du SNUipp, son rendez-vous annuel entre la profession et la recherche en éducation ? Comment participer aux actions qui s'opposent à la réforme des retraites tout en assurant le ravitaillement des réservoirs de ceux qui doivent traverser la France pour arriver dans le Var ? Il a fallu des trésors d'ingéniosité et de co-voiturage pour amener tout le monde à bon port, mais à quelques exceptions près, tout le monde est là pour trois jours de brainstorming général, et plus si affinités.

 

Le Café vous raconte quelques bribes de ce qu'il en a croisé. Que retenir de cette dixième édition ? Sans doute la question de la difficulté du travail qui croît, comme l'ont montré Frédéric Saujat et Françoise Lantheaume. Avec ce sentiment de l'urgence de reprendre les manettes du métier, face à l'injonction paradoxale des prescriptions. Et toujours les apports nécessaires des didactiques pour mieux comprendre ce qui peut coincer en maternelle, découvrir les nouveaux logiciels de géométrie, se régaler de la faconde d'une grammairienne. Sans compter le recul sociologique qui permet de rêver, comme le dit Crahay, d'une école juste et efficace. "Bonne nouvelle, ce n'est pas contradictoire" dira-t-il en clôture.

Lisez le reportage complet du Café

 

 

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

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L'UMP dessine l'Ecole de la sélection pour 2012

X Bertrand - Photo CPAmbiance apathique au premier "Rendez-vous pour la France" organisé par l'UMP le 3 novembre à Paris. "Tout commence par l'éducation" explique le parti présidentiel. A quelques mois de l'élection présidentielle, l'UMP a mobilisé ses ténors pour présenter un programme conservateur pour l'éducation nationale : autorité, mérite, sélection. L'UMP ancre ses militants et son programme bien à droite.

 

Pas de triomphalisme ni même d'enthousiasme au "Rendez-vous pour la France" organisé par l'UMP le 3 novembre. Deux ou trois cents militants UMP seulement étaient venus assister au lancement de la campagne présidentielle. Une assistance assez âgée qui a applaudi mollement ses leaders.

 

Dans son intervention finale, Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a dessiné les contours d'une école où l'autorité des chefs d'établissement serait affirmée, où le collège unique serait remplacé par le tri précoce des élèves orientés vers des établissements "spécialisés" pour les perturbateurs et les décrocheurs ou vers des classes de pré-professionnalisation pour d'autres.

 

Cela clôt un projet qui réinvente l'Ecole du 19ème siècle dans le tri précoce et social des enfants. Et qui fixe à l'Ecole comme ambition éducative unique d'un second quinquennat un projet d'une rare modestie pour un pays développé : apprendre les fondamentaux. Alors que les autres pays développés mettent des moyens pour hisser les enfants du peuple vers les diplômes du supérieur, l'UMP envisage de construire l'avenir du pays en multipliant les sélections et donc en diminuant leur nombre.

Lisez le compte-rendu complet de la journée

 

 

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Pour le SE-Unsa, le projet UMP est "une régression historique"

"Pour l’UMP, l’autonomie, ce n’est pas celle de la communauté éducative, c’est celle du chef", explique un communiqué du Se-Unsa en réponse au programme UMP pour l'école dévoilé lors du premier "Rendez-vous pour la France le 3 novembre. "Autonomie dans le recrutement des professeurs, autonomie budgétaire, y compris sur la répartition des moyens horaires, et autonomie pédagogique. Pour le SE-UNSA, cette conception « managériale » de l’autonomie est aux antipodes des démarches collaboratives plus que jamais indispensables. Qui plus est, cette autonomie ne s’accompagne d’aucun moyen pour mettre en œuvre des pédagogies de la réussite".

 

Le syndicat juge plus sévèrement encore les autres projets de l'UMP. "L’institution, dès la quatrième, d’une classe préparatoire à la voie professionnelle signerait officiellement l’abandon de l’ambition de former ensemble tous les élèves jusqu’à la fin du collège. Ce serait, pour le SE-UNSA, une régression historique, tout comme le rétablissement de l’obsolète examen d’entrée en sixième proposé par Jean François Copé. Celui-ci défend également l’intérêt du redoublement, alors que toutes les études en démontrent l’inefficacité, voire la nocivité, à l’école primaire".

Communiqué

 

Lycée technologique : Le Sgen inquiet de la réforme STI

Dans une lettre ouverte adressée à Luc CHatel, Thierry Cadart lui demande la mise en place de groupes de travail académiques pour gérer la réforme de la voie STI.

 

"Les programmes proposés constituent un bouleversement profond pour la voie technologique", explique T Cadart. "Les enseignants des différentes disciplines technologiques actuelles n'y retrouvent pas de repères pour leur discipline. La réduction du nombre d'heures de travaux de groupe et d'heures de travaux dirigés est perçue comme une menace pour leur poste". Selon le syndicat, les  réunions avec les corps d'inspection "ont accentué les craintes", les enseignants se voyant devant l'alternative de voir "un tiers des personnels serait formé, un tiers reconverti et un tiers disparaissant".

 

"C'est la raison pour laquelle nous vous demandons de mettre en place dans chaque académie un groupe de travail « voie technologique » composé des représentants des personnels, des corps d'inspection et de la DRH, chargé de négocier les modalités d'organisation de la formation des personnels (critères de choix des personnels formés, transparence des procédures, calendrier, périodes, etc.), les questions de gestion des ressources humaines et la carte des formations", demande le secrétaire général du Sgen Cfdt.

Communiqué

 

Les inspecteurs d'académie dénoncent une politique qui ignore l'avenir

"Le malaise est profond car la préoccupation de notre ministère n’est plus la pédagogie, la didactique des disciplines", explique le Syndicat des inspecteurs d'académie.

 

Ces cadres de l'éducation nationale dénoncent la formation bâclée des enseignants et l'emploi d'enseignants peu qualifiés pour boucher les trous. "Que constatons nous en France : un nombre de suppressions de postes tel qu’il nécessite l’appel à des ressources humaines peu qualifiées et non formées et une formation continue réduite à peau de chagrin. Où est la cohérence dans tout cela ?", écrit le SIA.

 

"Dans ce contexte, les Inspecteurs d’académie, chargés de porter les réformes en cours, ne peuvent plus trouver d’arguments crédibles pour expliquer le bien fondé de dispositions qui ne vont pas dans l’intérêt de l’élève, de ses apprentissages et de la qualité de l’enseignement qui lui est dû. Le malaise est profond car la préoccupation de notre ministère n’est plus la pédagogie".

Communiqué

 

Des profs découragés...

La presse régionale publie plusieurs articles sur des profs qui rendent leur tablier ou craquent.

 

A Mazingarbe (Nord), selon La voix du Nord, Laure Le Corre, 44 ans, a démissionné le 15 octobre dans une lettre rendue publique. Ballottée de remplacement en remplacement, elle a fini par en avoir assez. "J'ai sauvé plein de gamins et j'aurais voulu en sauver plein d'autres. Eux vous le rendent. Je pense qu'ils ne seraient pas contents d'apprendre que je quitte l'Éducation nationale", écrit-elle à sa rectrice. Celle-ci, Marie-Jeanne Philippe, la rappelle à ses obligations. "Quand un enseignant se trouve en difficulté, il a le devoir de faire valoir ses difficultés au chef d'établissement et au corps d'inspection, qui essaient de trouver des solutions, qui peuvent aller jusqu'à faire appel à un médiateur" mais reconnait que "peut-être, tous les moyens n'ont pas été mis en oeuvre pour que nous soyons alertés"...

 

Dans le Rhône, selon Le progrès, ce sont les nouveaux enseignants qui n'en peuvent plus. "Quand j'ai eu 120 copies à corriger d'un coup, j'ai craqué. Je suis allée voir le médecin. Quand il a vu ma tête, il m'a arrêtée trois jours. Pour la première fois de ma vie, je prends des médicaments pour dormir. Je n'y arrivais plus. La nuit, je cogitais sur ce qui allait se passer le lendemain", explique une jeune femme. "Ma tutrice est venue une fois dans ma classe. Elle est prête à m'aider, à me filer des trucs mais ça ne suffit pas. On est censés tout savoir sans avoir eu le temps d'apprendre ! "

Article Nord

Article Nord

Article Le Progrès

 

Les écoles de la seconde chance sont présentes dans 33 départements

Le réseau des écoles de la seconde chance, qui accueillent des stagiaires non diplômés en formation, a tenu son 2d colloque le 1er novembre à Paris. Il devrait accueillir plus de 10 000 stagiaires en 2011, contre 7 800 fin septembre 2010. Les 63 écoles de la seconde chance sont présentes dans 33 départements. Elles bénéficient pour l'essentiel d'aides régionales.

Le réseau

 

 

 

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EVS : Le scandale continue

"Des enfants vont se retrouver sans accompagnant après la Toussaint! Les contrats de 6 mois des EVS arrivants à leur terme ne seront pas renouvelés! Quel gâchis! Ces EVS vont se retrouver à pointer à pôle emploi, tandis que des familles vont devoir faire face à cette nouvelle situation". Une nouvelle fois, l'Unaisse, une association d'emplois vie scolaire accompagnant des enfants handicapés, dénonce un statut "scandaleux". Selon elle, seulement une centaine d'EVS auraient été repris par des associations. L'Unaisse exige " un seul et unique statut, un recrutement identique, une vraie rémunération, une vraie cohésion dans les missions dévolues à l'accompagnant, un turn-over plus limité, une vraie formation".

L'Unaisse

Comment l'Etat intègre les enfants handicapés

 

Ficher les enfants dès 3 ans : la grande peur du ministre Bockel

Après le succès du mouvement "Pas de 0 de conduite", on croyait en avoir fini avec le projet de fichage systématique des enfants turbulents dès 3 ans. Eh bien non ! Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la Justice, vient de rendre un rapport sur "la prévention de la délinquance des jeunes" qui agglomère tous les fantasmes conservateurs.

 

Qu'est-ce qui menace la société française ? Les familles monoparentales et la disparition de l'autorité paternelle. Pour JM Bockel c'est la clé de la prévention de la délinquance des jeunes. "Résulte de cette autorité parentale déstabilisée, tant en droit que dans les faits, un phénomène inquiétant de solitude d’un certain nombre de jeunes insécurisés par la faiblesse de la structure familiale", écrit-il. "La délégitimation des familles conduit également à une délégitimation plus globale de l’autorité et par voie de conséquence de l’école, avec pour effet une déscolarisation précoce. L’absence de parentalité réelle et assumée induit, dans l’esprit du mineur, une absence de projet et de possibilité d’inscription dans l’avenir. Se vivant sans parent, le mineur se perçoit sans passé, sans avenir et désinvestit l’école. Sans véritables repères, les sollicitations multiples conduisent à la mise en place de comportements désordonnés et dévalorisés soumis à des injonctions néfastes émanant des aînés, qui s’arrogent l’autorité des parents, ou des groupes inscrits dans la délinquance." Etc. La disparition de la famille traditionnelle génère tous les maux de la société. POur JM Bockel, il n'y a pas de lien entre la situation sociale, le chômage des jeunes, l'absence d'une politique économique efficace et la délinquance des jeunes...

 

Tout est psy. Le ministre exige donc "la création d’un réseau partenarial réunissant éducation nationale, centres médico psycho-pédagogiques et services de psychiatrie infantojuvénile. Il est aujourd’hui nécessaire de créer une synergie entre l’ensemble de ces services pour évaluer les besoins par établissement et assurer le suivi des élèves qui présentent des troubles psychologiques voire psychiatriques". Ainsi on retrouve le projet d'un fichage systématique des enfants dès 3 ans pour détecter les déviants, comme le préconisait le rapport de l'Inserm en 2005. " Cette vulnérabilité pourrait pourtant être repérée chez les petits entre 2 et 3 ans. C’est à ce stade que doit être posé sur l’enfant un regard pluridisciplinaire visant à rechercher s’il existe à ces troubles une cause médicale ou familiale".

 

Mais ce n'est là qu'un élément d'un document qui cumule les peurs. Ainsi, pour les migrants, "les migrants doivent être soumis à l’obligation d’apprendre notre langue, le cas échéant avec la possibilité de suspendre les allocations familiales en cas d’évitement de la famille". En clair, il faut obliger les migrants de parler français et de regarder TF1 chez eux... "La mission considère que les droits sociaux doivent être accordés en contrepartie du devoir d’intégration". On retrouve là le point commun avec la politique générale de l'UMP : supprimer la notion de droit social, la remplacer par du contrat...

Le rapport

Menteurs, voleurs, sécheurs : au cabanon ! (2005)

 

Obésité et inégalité sociale

L'Observatoire des inégalités publie une synthèse sur la relation entre obésité et catégorie sociale. "4,3 % des jeunes enfants de grande section de maternelle fille ou fils d’ouvriers souffrent d’obésité contre 1,2 % des enfants de cadres supérieurs. Les enfants de milieux modestes ont aussi 3,6 fois plus de risque d’être obèses que les enfants de cadres".

L'article

 

 

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La classe

 

Les profs innovants sont de belles personnes

Au Forum mondial des éducateurs innovants qui s'est tenu au Cap fin octobre, Monique Royer a rencontré des enseignants porteurs de projets.

 

Ainsi Krishna qui enseigne dans une école primaire de l’Inde, à Vidisha, l’école de son enfance. Krishna avait pourtant suivi au départ une autre voie, décrochant un diplôme d’avocate. Mais enseigner est pour elle une réelle vocation, surtout dans sa ville natale où l’éducation lui parait la meilleure des solutions pour faire évoluer les choses, améliorer les conditions de vie des enfants et donc des familles. Krishna a repris le chemin de son école avec comme idée en tête de retenir les enfants dans la classe, eux qui y viennent juste pour le minimum, attirés à l’extérieur par l’ennui ou la nécessité. Pour les retenir et leur donner envie d’apprendre, elle décidé de réaménager sa classe et de doter chaque élève d’un portable, de quitter le tableau noir et permettre à chacun d’apprendre à son rythme. Idée simple et pas originale partout dans le monde où les nouvelles technologies sont accessibles mais là, à l’école publique de Vidisha il n’y a pas d’électricité et pas d’ordinateurs. Pour acheter des portables, Krishna a contracté un crédit sur une durée de quinze ans. Pour recharger les portables, elle se rend deux fois par jour à la supérette. Découvrez Krishna, mais aussi Preesheila Bheem singh Ujoodha, Fatou Diouf et encore beaucoup d'autres, tous décrocheurs d'étoile, au fil de ces pages.

Krishna

David Hebert

Kamal Essouafi

Preesheila

 

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La recherche

 

Meirieu : Ré-institutionnaliser le collège

Philippe Meirieu,  un des meilleurs connaisseurs du système éducatif français, répond aux questions du Café sur l'avenir du collège. "Dès lors qu’une véritable équipe de professeurs aurait en charge un ensemble d’élèves, dans des locaux identifiés et adaptés, avec une souplesse d’emploi du temps et une liberté d’organisation associées à la fermeté d’un pilotage pédagogique, elle pourrait faire exister une véritable « institution scolaire » en lieu et place des collèges ectoplasmiques que nous connaissons aujourd’hui et qui, faute de structuration du cadre, s’épuisent à colmater les brèches inévitables par une répression plus ou moins efficace". Une réflexion qui dépasse la question du socle et de "l'école fondamentale" pour ouvrir une nouvelle perspective à l'Ecole.

 

Ré-institutionnaliser le collège

Dossier collège

 

Deuxième Salon de la pédagogie Freinet

"Apprendre dans une classe apaisée, créatrice et coopérative. Les propositions de la pédagogie Freinet". Ce projet sera porté le 17 novembre 2010 de 9 heures à 18 heures à Paris par le groupe parisien de l'ICEM Freinet. Au programme des ateliers de pratiques et de réflexion, des présentations d'outils et une table ronde sur le thème "Faut-il former les enseignants ?" associant enseignants et parents.

Le programme

 

Journée de réflexion de l'OZP

Depuis plusieurs années, l’OZP (Observatoire des zones prioritaires) organise le 11 novembre une journée de réflexion sur l’évolution de l’éducation prioritaire ou de quelques thèmes plus précis. Elle aura lieu comme chaque année le jeudi 11 novembre 2010 de 10h à 17h au collège Poquelin à Paris, 6 rue Molière - Paris 1er - (métro Palais-Royal ou Pyramides). Au programme notamment : un tour d’horizon de l’évolution actuelle de la politique d’éducation prioritaire au regard du lancement du programme Clair et un retour sur les principales points de la position de l’OZP sur l’éducation prioritaire.

Le programme

 

 

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Citoyenneté

 

Le congrès international féministe

"Des mutations géopolitiques, des changements économiques, sociaux, sociétaux, des déplacements idéologiques ont façonné un “monde mondial” qui conjugue paradoxalement uniformisation et quêtes identitaires, ou qui use de la différence des cultures comme d’une arme contre l’universalisme. Sur cette scène mondiale, comment ne pas constater que les femmes sont au coeur de questions de société et même de conflits géopolitiques ?" Le congrès international féministe travaillera sur ces questions du 3 au 5 décembre à Paris. On y retrouvera Martine Storti et beaucoup d'autres pour évoquer "les femmes entre marchandisation et retour du religieux" ou encore les instances internationales chargées des droits des femmes.

Le programme

 

 

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Les disciplines

 

Maths : Réformes et programmes au cœur des journées de l’APMEP

Pour son 100ème anniversaire, l’Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public (APMEP) organisait des Journées du 23 au 26 octobre à Paris dans le cadre prestigieux du Lycée Louis le Grand. Elles ont permis aux congressistes d’assister à de nombreuses conférences, dont l’une de Wendelin Werner (médaillé Fields) et de participer à une centaine d'ateliers. Elles ont été l'occasion également d'échanges avec la doyenne de l'Inspection sur les programmes du lycée

Lisez le reportage du Café

 

Discovery c'est parti !

Elle a décollé le 3 novembre. La navette Discovery fait son dernier vol. Dans sa soute le module Leonardo qui intégrera la station spatiale internationale. Et aussi Robonaut 2, le premier robot humanoïde conçu pour assister les astronautes.

Le départ de Discovery

 

Comment le réchauffement climatique nous rattrape dans les classes.

Pas possible d’échapper au réchauffement climatique. A Saint-Dié-des-Vosges, lors du dernier festival, une bonne dizaine de conférences, un café géo sur deux ont évoqué ce qui devient une obsession du raisonnement sur le monde physique. L’écho des géographes, dont certains sont climatologues, parvient jusqu’aux oreilles des médias, mais il leur faut absolument choisir leur camp : réchauffiste ou climato-sceptique. Oui ou non ? Quels sont les risques ?

Dans le Café mensuel

 

L'Académie des sciences prend position sur le réchauffement

"Plusieurs indicateurs indépendants montrent une augmentation du réchauffement climatique de 1975 à 2003", écrit l'Académie des sciences dans un rapport de synthèse sur le changement climatique. "Cette augmentation est principalement due à l’augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère. L’augmentation de CO2 et, à un moindre degré, des autres gaz à effet de serre, est incontestablement due à l’activité humaine. Elle constitue une menace pour le climat et, de surcroît, pour les océans en raison du processus d’acidification qu’elle provoque".

Le rapport

 

 

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Par fjarraud , le jeudi 04 novembre 2010.

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