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Le référentiel « Collège et Etablissement Numérique » proposé par le Ministère de l’Education Nationale et son implication dans les interactions avec les collectivités locales (financières et techniques).

Jean Cazanave, président de la commission éducation au Conseil Général de l’Ariège, rappelle en préambule les interrogations des élus locaux par rapport aux politiques de recentralisations, qui ne définissent pas clairement les compétences de chacun dans le partenariat de demain. La crainte qui s’exprimera dans toutes les tables rondes est celle du transfert des compétences de l’Etat vers les collectivités territoriales avec une diminution des budgets.

Benoit Ducange – SDTICE, nous présente le référentiel « Collège et Etablissement Numérique », proposé par le Ministère de l’Education Nationale. C’est un outil destiné aux chefs d’établissements. C’est un référentiel d’auto-positionnement, accessible, non normatif, facile à utiliser. Il est destiné, une fois fait l’état des lieux, d’optimiser le fonctionnement du collège numérique, à communiquer avec les partenaires dans un but de valorisation. Il est aussi destiné à mettre en avant les marges de progrès internes grâce à une aide méthodologique.

Ce référentiel comporte plusieurs volets qui listent les ressources matérielles et techniques de l’établissement, les ressources humaines disponible, les usages de l’enseignant et des élèves en classe et hors temps scolaire.

D’après les retours et l’évaluation qui en a été faite, il s’avère que le poste le plus pauvre est celui du travail de l’élève hors temps scolaire. Après la phase expérimentale, ce référentiel doit être distribué dans tous les établissements fin septembre 2010.

Benoît Ducange demande aux intervenants de réagir par rapport à ce référentiel, pour éventuellement y apporter des modifications.

Sur quoi sont-ils d’accord ?

Les projets qui fonctionnent sont ceux mis en place en partenariat entre les collectivités locales et les établissements (Sylvie Leloup, de la Caisse des Dépôts et Consignations.)

Le  diagnostic doit permettre, pour progresser, une communication avec tous les acteurs de la communauté, y compris les parents. Il est indispensable aussi de se positionner par rapport aux autres établissements, d’après Anne-Marie Gros, CTICE au Rectorat de Toulouse.

L’objectif premier est la réussite des élèves. Ce référentiel doit donner les clés du changement aux chefs d’établissement, sans oublier leurs adjoints, en prenant en compte les parents. Les enseignants suivront, d’après François Jollivet, Directeur de l’Education et du Sport Conseil général du Val d’Oise.

Et surtout, il faut accompagner les équipes de direction.

C’est dans ce sens qu’A. M. Gros et  Sylvie Leloup,  présentent les deux outils mis en place en partenariat. Le dispositif de marquage des plates-formes ENT mesure effectivement, non par déclaration sur le référentiel, l’utilisation des ENT par les différents acteurs. Il ne s’agit pas cependant d’une mesure qualitative et les visites non connectées ne sont pas comptabilisées (page d’accueil des ENT et informations générales). Le site Projets.fr permet la présentation des usages, leur mutualisation, l’échange entre les établissements.

Le rectorat de Toulouse a mis à la disposition des chefs d’établissements une cellule d’accompagnement dans leur développement numérique. Un pôle d’appui dans chaque bassin de formation incite également les établissements à mutualiser les pratiques et à communiquer

François Jollivet, préconise de généraliser le plan numérique des collèges du Val d’Oise, nommé ensemble/séparément. Partant d’un état des lieux de la variabilité des moyens et des projets, partenaires région/Etat partageant des objectifs communs, il faut travailler à renouveler la gouvernance des établissements (en mettant en place un accompagnement des équipes de direction), à développer l’attractivité, à développer les échanges avec les parents.

Quelques points de discorde.

F.  Jollivet  rappelle que la formation des enseignants est dévolue à l’Etat. De plus, le besoin en ressources numériques va s’accroître : qui va gérer les contenus fournis par les enseignants, qui va les payer ?

Un échange s’ensuit sur le partenariat des établissements et des collectivités locales autour du projet d’établissement. A en croire messieurs Jollivet et Cazanave, les attitudes sont très variables d’un département à l’autre, les uns étant débordés par les demandes de subvention (Val d’Oise), les autres par le manque d’ambition des projets (Ariège).

 

Nous verrons que la Norvège a aussi mis en avant des équipes de direction fortes et très impliquées, sans qui le numérique ne peut se développer dans les établissements. Pour ce qui est du partenariat avec les collectivités locales, il semble bien fonctionner (surtout du côté des collectivités…) On regretterait presque qu’elles ne prennent pas en charge la formation des enseignants…

 

Retrouvez les présentations de chaque intervenant, ainsi que la synthèse de Lyonel Kaufmann, du café Pédagogique,  sur le site de Ludovia

http://www.ludovia.org/2010/2010/08/24/1400-%e2%80%93-16h00-table-ronde-evaluation-des-politiques-numeriques-%c2%able-referentiel-numerique-%c2%bb-interactions-collectivites-editeurs-enseignants/

 

 

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