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Ludovia 2008 > Messages > Les ENT et l’Institution.
Les ENT et l’Institution.

Invités à Ludovia, Martin Malvy, président du Conseil  Régional de Midi-Pyrénées, Olivier Dugrip, Recteur de l’Académie de Toulouse, le représentant de la délégation marocaine, Augustin Bonrepaux, Président du Conseil Général de l’Ariège et Serge Bergamelli, Président de la Caisse des Dépôts et des Consignations donnent une conférence de presse, dans un parc, au soleil, juste avant midi.

L’unanimité se fait autour du succès de la manifestation et de la nécessité d’unir toutes les forces citoyennes pour développer les nouvelles technologies.

La nouvelle étape de ce développement est la généralisation des ENT dans le monde de l’éducation, pour ce qui nous concerne directement : les objectifs ministériels, énoncés par Olivier Dugrip, sont de plusieurs ordres. Pour l’administration des établissements et des personnels, l’objectif est de « zéro papier à l’horizon 2010. » Les ENT doivent faciliter la relation avec les parents (à travers des espaces tels que le cahier de textes, les notes, l’emploi du temps, la vie de l’élève avec ses absences et ses passages à l’infirmerie, par exemple, « tout en veillant à garantir la confidentialité sur certaines informations », précise Monsieur le Recteur) ; du point de vue pédagogique, il faut intégrer l’utilisation de l’outil informatique dans les pratiques de l’ensemble des disciplines, puisque les élèves doivent obtenir le B2I pour valider le Diplôme National du Brevet, et que la maîtrise pédagogique des nouvelles technologies fait partie des 7 piliers du socle commun de connaissances.   

Les rôles de chacun dans la mise en place du projet des ENT sont clairement énoncés.

La caisse des Dépôts, trop souvent méconnue du grand public, a été sollicitée par les pouvoirs publics dans les années 90 pour aider à remédier à la fracture numérique. Serge Bergamelli souligne l’attachement de cet organisme à défendre la notion d’équité territoriale. Dans le partenariat avec les pouvoirs publics, la Caisse joue le rôle de « facilitateur », par le biais de la réalisation et du financement d’études préliminaires de faisabilité. Parmi ses multiples engagements, la Caisse des Dépôts est partenaire du projet Cyberbase, non seulement en France, où elle prend en charge la formation en continu des animateurs locaux, mais aussi au Maroc.

Le Département et la Région, comme chacun sait, prennent en charge le financement pour l’équipement des établissements scolaires. Augustin Bonrepaux souligne l’engagement du Conseil Général de l’Ariège dans l’acquisition des TBI pour les collèges : 1/3 sont déjà équipés. Martin Malvy rappelle chiffres à l’appui que Midi-Pyrénées est une des trois régions françaises les mieux équipées (réseau Aster gratuit et équipements numériques installés et renouvelés dans les lycées à hauteur de 3 millions d’euros par an) et les plus innovantes de France (expériences de « cartable électronique » dans le secondaire, « Cyberbases » dans les communes ), malgré les particularités géographiques (grande étendue territoriale, avec des densités de population parfois très faibles).

Le financement et l’engagement politique sont bien là. Tous attendent maintenant la finalisation du projet par l’utilisation qui sera faite du matériel par les enseignants.      Les questions et remarques sont adressées au Recteur de l’Académie :

-       « La technologie ne doit pas remplacer les enseignants, au contraire, souligne Martin Malvy, il faudra développer et former le corps enseignant »

-       Augustin Bonrepaux déplore que les TBI soient rarement utilisés dans les classes, « car les enseignants ne sont pas formés ».

Olivier Dugrip souligne l’effort de formation effectué par les IUFM dans la formation initiale, puisque les professeurs sortants doivent valider le niveau du C2I. Il leur est également remis une clé USB contenant des ressources numériques relatives à leur discipline. Les enseignants « plus anciens » sont censés maîtriser l’outil, « ayant des ordinateurs personnels à la maison ». Il revient aux IA-IPR (inspecteurs pédagogiques) de vérifier qu’ils utilisent bien en classe les nouvelles technologies.

J’ai interrogé Monsieur le Recteur sur le développement de la visioconférence pour éviter de réduire l’offre d’enseignement dans les régions reculées. La politique annoncée du Ministère est bien d’élargir l’offre pédagogique publique, de permettre à tous les élèves d’accéder à toutes les matières grâce aux nouvelles technologies. Olivier Dugrip ne précise pas par quels moyens concrets en terme de personnels, de formation, d’équipements spécifiques.

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