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BETT2009 > Messages > Pourquoi les TICE sont-elles effectivement utilisées en Angleterre ?
Pourquoi les TICE sont-elles effectivement utilisées en Angleterre ?

Schoolzone, une association composée originellement d’enseignants et de parents, destinée à identifier et vzalorisert des contenus éducatifs en ligne, forme aujourdh’ui la plus grande communautés d’enseignants du Royaume-Uni. Elle a capcité à répondre à des appels d’offres ou des commandes pour réaliser des observations et mener des études.

 

Une de ses récentes études, utilisant une étude du Besa de septembre 2008, indique que 52% des écoles primaires et 60% des établissements secondaires se considèrent bien équipés en ordinateurs, généralement fixes (en moyenne un ordinateur de bureau pour 4,3 élèves, mais un portable seulement pour 61,4 élèves du secondaire, une proportion qui est en train d’évoluer rapidement).

Ces ordinateurs sont pratiquement toujours reliés à Internet, mais ne font partie d’un réseau local que pour 2/3 des écoles primaires (94% pour le second degré),

Les tableaux interactifs restent les équipements dominant et sont principalement utilisés comme outils de présentation, bien qu’un certain nombre d’enseignants soient conscients des possibilités offertes d’interactivité et de pédagogie innovante.

Les outils nomades se développent très vite, grâce aux évolutions des infrastructures d’accueil et à la généralisation des réseaux sans fils.

 

Dans ce contexte, qui n’est pas très différent du contexte français, les déclarations d’usages des TICE dans les établissements sont beaucoup plus importants. Pourquoi donc ? avons-nous demandé à Phillip Collie, directeur de Schoolzone.

 

Première raison, nous dit-il, le réseau des établissements est beaucoup plus dense que celui des établissements français et les TIC sont vites apparues comme un instrument de facilitation d’échanges.

Deuxième raison, l’action gouvernementale, ici servie par un excellent système de relais entre la décision politique et l’action de terrain. Ces relais sont multiples :

l’agence gouvernementale, le BECTA, qui édicte les stratégies de développement et se préoccupe des conditions d’application de ces statégies,

l’association de producteurs de ressources et de matériels pour l’éducation, le BESA, dont les travaux vonst s’intégrer dans le cadre définis par le BECTA,

 des programmes nationaux comme le rénovation des établissements du secondaire, Building schools for the future ou la prise en compte d’élèves à besoin particuliers,

les Local Authorities, collectivités locales, qui émettent des recommandations

et les chefs d’établissement qui disposent des crédits et ont rôle de deécision..

 

Au niveau des écoles elles-mêmes, le sytème d’évaluation national des établissements(inspection en profondeur avec interrogation de la communauté éducative, des élèves et des parents) impose aux chefs d’établissement d’avoir une politique active en matière de TICE. Quel chef d’établissement aujourd’hui pourrait-il accepter de n’avouer que des performances médiocres à ce sujet ? D’autant que nombre d’enseignants voeint aussi dans les TICE une possibilité de personnaliser leur enseignement.

 

Enfin, « last, but not least », quand il s’est agi de fournir des ressources numériques aux enseignants, celles du marché américain, alors très en avance, ont constitué un premier fonds attractif et important. Depuis, les éditeurs anglais ont eu le temps de rattraper leur retard et contribuent à alimenter un marché, toujours soutenu par la production américaine, mais aussi australienne ou d’autres pays anglophone.

 

Françoise Solliec

 

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