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BETT2009 > Messages > Entretien avec Ray Baker, du BESA
Entretien avec Ray Baker, du BESA
 

 

 

Le British educational suppliers association, BESA, est une association commerciale qui représente une branche industrielle particulière, mais ne produit rien elle-même. Elle comprend plus de 300 membres, producteurs et distributeurs d’équipement, de consommables, de manuels, de matériels informatiques et de contenus numériques, tous produits destinés à l’éducation. Elle a pour but de promouvoir ses membres et de donner des informations et des conseils sur leurs productions.

Les membres du BESA fournissent les marchés anglais et internationaux, à des niveaux qui vont de l’école maternelle jusqu’à l’université, y compris la formation continue des enseignants.

 

Le BETT est avant tout pour le BESA une occasion de rencontre entre les enseignants et les membres de l’association, explique Ray Baker, l’un de ses cadres. Il n’y a aucune prescription nationale de produits car les besoins peuvent être très différents d’une école à une autre. Il n’y a pas vraiment non plus de prescription locale, car les collectivités ne peuvent que conseiller les établissements. La concurrence est donc rude entre les producteurs qui rivalisent d’innovation et de créativité. Le BESA est là pour informer sur cette créativité et conseiller les acheteurs enfonction de leurs objectifs. Il existe d’ailleurs un label, les BETT awards, les récompenses du BETT, qui sont attribuées chaque année aux produits qu’un jury de 50 à 60 enseignants trouve les plus intéressants dans leur catégorie.

 

Avec son département recherche et un échantillon national de 8 000 personnes ressource TICE et chefs d’établissement, le BESA a une grande capacité à fournir des études statistiques. Il peut aussi, déclare Ray Baker, jouer le rôle d’un observatoire et donner des éléments sur les retours d’usage ou sur les attitudes des différents acteurs, y compris les élèves et les familles.

 

Comment se fait-il qu’avec cette vitalité et cette créativité du marché, les méthodes d’enseignement au Royaume-Uni ne soient pas plus innovantes qu’en France, avons-nous demandé à Ray Baker. Cela prend toujours beaucoup de temps pour que les enseignants fassent massivement évoluer leurs pratiques, nous répond-il. Il y a 15 ans, on se demandait si les nouvelles technologies et leurs possibilités d’auto-formation allaient signaler la disparition des enseignants. Aujourd’hui,on voit bien que cette question n’a pas de sens. La technologie ne remplace pas l’enseignant, elle est à son service, mais il faut qu’il s’en empare. Afin d’inciter les enseignants à une plus grande ouverture, les nouveaux curriculum prévoient de nouvelles activités qui favorisent la tranversalité et devraient permettre aux enseignants d’apprendre à travailler dans un environnement et non plus isolés dans leur classe ou leur discipline.

 

Le site du BESA :

http://http://www.besa.org.uk/besa/home/index.jsp

 

 

Françoise Solliec

 

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