L'Expresso du 14 novembre 2018 

Le fait du jour

"La Delorean a très bien fonctionné, nous voici de nouveau propulsés en 1985". Pour Florent Ternisien, professeur d'histoire-géographie, les nouveaux programmes du lycée élaborés par le Conseil supérieur des programmes nous ramènent trente ans en arrière. L'historiographie relativement récente est sacrifiée au roman national. La géographie est centrée sur la France. Les programmes sont infaisables. Et la liberté pédagogique est totale à la seule condition de n'utiliser que les méthodes les plus traditionnelles...

 

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14/11/2018 à 07:26  |  (0 commentaire)
Le fait du jour

Labellisé par l'initiative présidentielle "La France s'engage", le programme "Parler Bambin" a le vent en poupe. Soutenu par Terra Nova, cité aussi par JM Blanquer, ce programme qui vise les enfants entre 18 et 36 mois semble promis à une rapide diffusion. Mais quels sont donc ses bénéfices réels ? Quelles études établissent son efficacité ? Patrick Ben Soussan et Sylvie Rayna publient un livre (Eres éditions) qui croise des analyses de spécialistes sur cet étrange objet. Parmi celles-ci, celle d'Agnès Florin (CREN, Nantes) s'appuie sur une évaluation scientifique du programme.

 

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14/11/2018 à 07:26  |  (0 commentaire)
Le système

"Je n'aime pas que perdurent des choses fausses. On ne fait pas d'économies sur l'éducation... Avis défavorable car vous dites des choses fausses et je suis défavorable au mensonge". Rarement on aura vu des propos aussi violents dans la bouche d'un ministre à l'Assemblée nationale. Pour ceux qui s'interrogent sur les conséquences du 12 novembre, il suffit d'écouter JM Blanquer. Rassuré par l'ampleur très modérée du mouvement d egrève, le ministre tire sur les syndicats, proclame le ralliement de la grande majorité des enseignants à sa cause et attaque avec fougue les députés de l'opposition. Quatre sujets se sont imposés dans cette première journée : les postes, la rémunération des enseignants, l'éducation prioritaire et la réforme du lycée professionnel.  

 

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14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
L'élève

‘Je sais qui je veux devenir mais je ne sais pas qui je vais être’ confie Tessa, lycéenne de Romain Rolland à Ivry-sur-Seine. Entre interrogation existentielle et questionnement philosophique, ainsi parle, devant la caméra de Claire Simon, une des élèves de Première, au fil d’un documentaire exceptionnel, « Premières Solitudes », fruit d’un travail collectif, issu de l’atelier de pratique artistique initié par Sarah Logereau, professeure de lettres et cinéma. Travaillant depuis ses débuts dans les années 1990 à faire émerger des récits de la réalité sociale (« Récréation » en 1992, les élèves dans la cour d’une école maternelle, « Le Concours » en 2016, le parcours d’obstacles des candidats à la FEMIS, par exemple), la réalisatrice sollicitée propose aux adolescents un dispositif participatif. Sous forme de dialogues en petits groupes, les lycéens filmés en dehors des cours, aux abords du lycée ou ailleurs, échangent sur l’amour, la famille, l’avenir, la solitude aussi. Chacun évoque sa vie de façon personnelle et profonde. Chacun cherche aussi à appréhender l’autre dans sa différence irréductible. Et le miracle se produit. A travers les choix de mise en scène, grâce au climat de confiance et de respect mutuel construit au fil des mois, les jeunes protagonistes font vibrer à l’écran des histoires intimes aux résonances universelles. Ainsi l’intensité de l’écoute propice à la prise de parole engendre-t-elle une fiction à part entière, composée à partir des tourments et des aspirations d’adolescents en quête d’un avenir incertain dans la France d’aujourd’hui. A voir absolument.

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14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
Le système

Le projet de loi de l’école de la confiance prévoit la destruction du Cnesco au premier semestre 2019. Face aux réactions suscitées par cette attaque frontale contre l’évaluation indépendante de l’école, JM Blanquer a assuré, sur France Inter, que l’activité du Cnesco se poursuivrait dans un cadre universitaire. Il apparait que rien n’est moins sûr. Allant dans le sens du discours officiel du ministre sur la survie du Cnesco, la députée La République en marche Marie Tamarelle-Verhaeghe,  rapporteure du rapport « Évaluer l’école pour la réussite de tous » publié en septembre 2018, qui préconisait de renforcer le Cnesco, a déposé le 6 novembre en commission des affaires culturelles et de l’éducation un amendement pour sanctuariser un budget propre au Cnesco et assurer ainsi sa survie budgétaire en 2019. Mais c’est sans compter sur les députées LREM Agnès Thill, rapporteure pour avis et Anne Brugnera. Elles sont intervenues pour obtenir le retrait de l’amendement. Agnès Thill, députée de l’Oise, membre du CSP, s’est illustrée la semaine dernière en dénonçant un « lobby LGBT » à l’Assemblée nationale. Par leur intervention, elles ont obtenu que le Cnesco ne soit pas doté en 2019 d’un budget pourtant limité de 400 000 euros. Leur argument : l’existence justement du projet de loi de l’école de la confiance de Jean-Michel Blanquer qui prévoit la destruction du Cnesco. Détruire ou pas le Cnesco, manifestement la ligne n’est pas très claire pour Jean-michel Blanquer et la République en Marche. L'enjeu est pourtant de taille. Alors que le président de la République revendique d’être jugé sur ses résultats, ministre et députés LRLM n’ont pas l’air résolus à soutenir l’évaluation indépendante des résultats du gouvernement.

 

L'amendement

 

 

14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
Le système

Inquiet des conséquences de #pasdevagues, le syndicat des personnels de direction ID FO s'inquiète des effets de la réforme du lycée. "Ces réformes illusionnent les familles", écrit Id Fo dans sa lettre Flash. "On les leurre sur le choix totalement libre des spécialités en 1ére générale alors que les équipes de direction vont devoir guider et contraindre ce choix en fonction des moyens attribués et des contraintes d'organisation propres à chaque lycée. Ces mêmes choix impacteront les heures postes enseignants. Les suppressions deviendront par conséquent le fait du chef d'établissement. L’autonomie annoncée des EPLE cache en réalité l'incapacité à permettre l'organisation des heures à effectifs réduits, pourtant nécessaires dans de nombreuses spécialités, imposée par nombre de programmes pour le travail en salle informatique par exemple".


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14/11/2018 à 07:25  |  (1 commentaire)

" En l’état, ces projets de programmes se traduiraient par une dégradation de la formation intellectuelle et citoyenne des élèves. Ils ne sont  pas acceptables, et doivent être largement revus". Il n'y a que 4400 professeurs de SES mais déjà près de 4000 signataires de la pétition lancée par l'Apses pour la réécriture des programmes présentés par le CSP, y compris il est vrai des parents et élèves. L'Apses a nettement rejeté ces programmes. "En tendant à n’apporter que des réponses figées, qui nient la réalité des débats scientifiques, ces projets interdisent de saisir les grands enjeux qui traversent nos sociétés contemporaines. D’une part, ils imposent de transmettre une seule grille de lecture des enjeux économiques et sociaux, au détriment du pluralisme. D’autre part, sans problématisation, et avec un contenu qui reste trop lourd, ils empêchent de donner du sens aux apprentissages des élèves"

 

La pétition

L'Apses rejette le programme

 

14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
Le système

Selon l'intersyndicale Cgt, Snetap Fsu et Sud, le cabinet du ministre de l'agriculture a reçu le 12 novembre une délégation. Au coeur de cette rencontre les suppressions de postes et l'avenir des CFA. Un amendement à la loi de finances a été déposé par des élus socialistes pour rétablir les 50 emplois supprimés en 2019. Sur l'avenir des CFA, menacés par la loi Pénicaut, le ministère s'est engagé à réaliser une expertise.

 

 

14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
Le système

S'exprimant devant l'Unesco le 13 novembre, le président de la République a invité les états à réguler internet notamment l'information. " L'Europe devra faire évoluer son cadre légal pour sortir du système binaire des statuts d'éditeurs et d'hébergeurs. Les très grandes plates-formes, qui à la fois organisent et analysent les contenus pour leur exploitation publicitaire, ne peuvent pas être exonérées de toute responsabilité", a dit E Macron. " La France a commencé à prendre des mesures justement pour lutter contre les fake news, tout particulièrement lors des campagnes électorales. Et je vous invite, vous tous, à soutenir de manière très concrète ces initiatives". Le président fait allusion au projet de loi sur les fake news qui donne la possibilité di'nterdire tout média diffusant sur internet des informations fausses. Un vaste projet quand on pense aux promesses électorales.. E Macron a aussi annoncé un accord de "régulation" avec Facebook. " La France lancera avec Facebook une expérimentation de terrain inédite durant le 1er semestre 2019. Facebook accueillera prochainement une délégation de régulateurs français qui auront pour mission, avec les experts de la plateforme, d’élaborer des propositions conjointes, précises et concrètes sur la lutte contre les contenus haineux ou offensants."

 

Le discours

 

14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
La classe

C'est un numéro exceptionnel de Fenêtres sur cours que publie le Snuipp Fsu à l'occasion de son université d'automne (UDA). Cette année encore l'UDA a réuni un large éventail de chercheurs permettant une mise à distance des politiques et des discours ministériels. Le nuémro donne la parole à des spécialistes des neurosciences, à R Brissiaud qui décortique les nouveaux programmes, à Frédéric Saujat qui invite à reprendre le métier en main, à Sylvie Cèbe sur les apprentissages de maternelle etc. Un nuémro particulièrement riche à déguster page à page.

 

FSC 450

 

 

14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
La classe

Repérés par RIRE, les travaux d'Isabelle Le Brun, Marie-Line Bosse et Sylviane Valdois de l’Université Grenoble Alpes et de l’Université Savoie Mont Blanc publiés dans la revue Nouveaux cahiers de la recherche en éducation démontrent l'efficacité de la dictée guidée avec calque. Elles ont évalué, avec échantillon témoin , prétest et posttest, l'effet de cette forme de dictée où on propose une série de cases où doivent prendre place les lettres des mots. Les résultats sont nettement positifs pour les élèves faibles. " Pour conclure, cette étude montre que la réalisation de dictées guidées par les calques facilite les progrès des élèves de niveau moyen-faible en orthographe, même dans des conditions sans interaction ni discussion sur l’orthographe avec les autres élèves ou avec l’enseignant. Les dictées guidées par calque semblent donc être un outil intéressant à utiliser pour amener les élèves à un travail réflexif autonome sur leurs productions écrites, en complément d’autres propositions pédagogiques incitant à un travail métacognitif et à l’interaction entre pairs."

 

L'article

 

 

14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
Les disciplines

De bien jolis moments ! Je remplace une enseignante en Moyenne Section de Maternelle, seulement pour la matinée. Du coup, je mets en place des ateliers de manipulation libre pour ensuite faire un temps d'échange. Je propose aux enfants qui le souhaitent de garder leur production de côté pour la montrer aux autres après.

 

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14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Peut on utiliser un robot pour raconter une histoire ? C'est le projet de Laurent Vergracht à l'école Jules Verne de Maisdon-sur-Sèvre, présneté sur le site académique. L'enseignant a invité les élèves de CP à utiliser un robot pour reconstituer une histoire étudiée en classe avec Narramus.

 

Sur le site

 

 

14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
Les disciplines

"Je me suis amusée à plagier Narramus. Et quoi de mieux que cet album génial que j'adore, Une soupe 100% sorcière, comme support d'étude ! Je vous propose donc ma séquence "A la manière de Narramus" !", écrit Teacher Charlotte sur son blog. Elle propose un véritable guide à télécharger.

 

Sur son site

 

 

14/11/2018 à 07:25  |  (0 commentaire)
Par fjarraud , le mercredi 14 novembre 2018.

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