L'Expresso du 15 Novembre 2010 

 

Par François Jarraud

 

LE FAIT DU JOUR

Compétition et partage en débat aux Epsiliades…

ÉDITORIAL

Chatel : Une occasion perdue

LE SYSTEME

Le P.S. veut "refaire de l'Ecole le premier projet de la nation" l Les RASED en première ligne des suppressions de postes  l L'éloignement, nouvelle stratégie pédagogique ? l Sénégal : Le coût élevé de l'abandon scolaire l Dernier jour : Web 2.0 : Dites-nous où vous en êtes

L’ÉLÈVE

FNAREN : Ne pas confondre dépistage et prévention l Corrèze : Des iPads pour les collégiens et les enseignants.

LA CLASSE

Tice et conférences à Educatice l La didactique s'invite au Café de pédagogie vivante l Mercredi : Deuxième Salon de la pédagogie Freinet l Mercredi : Forum de l’Expérimentation à Paris.

ETABLISSEMENT PARTENAIRE

L'orientation à l'UPEC.

LA RECHERCHE

Réussir l'école... à Lalonde l L'Ecole, que s'agit-il d'y réussir ?…

CITOYENNETE

Maison de l'histoire de France ou de l'identité nationale ?.

LES DISCIPLINES

S.E.S. : L'Apses planche déjà sur le programme de terminale l Aérosols : 80% de la population mondiale exposée l Albert Jacquart aux mercredis de Créteil.

 

 

Le fait du jour

 

Compétition et partage en débat aux Epsiliades

Réunir 1500 enseignants durant trois jours, quel événement ! C'est ce qu'a réussi le Snep, le syndicat FSU des profs d'EPS, avec les Epsiliades, du 12 au 14 novembre, à Paris.

 

« Tout simplement, je suis un peu plus fière de mon métier » entame une enseignante Montpelliéraine. « Nous sommes des militants du quotidien, devant nos classes. En tant que professeur d’EPS, nous avons toujours à prouver, aux yeux de nos collègues comme aux yeux de l’opinion, que nous avons notre place dans la communauté éducative ». Et trois jours comme ça, ça ragaillardit et ça met du carburant dans le moteur. Son jeune collègue poursuit : « Nous sommes le nez dans le guidon, ces Epsiliades nous permettent de lever un peu les yeux. ». Et puis il y a le plaisir d’avoir croisé Villepreux (entraineur de rugby), Onesta (de hand) ou Barras, le récent vainqueur du championnat d’Europe de décathlon, de ceux qui aident à se battre contre le sport-business et le culte des héros.

 

La compétition mise en question… En ouverture des Epsiliades, une table ronde réunissait des sportifs de haut niveau, Stéphane Diagana et Romain Barras, et  des formateurs STAPS,  Maxime Travert et Philippe Liotard. Au centre du débat : la compétition. Si les sportifs parlent volontiers de la compétition contre soi-même, écoutons l'exposé peu banal de Philippe Liotard. Si pour lui l'organisation du sport produit plus d'exclusion que de performance, il invite à s'inspirer de l'exemple des Gay Games, qui repose sur l'idée opposée : privilégier l'inclusion. Décidément, les Epsiliades n'ont pas fini de nous surprendre.

Lisez la suite de ce reportage sur le blog spécial ouvert par le Café

 

 

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

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Chatel : Une occasion perdue

Certains donnaient Luc Chatel favori au poste de premier ministre. Finalement le nouveau gouvernement, qui ressemble tant à l'ancien, le  retrouve à l'éducation nationale, enrichi de la jeunesse et de la vie associative. Pour Luc Chatel, l'occasion perdue n'est pas tant de ne pas accéder à la tête du gouvernement. C'est peut-être de ne pas avoir quitté l'éducation nationale à temps.

 

D’une certaine façon l’année scolaire 2009-2010 fut pour Luc Chatel une belle époque. N’est-ce pas l’impopularité du ministre précédent qui mesure la popularité du nouveau maître ? Installé rue de Grenelle, Luc Chatel semblait protégé par le souvenir de Xavier Darcos. Les décisions les plus dures avaient déjà été prises. C’est Xavier Darcos qui avait eu la sordide idée de supprimer l’année de stage des nouveaux professeurs pour récupérer quelques milliers de postes, dilapidant ainsi l’avenir de l’Ecole pour sauvegarder un morceau du présent. Après le pourfendeur du pédagogisme, méprisant les instits « changeurs de couches », il était facile pour Luc Chatel de se présenter sous les habits de la tolérance et du respect. A l’arrogance et à la violence de Darcos succédait un ministre affable. L'homme du sérail cédait la place à un ministre travailleur qui, en un temps très court, s'est emparé des dossiers au point d'égaler les spécialistes.  Aussi, si Xavier Darcos avait réussi à faire l’union syndicale contre lui, Luc Chatel arrivait à s’entendre avec certains syndicats et même, et ce n’est pas rien, à obtenir au Conseil supérieur de l’éducation des majorités qu’aucun de ses devanciers n’auraient pu espérer. Si Luc Chatel avait été nommé par Nicolas Sarkozy pour apaiser les relations avec les enseignants et faire passer les réformes sans faire de vagues, en juin dernier, il apparaissait avoir parfaitement réussi. Le porte-parole du gouvernement avait même su passer entre les gouttes du discours xénophobe de cet été sans se mouiller...

 

Le destin a finalement rattrapé Luc Chatel à la rentrée. Il y a eu la publication des instructions adressées aux recteurs qui montrait à la fois une certaine dissimulation dans la poursuite des suppressions de postes et le refus de nombreux cadres de servir cette politique. Puis, le ministre a décidé de rogner les moyens des mouvements pédagogiques. Et là il se retrouvait dans le rôle que Darcos avait si bien joué quand Sarkozy, à Périgueux, appelait à la fin du pédagogisme. Enfin le budget 2011 a achevé d'enfermer le ministre dans des contraintes qui ferment l'avenir de l'Ecole et bloquent toute velléité ministérielle. Même les ambitions d'école numérique semblent envolées. Il était temps de partir.

 

La création d'un grand ministère de l'éducation et de la jeunesse pourrait soutenir de vastes ambitions. Mais la politique budgétaire imposée par l'Elysée le vide de ses moyens d'action. Elle va affecter gravement le service éducatif et mobiliser les électeurs alors que la réforme des retraites et les suppressions de postes ont réuni les syndicats et mobilisé les personnels.  Et la situation est peut-être encore pire en ce qui concerne la politique de la jeunesse, délaissée par le gouvernement précédent. Pour le ministre de l'éducation nationale tous les problèmes sont devant lui.

La composition du gouvernement

Le bilan économique du gouvernement Fillon

 

 

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Le P.S. veut "refaire de l'Ecole le premier projet de la nation"

Avec un temps de retard sur l'UMP, le Parti socialiste annonce son projet pour l'Ecole. Il sera débattu dans quelques semaines lors d'une convention nationale.

 

"Il ne suffira pas de réparer ce que la droite a cassé, mais de refaire de l'école le premier projet de la Nation et pas seulement son premier budget", affirment dans Le Monde du 12 novembre, trois secrétaires nationaux du Parti socialiste, Guillaume Bachelay, Pascale Boistard et Mehdi Ouraoui. Précédant le débat interne au P.S. ils lancent quelques propositions.

 

Revaloriser quoi ? "Les catégories populaires et les classes moyennes précarisées attendent de nous que soit revalorisé la condition des enseignants en réinventant avec eux leur métier et rétablie l'autorité du professeur", affirment-ils. Ils lient ainsi des questions bien différentes mais qui répondent sans doute à une interrogation commune : "nous devons tirer les leçons de l'expérience et comprendre pourquoi, lors des deux précédents scrutins présidentiels, nombre d'enseignants n'ont pas voté pour nos candidats".

 

Les fondamentaux. "Notre pays a besoin d'un grand plan national pour la lecture et les savoirs fondamentaux, renforcé par un corps volant de professeurs spécialisés à la disposition des élèves en difficulté. Priorité, donc, au triptyque lire-écrire-compter qu'il faut, à l'heure d'internet, enrichir du "cliquer". Ils proposent également de "limiter à quinze élèves chaque classe à faible réussite éducative, en ZEP (Zone d'éducation prioritaire) comme hors ZEP".

 

Aménager le temps scolaire. Alors que le débat sur le temps scolaire est lancé, les responsables PS restent sur une position prudente. "Autre condition pour réussir : agir sur le temps périscolaire et l'environnement des enfants. Cela suppose, par exemple, de développer l'éducation populaire, les activités culturelles, sportives ou citoyennes, les voyages scolaires gratuits et obligatoires. Cela passe par la création d'un véritable service public du soutien scolaire, en lien avec les collectivités territoriales, alternative à la privatisation rampante que constitue le commerce florissant des cours particuliers. " "Réinventer le métier" ne semble pas passer par la redéfinition du calendrier scolaire.

 

Poursuivre la montée scolaire. "Notre pays n'a pas besoin de malthusianisme universitaire, mais au contraire de permettre l'accès du plus grand nombre à l'enseignement supérieur, tout en y encourageant l'excellence", affirment-ils. Ils réclament 2% du PIB pour les universités françaises et " que les nouvelles technologies et les langues étrangères soient massivement présentes dans notre système éducatif".

 

A quelques jours de la publication des résultats de PISA, le PS se range également dans le clan des défenseurs des fondamentaux, sans entrer davantage dans les détails. Au moins a-t-il compris que les TIC en font dorénavant partie. Un projet plus précis et peut-être plus ambitieux sera-t-il défini lors de la prochaine convention du PS ?

Tribune dans Le Monde

Le projet UMP pour 2012

 

Les RASED en première ligne des suppressions de postes

Dans une nouvelle académie, les Rased vont faire les frais des suppressions de poste.

 

Rappelez-vous : début octobre, le Café annonçait que dans une académie de l'ouest, l'inspecteur d 'académie avait déjà classé les enseignants en Rased comme disponibles pour des remplacements, ce qui donnait à penser que, classés officiellement inutiles, ils seraient sacrifiés à la prochaine rentrée parmi les 16 000 postes qui doivent quitter le budget de l'éducation nationale.

 

L'intersyndicale du Val d'Oise (Snuipp, Se-Unsa, avec le soutien de la Fcpe, du Gfen, de l'Aren et de l'Icem) annonce la suppression de 43 postes de Rased à la prochaine rentrée, sur 293. "Ces nouvelles suppressions combinées aux diminutions drastiques des départs en formations spécialisées, condamnent, à terme, l'existence même des Rased", estime-t-elle. " Comment envisager que les moyens déjà insuffisants consacrés à la lutte contre l’échec scolaire se voient ainsi amputés, alors que les projets ministériels organisent en parallèle une augmentation du nombre d’élèves par classe ? Quel avenir préparons-nous pour ces élèves et pour notre nation si l’Ecole de la République faillit ainsi à ses missions – celles d’une éducation de qualité accessible à tous ?", interroge-t-elle. Elle lance une pétition, déjà signée par Rémi Brissiaud, André Ouzoulias, Brigitte Cosnard et Agnès Thabuy.

La pétition

Avec les RASED, défendre l’idée d’école démocratique

De l'extinction des inutiles dans l'Education nationale…

 

L'éloignement, nouvelle stratégie pédagogique ?

"L’éloignement, seul, peut difficilement servir de stratégie pédagogique. Surtout quand on en  choisit le point de chute sur l’opportunité d’un internat vide et non sur un projet d’insertion dument élaboré", écrit Viviane Youx, présidente de l'AFEF (association française des enseignants de français) dans la dernière Lettre de son association, dans une tribune qui fait allusion aux incidents survenus au collège de Craon (53). "Car la solution de l’éloignement semble avoir été bien peu assortie de son pendant indispensable : une "prise en charge différente...  Quel concepteur d’un "projet pédagogique et éducatif aménagé" aurait pu ne pas prendre en compte le choc qu’allait représenter, pour ces collégiens urbains, leur transplantation dans un univers aux repères fort différents ?"

 

Le résultat on le connaît : bagarres et agressions, expulsion d'une partie des élèves, justifications ministérielles. Les enseignants sont toujours en "retrait" et demandent à "remettre à plat le fonctionnement de l'ERS". Les parents retirent massivement leurs enfants. Ils viennent d'apprendre la fermeture d'un autre ERS dans la Manche.

La lettre de l'AFEF

 

Sénégal : Le coût élevé de l'abandon scolaire

"36 % des ressources mobilisées pour le primaire sont gaspillées parce qu'elles payent soit des années de redoublement, soit des années d'études d'élèves qui ont abandonné avant d'atteindre le niveau minimum nécessaire pour la rétention ultérieure des acquis scolaires", estime Wal Fadjri, un quotidien sénégalais, en se basant sur une étude réalisée par Salimata Faye sur l'abandon scolaire. Celui-ci touche plus de 10% des élèves. "L'abandon scolaire coûterait 16 milliards de F CFA à l'Etat. Mais surtout "les enfants qui n'ont pas terminé les cinq premières années de l'enseignement primaire, ont peu de chances de devenir des adultes alphabétisés".

Article du Wal Fadjri

 

Dernier jour : Web 2.0 : Dites-nous où vous en êtes

Facebook, Twitter, blogs, etc. : doit-on les réserver, pour le meilleur comme pour le pire, aux seuls élèves ? Ou peuvent-ils avoir une utilité pour les adultes, voir pour la classe ? La question sera posée à la table ronde organisée le 24 novembre par le Café au Salon Educatice.

 

Pour préparer cet événement, aidez-nous ! Répondez  à quelques questions sur vos habitudes informatiques personnelles et professionnelles. Cela ne vous prendra que quelques minutes pour participer à une enquête qui sera publiée sur le site du Café.

 

Attention ! Pour assurer le sérieux de cette enquête, son accès est réservé aux utilisateurs enregistrés sur le site. L'enregistrement est gratuit et sans risque publicitaire.

Pour accéder à l'enquête (utilisateurs enregistrés seulement)

Pour s'enregistrer

 

 

 

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FNAREN : Ne pas confondre dépistage et prévention

Réagissant au rapport Bockel, la Fnaren, qui réunit des enseignants rééducateurs, invite à privilégier la prévention au dépistage.

 

"La logique du dépistage vise à repérer précocement les conduites inadaptées en vue de les traiter", explique la Fnaren. "Cette approche présente des inconvénients : les réponses apportées, parce qu’elles se focalisent sur les conséquences et cherchent à faire disparaître les manifestations de la souffrance sans travailler réellement sur leurs causes, sont inefficaces dans la durée. De plus, elles figent les personnes dans une identité construite sur le sentiment d’incompétence, la mésestime de soi, l’opposition, voire la transgression. Les conduites inadaptées sont alors renforcées". Or, poursuit la Fnaren, "le respect des règles et la socialisation ne sont pas innés. Ils font l’objet d’apprentissages, étapes normales du développement de l’enfant. La prévention se base sur le postulat d'éducabilité et propose dès le plus jeune âge des dispositifs favorisant ces apprentissages, en lien avec les familles et les professionnels de l’éducation". C'est justement ce que font les Rased. "Il est devenu urgent aujourd’hui de permettre aux professionnels des RASED de continuer à faire leur travail et d’occuper pleinement leur place dans la prévention des difficultés à l’école, qu’elles soient scolaires ou comportementales."

La Fnaren

Le rapport Bockel

 

Corrèze : Des iPads pour les collégiens et les enseignants

"La communication numérique ne peut pas, ne doit pas remplacer la relation humaine, mais ceux qui sauront la maîtriser seront les mieux armés pour affronter le monde qui se dessine". François Hollande, président du Conseil général de Corrèze, justifie ainsi l'opération Ordicollège. "J'ai voulu que les Corréziens soient parmi les premiers à s'approprier les nouvelles technologies".  

 

Les 2 500 collégiens de 6ème du département de la Corrèze et leurs 800 enseignants vont tous bénéficier d'ici la fin de l'année d'un iPad. Le Conseil général avait aussi veillé à l'équipement des écoles en tableaux numériques.

Communiqué

 

 

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La classe

 

Tice et conférences à Educatice

De 24 au 26 novembre, réseaux sociaux, communautés, jeux vidéo et manuels numériques s'invitent à Educatice. Impossible de citer toutes les conférences prévues lors de ce grand salon professionnel. Voici un simple aperçu, à compléter en vous aidant du site d'Educatice.

 

Mercredi 24, le salon s'ouvre sur une conférence organisée par le Café sur les réseaux sociaux en éducation. Elle est suivie d'une présentation des projets  des grands constructeurs et d'une table ronde sur les jeux vidéo pour enseigner. L'après-midi, Pascal Charvet présente le webclasseur, le passeport numérique pour l'orientation de l'Onisep.

 

Jeudi 25, à 14h, une table ronde abordera les enjeux des ressources numériques pour le CDI, avec notamment Jean-Louis Durpaire. Au même moment, le Café animera une conférence sur le Plan numérique rural : retour d'expérience sur ce qui reste le dernier effort d'équipement piloté par l'Education nationale. A 15h45, il sera question de l'établissement du 21ème siècle avec notamment JY Capul (Dgesco) et R Fabre (ARF).

 

Vendredi à 9h30, la même Dgesco fera un premier bilan des manuels numériques via ENT.

Le programme des conférences

Demandez votre badge

Le blog ouvert par le Café sur le salon Educatec Educatice

 

La didactique s'invite au Café de pédagogie vivante

Sait-on bien de quoi on parle lorsqu'on évoque les notions de transposition, de dysfonctionnement, de dévolution, voire d'apprentissage ou d'évaluation dans le domaine des didactiques ? Comment ne pas confondre cette discipline avec la pédagogie ou la psychologie de l'éducation ? Relève-t-elle de l'épistémologie de l'enseignement ou des méthodes de développement de son efficacité ? Faut-il d'ailleurs parler de « la » didactique ou « des » didactiques, est-ce une catégorie ou une constellation de disciplines ? A toutes ces questions, le Dictionnaire  des concepts fondamentaux des didactiques d'Yves Reuter apporte des réponses éclairantes, en trois moments :   approche notionnelle, éclairages, problèmes et débats, qui mettent à jour leurs soubassements et leurs enjeux.

 

Le Café pédagogique vous invite à participer le mercredi 24 novembre à 17 heures au 3ème "Café de  la pédagogie vivante" en présence d'Yves Reuter au bar du Lucernaire à Paris. Venez partager avec nous ce moment d'intimité avec un auteur et discuter librement avec lui.

La présentation du livre

L'affichette à mettre en salle des profs

 

Mercredi : Deuxième Salon de la pédagogie Freinet

"Apprendre dans une classe apaisée, créatrice et coopérative. Les propositions de la pédagogie Freinet". Ce projet sera porté le 17 novembre 2010 de 9 heures à 18 heures à Paris par le groupe parisien de l'ICEM Freinet. Au programme des ateliers de pratiques et de réflexion, des présentations d'outils et une table ronde sur le thème "Faut-il former les enseignants ?" associant enseignants et parents.

Le programme

 

Mercredi : Forum de l’Expérimentation à Paris

La Mission innovation de l'académie de Paris, dirigée par François Muller, organise le 17 novembre un Forum de l'expérimentation. Avec une grosse ambition : réunir les enseignants qui se posent la question " Comment réduire l’écart entre ce dont je rêve et ce que je peux mettre en place ?" dans l'institution. F Muller propose des ateliers pour explorer ensemble des " scénarios pour une Ecole en mutation". François Taddei, auteur d'un rapport sur la créativité en éducation, animera avec ses doctorants la journée.

Le programme

 

 

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Etablissement partenaire

 

L'orientation à l'UPEC

La saison de l’orientation débute à l’UPEC ( Université Paris est Créteil Val de Marne). Afin de faciliter la transition secondaire-supérieure et dans le but d'une meilleure orientation des lycéens et de leurs familles, UPEC organise un petit déjeuner pour les parents d'élèves le samedi 20 novembre à 9h30. Autre rendez-vous : le 4ème Nocturne de l’Orientation, une soirée entièrement dédiée à l'orientation. Elle aura lieu le mercredi 1er décembre 2010 de 17h à 20h30.

Le petit-déjeuner

Et le nocturne

 

Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d'établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d'une lettre d'information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d'enseignement.

L'offre établissements

 

 

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La recherche

 

Réussir l'école... à Lalonde

Pendant trois jours le conflit des retraites, l'école elle-même, ont semblé s'arrêter. Du 22 au 24 octobre, l'université d'automne du Snuipp, à Lalonde (Var), a accueilli chercheurs en sciences de l'éducation, sociologues,  philosophes, historiens, artistes, écrivains, psys, et bien sur enseignants, dans un grand rendez-vous autour de l'école. Des noms ? J Berardin, M Duru-Belat, R Goigoux, S Tisseron, M Gauchet, F Dubet, A Giordan, E Beautier, B Suchaud, B Falaize, A Van Zanten, C Lelièvre, F Lorcerie, B Cyrulnik, C Forestier, P Meirieu, A Antibi, E Debarbieux, etc.

 

Bien sur, le Café en a rendu compte. Mais le Snuipp consacre à ce grand événement un numéro spécial de Fenêtres sur cours qui donne largement (96 pages !) la  parole aux intervenants. Chaque année ce numéro fait date car il réunit en un volume une sorte d'état de la recherche où vous pouvez ensuite puiser réflexions et analyses.

 

Si vous étiez à Lalonde, quel merveilleux outil pour se remémorer ces journées ! Si vous n'y étiez pas, ce numéro spécial est encore plus indispensable. Téléchargez-le !

Fenêtres sur cours spécial Lalonde

Dans le Café

 

L'Ecole, que s'agit-il d'y réussir ?

"Aujourd’hui, la réussite se réduit à éviter toute sortie sans qualification, quel que soit le parcours scolaire proposé. Ce colloque se propose d’interroger cette perspective réductrice à la seule obtention d’un diplôme". Organisé les 19 et 20 Novembre 2010 à l’IUFM de Grenoble, par l'association La bouture, qui milite contre le décrochage scolaire, à l'occasion des 10 ans du CLEPT (Collège Lycée Elitaire Pour Tous), le colloque réunira P Meirieu, D Glasman, A Hussenet, JY Rochex, D Lapeyronnie, des enseignants et parents membres du Clept ou de La bouture.

Le programme

 

 

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Citoyenneté

 

Maison de l'histoire de France ou de l'identité nationale ?

Que penser du projet de "Maison de l'histoire de France" ? S'agit-il de fédérer une offre muséographique ou de passer sous contrôle étatique l'histoire pour imposer une identité française ?

 

En janvier 2009, Nicolas Sarkozy annonçait à Nîmes son désir de voir s'ouvrir une Maison de l'histoire de France. " L'histoire de France, c'est un tout, c'est une cohérence. En général, on l'attaque par petit bout, les pages glorieuses, les pages un peu plus délicates, alors qu'on devrait l'affronter dans son ensemble. Aussi je souhaite qu'il y ait un musée de l'histoire de France... Il me semble que cette initiative renforce aussi l'identité qui est la nôtre, l'identité culturelle".

 

Depuis la polémique fait rage. Le personnel des Archives nationales, lieu finalement retenu, crie au pillage. "L’installation de la Maison de l’histoire de France sur ce site met aujourd’hui les Archives nationales en danger. La réalité, c’est qu’on veut capter la légitimité symbolique conférée à ce lieu", affirme la CGT. L'intersyndicale a déjà à son actif plus de 50 nuits d'occupation.

 

Cette opposition bénéficie du soutien de nombreux historiens qui s'inquiètent des utilisations de l'histoire par le président.  Ainsi Pierre Nora estime que le projet "aura beaucoup de mal à se remettre de son origine impure et politicienne", évoquant "l'ombre de cette funeste enquête sur l'identité nationale", véritable "péché originel". "En fait d'histoire et de rapport au passé national, peut-être Nicolas Sarkozy devrait-il se persuader que toute tentative d'utilisation instrumentale est vouée à l'échec. Il faut ou s'abstenir ou s'y prendre autrement", a jouté Pierre Nora. Jean-Pierre Rioux, un autre historien , s'est prononcé pour le projet. Il y voit " un lieu d'instruction publique où l'on pourrait au fond convoquer tous ceux qui répondent à la demande d'histoire dans ce pays".

L'avis du CVUH

Le rapport Lemoine

Le discours de Nîmes

La CGT archives

Sur Sauvons l'université

 

 

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Les disciplines

 

S.E.S. : L'Apses planche déjà sur le programme de terminale

L'Apses, association des professeurs de SES, va-t-elle prendre de vitesse la rue de Grenelle ? Hostile au programme de première imposé au terme d'une blitzkrieg par le ministère, l'Apses cadre déjà le débat sur le programme de terminale en consultant ses membres sur le programme actuel de terminale.

 

Jugé "globalement satisfaisant", le programme de 2002 est quand même jugé " comme étant d’un volume trop important pour permettre sa véritable appropriation par les élèves". Les enseignants souhaiteraient dégager du temps pour l'acquisition de compétences et de savoir faire. Ils demandent " la réduction du nombre de notions ou des indications complémentaires permettant de réduire le champ des chapitres".

 

Concernant l'évaluation au bac, les enseignants considèrent " que le programme doit préciser des problématiques explicites et que ces dernières doivent délimiter l’ensemble des sujets de baccalauréat. L’épreuve de dissertation apporte globalement satisfaction, mais les répondants notent que le dossier documentaire doit privilégier les documents factuels afin de mieux évaluer les compétences acquises par les élèves. En revanche, la QSTP pose problème pour une bonne moitié des répondants. Certains proposent de la transformer en une « note de synthèse », d’autres de la modifier en relâchant le lien entre travail préparatoire et question de synthèse. L’introduction d’une épreuve d’évaluation des capacités expérimentales n’est pas rejetée, mais les professeurs de SES ne se sont pas encore véritablement emparés de la question. Cette solution pourrait cependant rejoindre le souci manifesté par beaucoup de mieux évaluer les savoir faire acquis par les élèves".

L'étude

L'Apses dénonce le programme d epremière

 

Aérosols : 80% de la population mondiale exposée

Selon la Nasa, qui édite une carte des particules aérosols, 80% de la population mondiale vit dans des zones qui comptent plus de 10 microgrammes de particules par mètre cube d'air, limite fixée par l'OMS comme le seuil au-delà duquel la santé peut être altérée.

 

C'est en effet en Asie du sud et de l'est que les concentrations les plus fortes sont observées. Et il s'agit de productions industrielles. Viennent ensuite l'Afrique du nord et le Moyen-Orient où la cause principale est la poussière du désert.

Carte Nasa

 

Albert Jacquart aux mercredis de Créteil

"Il nous faut tenter d’imaginer une autre humanité capable de tenir compte de deux évidences : d’une part la nécessité d’une gestion collective et raisonnable des richesses que la planète nous offre, d’autre part la nécessité de rencontres pacifiques et fécondes avec nos semblables ; d’une part l’humanité dialoguant avec la Terre, d’autre part les humains dialoguant entre eux. » (…) «  À la question : À qui est confiée la planète ? La seule réponse est désormais : À tous les humains, y compris ceux qui ne sont pas encore nés." Le 1er décembre, Albert Jacquard parlera dans le cadre des mercredis de Créteil de "l'enseignement des sciences aux citoyens de demain".

Le programme

 

 

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Par fjarraud , le lundi 15 novembre 2010.

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