| | Rythmes scolaires : La refondation en panne ? | |
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| | SommaireC'est le premier obstacle rencontré sur la route de la refondation de l'Ecole. La promesse de réduire le nombre d'heures de cours par jour et d'articuler le scolaire et le périscolaire se heurte à la situation budgétaire et économique. Les communes ne veulent pas prendre en charge le coût financier de la réforme. Certaines ne le peuvent pas. Et cela créérait une inégalité flagrante entre les enfants. D'où la tentation de faire porter au maximum le poids du temps d'encadrement périscolaire sur les enseignants à qui on demande déjà de travailler une demi journée de plus... La tentation de repousser à plus tard la réforme ou d'en limiter la portée est bien tentante... | | | Pour le Snuipp, il faut prendre le temps de la pause..."On prend les devants pour éviter que ça tourne au vinaigre". Pour le Snuipp, qui saisit directement Jean-Marc Ayrault, la refondation s'égare. Le 15 novembre, Sébastien Sihr a présenté les résultats d'un sondage auprès de 24 000 enseignants du premier degré qui montre que les priorités de la refondation ne sont pas dans les rythmes scolaires. Le syndicat estime que, si l'Etat ne peut accompagner les communes dans la refonte des rythmes, il vaut mieux passer à autre chose... | | | Rythmes scolaires : "Message entendu""L'aide aux devoirs est décédée". C'est un des acquis de la longue journée de négociation avec le ministère qui a eu lieu lundi 12 au soir. Mardi 13, le Café pédagogique a publié au matin les principaux éléments de ce marathon de négociation. La conférence commune tenue le 13 par C Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa , et Vanik Berbérian, président de l'Association des maires ruraux de France, confirme que la crise est dépassée et qu'un accord est possible entre acteurs de l'Ecole. Mais beaucoup reste à faire... | | | Rythmes scolaires : Est-ce vraiment là que se joue la refondation ?C'est déjà la guerre froide. Syndicats, collectivités locales, ministre s'affrontent à propos des rythmes scolaires au primaire. Et on sait déjà que la question va monter plus haut que la rue de Grenelle pour être tranchée par JM Ayrault. Pourtant ce n'est pas sur la question des rythmes scolaires que se joue la "refondation"... | | | Rythmes scolaires : Enjeux et attentesLa question des rythmes scolaires peut-elle faire capoter la refondation ? Les déclarations se durcissent alors même que la réforme a été peu à peu allégée sur de nombreux points. Quels sont donc ses véritables enjeux ? | | | Y Fournel : "Le vrai enjeu de la refondation c'est une nouvelle coopération éducative"Dans un entretien accordé au Café pédagogique, Yves Fournel, personnage clé des négociations sur les rythmes scolaires, président du Réseau des villes éducatrices et maire-adjoint de Lyon en charge de l'éducation, justifie la position des collectivités locales. Pour lui, la pause méridienne doit s'allonger à 2h30 et l'Etat doit payer les frais liés au développement du périscolaire. Le vrai gain de cette réforme lui semble être dans le travail en commun longtemps attendu entre les élus municipaux et les professeurs des écoles. D'après lui, V. Peillon aurait indiqué un temps de périscolaire de 2h30 pour les enseignants et non de 2 heures. Il annonce une démarche commune des élus communaux auprès du Premier ministre. | | | Rythmes scolaires : Comment Blois se prépare au changement ?Quel sera l'impact de la réforme des rythmes scolaires sur une ville ? Et comment s'y prépare-t-elle ? C'est à Blois, une ville moyenne, que nous interrogeons la municipalité. Pour Yann Bourseguin, maire-adjoint à l'éducation, la réforme des rythmes scolaires "ça risque de coûter une fortune". Du coup, le calendrier est-il jouable ? | | | B. Suchaut : Rythmes scolaires : Une équation impossible ?"Le choix qui semble avoir été fait, qui est de conduire de considérer le temps scolaire comme indépendant des autres facteurs d’efficacité pédagogique, ne semble pas être une bonne solution. La réussite de la réforme nécessite donc de prendre du temps". Chercheur associé à l'IREDU, URSP (Vaud), Bruno Suchaut observe l'évolution du débat sur les rythmes scolaires. Pour lui, le débat fait fausse route et abandonne ses objectifs. La solution ? "Le principal levier qui permettrait de réduire les coûts est principalement l’objet même de la réforme, à savoir une réduction significative du temps scolaire journalier avec une répartition annuelle différente et une articulation entre temps scolaire et périscolaire différente". | | | Eléments pour un dossier...Rencontre avec une "dinde" : Anne Sophie, prof des écoles, refuse de faire les frais de la réforme. Les rythmes sont-ils vraiment adaptés aux enfants ? Pourquoi le consensus est-il si difficile ? | |
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| | SommaireV. Peillon a-t-il sauvé la refondation ? Si la crise des rythmes scolaires semble en voie de trouver une solution, les difficultés financières pourraient rattraper la refonte de l'Ecole. | | | Refondation : Le camp pédagogique fait pressionAlors que s'annonce la première table ronde entre ministère, syndicats, collectivités territoriales et mouvements d'éducation, le camp "pédagogique" publie un communiqué commun signé par la Fep Cfdt, le Sgen, le Snpden et l'Unsa Education, la Fcpe, l'Afev, le Crap, Education & devenir, les Francas, la Fespi et la Ligue de l'enseignement. | |
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| | | Sommaire"Le budget des établissements... est élaboré en tenant compte notamment du projet d'établissement, du contrat d'objectifs conclu avec l'autorité académique... ainsi que des orientations et objectifs fixés par la collectivité territoriale de rattachement". Le journal officiel du 28 octobre publie un décret en date du 26 qui reconnaît les collectivités territoriales comme cosignataire du contrat d'objectifs de l'établissement. Cette mesure répond à une demande des régions de voir les établissements soumis à des contrats tripartites. | | | Lycée de demain : L'Ile-de-France engage un plan de 10 ansRéduire les inégalités, développer le numérique, rééquilibrer l'offre scolaire : Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional, et Henriette Zoughebi, vice-présidente en charge des lycées, ont présenté le 13 novembre le Programme prévisionnel d'investissement (PPI) pour les années 2012-2022. A la clé plus de 2 milliards d'investissements et plus de 10 000 nouvelles places dans les lycées. | |
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| | | SommairePlusieurs décisions du Pacte national pour la croissance la compétitivité et l'emploi présenté par le gouvernement le 6 novembre concernent directement l'Ecole. | |
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| | | Sommaire"Ce régime doit être très rapidement réformé" écrit la Cour des comptes dans un référé rendu public le 31 octobre. | |
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| | | SommaireLe B.O. a publié les textes réglementant les mutations en 2013. | |
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| | Formation : Peut-on encore former les enseignants ? | |
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| | SommaireSi la "priorité" du gouvernement est l'Ecole, alors la priorité des priorités est certainement la formation des enseignants. Après les ravages de l'époque Darcos - Chatel, le nouveau gouvernement doit se poser la question des principes sur lesquels reconstruire cette formation. Et rien ne peut davantage l'aider que le livre de Pascal Guibert et Vincent Troger, "Peut-on encore former des enseignants", publié par Armand Colin. Un ouvrage facile à lire, excellemment informé, d'une grande liberté de pensée et qui présente les choix à faire au moment où le système éducatif est en difficulté et de plus en plus fragmenté. | | | | | | Formation des enseignants : Claire Pontais (SNEP FSU) : Pour une formation "intégrée" Catégorie un peu à part parmi les enseignants, les professeurs d'EPS bénéficient d'une formation spécifique qui associe étroitement les savoirs disciplinaires et la formation professionnelle. Claire Pontais, secrétaire nationale du Snep Fsu, le syndicat des professeurs d'EPS, précise comment son syndicat, qui dans le passé a largement contribué à nourrir l’organisation de la formation des professeurs d’EPS, se positionne sur les enjeux du débat sur la formation de tous les enseignants. | | | Formation des enseignants : Ouzoulias : "On nous propose un retour en arrière"Depuis septembre, de nombreux chercheurs réunis dans le GRFDE proposent un autre modèle de formation pour les enseignants. Que reprochent-ils aux Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE) projetées par Vincent Peillon ? Pourquoi défendent-ils l'idée d'une formation plus longue et mieux intégrée ? | | | | |
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| | | Avec Obama, l'Ecole publique remporte l'élection | |
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| | SommaireLes syndicats d'enseignants ont largement soutenu la candidature de B Obama et se félicitent de sa réélection. Défenseur de l'école publique, B. Obama est aussi le président qui veut chasser les "mauvais profs"... | |
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| | | Primaire : Le Snuipp met la question du métier en débat | |
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| | Sommaire"C’est d’une véritable discussion sur le métier d’enseignant prenant en compte le travail en équipe et les relations aux familles et aux partenaires dont l’école a besoin aujourd’hui", annonce le Snuipp. Le syndicat publie les résultats d'une enquête qui montre l'importance du travail personnel des enseignants. | |
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| | | Collège - Lycée : Les Etats généraux du second degré votent la méfiance | |
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| | Sommaire"On a un problème avec V. Peillon". Les 300 militants du Snes, Snep et Snuep Fsu réunis à Paris pour les "Etats généraux du second degré" le 25 octobre ont opté pour la construction d'un rapport de force avec le nouveau gouvernement. Une position qui reflète les déceptions et les peurs devant la refondation. | |
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| | | SommaireConférence « Enseignants entrepreneurs » organisée par Aide aux Profs au Salon Européen de l’Education samedi 24/11 de 10h à 12h15, au forum Condorcet - Aventure entrepreneuriale de Jean-Michel Lavallard, qui a créé une Sarl d’édition numérique. | |
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