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| | Agnès Florin : Retour sur la qualité de vie à l'école | |
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| | SommaireLe bien-être à l'école, mais pourquoi ? Les 1er e 2 juin, l'Université de Nantes a accueilli un colloque international consacré à la qualité de vie à l'école. En France, ce sujet doit encore convaincre alors que dans de nombreux pays c'est une mission classique de l'École. Agnès Florin, organisatrice pour le CREN de ce colloque, fait le point sur la situation en FRance au regard des recherches internationales. | |
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| | | Dossier : Les "Devoirs faits" confiés au service civique | |
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| | SommaireC'était prévisible. C'est maintenant confirmé. Le dispositif "Devoirs faits", imaginé par JM Blanquer au collège pour la rentrée 2017, sera confié en grande partie à "des milliers" de jeunes du service civique. Une initiative peu coûteuse mais sur laquelle les études jettent l'ombre de l'inefficacité. | | | Les devoirs c'est vraiment efficace ? Alors que JM Blanquer annonce la mise en place rapide du dispositif "devoirs faits", qui devrait accueillir au collège les élèves dans des études du soir, l'OCDE publie une intéressante étude sur le temps de travail des collégiens. Si l'on en croit l'OCDE, il n'y a pas de lien mathématique entre le temps passé au travail scolaire et le niveau obtenu. Et cela dépend en grande partie du temps consacré aux travaux d'après la classe. Pour l'OCDE ce n'est pas hors de la classe que l'on peut améliorer les résultats scolaires... | | | Un professeur engagé dans l'aide aux devoirs en REP +L'aide aux devoirs est un serpent de mer de la politique éducative. Comment gommer les inégalités entre les élèves que les parents peuvent aider et ceux qui ne trouvent aucun soutien à la maison ? Le nouveau ministre Jean-Michel Blanquer brandit le dispositif " Devoirs faits " - les collégiens rentreraient chez eux après des études dirigées, confiées à des jeunes en service civique, des retraités, des assistants d'éducation et quelques profs. Au collège Georges Rouault, l'un des 4 REP + à Paris, il existe depuis sept ans un dispositif d'aide aux devoirs. Instructif. | |
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| | | Concours Avenir métiers : Quand la Segpa l'emporte... | |
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| | SommaireIls ont gagné devant un lycée international. Les élèves de Jérôme Bouchain, professeur principal de la 3ème Segpa du collège Fontaine-des-Près de Senlis remportent le premier prix du concours Avenir métiers organisé par l'Onisep et l'Agefa Pme. Une belle victoire qui "brise le plafond de verre" des Segpa, estime J. Bouchain. Les élèves présentent une petite entreprise locale du textile. | |
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| | | Les humanités numériques : Un nouvel enjeu pour l’École ? | |
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| | SommaireLes « humanités numériques » envisagent le numérique comme notre nouveau milieu du savoir et comme objet d’étude à part entière. Avec quelles conséquences ? Pour nos pratiques de classe ? Pour la formation des enseignant.e.s ? Pour nos identités disciplinaires ? Le chantier, de réflexion et d’action, est ouvert à tous et toutes. On en trouvera ici quelques échos : des éclairages d’Elie Allouche, un récent séminaire dans l’académie de Créteil, un exemple de pratique réflexive par des lycéen.ne.s brestois.e.s, un mémoire de CAFFA de Françoise Cahen, des projets de recherches et des coopératives pédagogiques numériques lancées dans l’académie de Rennes… Par-delà l’interdisciplinaire, et si on osait la transdiscipline que les humanités numériques nous proposent d’explorer ? | |
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| | | Emmanuelle Vezia et Ketty Flandrina : Le smartphone pour scolariser les élèves | |
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| | SommaireLe smartphone ça peut rendre des élèves plus scolaires ? C'est le pari d' Emmanuelle Vezia et Ketty Flandrina, deux PLP qui travaillent ensemble au quotidien pour ramener des lycéens professionnels aux enseignements scientifiques afin qu'ils décrochent leur examen. Un travail fait de tâtonnements, de découvertes et d'amitié où le smartphone apparaît comme un sacré levier pour changer tout le monde. Surtout quand on le prend au sérieux. | |
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| | | Amélie Fleury : Raconter avec des robots ? | |
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| | SommaireTravailler avec des robots peut-il favoriser non seulement la capacité à programmer, mais aussi des compétences plus générales, par exemple créatives et narratives ? Professeure-documentaliste à Ornans, Amélie Fleury a mené une expérimentation en ce sens, en collaboration avec les professeur.e.s de français et d’arts plastiques de son collège. Des 6èmes se sont inspiré.e.s d'œuvres littéraires pour inventer des récits d'aventures : il s’agit de partir à la découverte d’îles imaginaires, qui sont cartographiées ; ces cartes servent alors de support à la rêverie, à une histoire, à un parcours programmé du robot Thymio. Bilan de ces narrations interdisciplinaires : « La programmation permet de découvrir l'envers du décor des mouvements et objets qui nous entourent. Elle permet du même coup de les questionner et d'avoir envie d'en devenir acteur. » | |
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| | | La France reste championne des fondamentaux | |
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| | Sommaire"D'abord et avant tout les fondamentaux". Dans son discours d'installation, le 17 mai, Jean Michel Blanquer a mis les fondamentaux comme la première priorité de l'École en les précisant : "Lire, écrire, compter, respecter autrui". Une injonction qui vient butter sur la réalité statistique. Selon Eurostat, qui vient de publier son annuel sur les temps d'instruction en Europe, l'école française est déjà celle qui accorde le plus de temps aux fondamentaux. | |
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| | | Brevet : Un examen pour rien ? | |
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| | SommaireC'est le seul examen que tous les jeunes français passent. Pourtant personne ne sait exactement à quoi il sert ni même si c'est encore vraiment un examen. Jeudi 29 une nouvelle session du brevet commence avec une nouvelle formule, encore plus compliquée. Pendant deux jours 833 000 jeunes parcourent le marathon du brevet et ses 9 heures d'épreuves... Mais tout ça pour quoi ? | | | Le brevet et les manipulations du LSUN L'administration manipule-t-elle le livret scolaire ? Ou les enseignants ? La validation des compétences dans le livret scolaire LSUN donnerait lieu à des tripatouillages de dernière minute selon le Snes de Créteil. Une accusation qui renvoie aux nouvelles conditions d'attribution du brevet qui font de l'évaluation des compétences la clé des résultats de l'examen et de l'affectation en lycée. Cela dans un second degré qui n'a toujours pas accepté l'évaluation par compétences. Problème... | |
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| | | Dossier : Blanquer annonce la dangereuse réforme du bac | |
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| | SommaireC'est le point le plus important de la réforme de l'éducation nationale promise par Emmanuel Macron. Et sans doute le plus délicat à mener. Interrogé sur France Culture le 5 juin, Jean-Michel Blanquer a juste évoqué la réforme du bac qui ne serait plus " une forme d'évaluation finale de l'élève", mais "un tremplin pour la suite de son parcours". Comprenez que la réforme du bac est liée à la sélection à l'entrée vers le supérieur. Un mot qui peut faire exploser les lycées. | | | Le SNPDEN veut réformer le bacPlus question de "remuscler" ou de "simplifier". Le bac, pour le Snpden Unsa, le premier syndicat des personnels de direction, est "un truc monstrueux qui ne sert à rien". Alors qu'une nouvelle affaire de fuite au bac venait de tomber, Philippe Tournier, secrétaire général, a dit le 22 juin tout le mal que son syndicat pense d'un examen perçu comme obsolète et néfaste. Le Snpden veut deux examens distinguant d'un côté la certification de fin d'études secondaires et de l'autre l'accès au supérieur. | | | Faut-il simplifier le bac ?Le 13 juin, le ministère présente la nouvelle édition du baccalauréat. Nouvelle et probablement dernière. Car 2017 verra probablement la dernière année du bac tel qu'il est établi depuis un demi siècle, avec une accumulation d'épreuves finales. Emmanuel Macron a promis la refonte du bac qui compterait nettement moins d'épreuves. Le 5 juin, Jean-Michel Blanquer parle de "remuscler le bac". N Vallaud-Belkacem évoquait en juillet 21016 la "simplification du bac". L'idée de réduire le nombre d'épreuves semble faire consensus. Pourtant elle pourrait avoir des conséquences néfastes. | | | Bac : De mauvaises réponses à de fausses questionsDe N. Vallaud-Belkacem à JM Blanquer, des Républicains à Terra Nova, la réforme du bac semble faire l'unanimité. Le projet présidentiel a été clairement annoncé durant la campagne. Et le Snpden, le 22 juin, a peut-être avec raison fait allusion à un consensus "entre syndicats antagonistes" sur ce terrain. Pourtant les projets avancés semblent pressés d'apporter des réponses à de mauvaises questions. Et on ne voit pas en quoi ils apportent des solutions pour permettre une véritable démocratisation des études supérieures. Alors que le gouvernement vante la modernisation économique et l'innovation technologique, c'est un grand retour en arrière dans l'accès aux formations supérieures qui semble se dessiner dans un grand élan réactionnaire. | | | Des pistes pour faire réussir les bacheliers technologiques et professionnelsAlors que le gouvernement prépare une réforme du bac qui pourrait mettre en place une véritable sélection à l'entrée dans le supérieur, reléguant les bacheliers professionnels et technologiques, il est intéressant de souligner que des voies de réussite existe pour ces jeunes. C'est ce que le Cnesco a montré lors de sa conférence sur l'enseignement professionnel. C'est aussi ce que devrait montrer un article de Gérard Lauton, maître de conférences à l'UPEC, dans un article à paraître en septembre dans la revue du Comité de réflexion Familles /École de la Peep. | | | Le bac est-il donné ? Faut-il supprimer le bac parce qu'il "ne sert à rien" ou parce que "tout le monde l'a" ? Alors que sont publiés ce matin les résultats du bac, gageons qu'en 2017 comme en 2016, le taux de réussite au bac devrait s'établir autour de 88% de reçus. Un résultat d'ailleurs très variable selon les filières. Au bac général, 92% des candidats ont été reçus en 2016, à peu près autant au bac technologique (91%) alors que le taux de reçus au bac professionnel était seulement de 82% . Ce diplôme est-il vraiment donné à tout le monde ? | |
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| | | Numérique : Bruno Devauchelle : L'école, un dogme immuable à l'ère numérique ? | |
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| | SommaireLes institutions internationales, OCDE, UNESCO en particulier évoquent régulièrement la nécessaire éducation des enfants. Le plus souvent cette éducation est associée de manière plus ou moins explicite au modèle de l'École quand elle n'y est pas réduite. Consacrant ainsi la scolarisation comme la seule forme d'éducation efficace on y trouve de multiples références à ce modèle allant jusqu'à l'imposer partout. L'accès offert à tous par Internet aux savoirs et aux autres humains ouvre une brèche dans ce dogme. Il ouvre une brèche dans l'accès au savoir mais semble-t-il pas dans la forme scolaire, même si le nouveau potentiel info-communicationnel la transforme. On l'aura bien compris, lorsque nous parlons d'éducation, nous considérons aussi toutes les formes de "transmission" qui s'opèrent dans une société et pour tous les humains quel que soit leur âge. | | | Bruno Devauchelle : Le numérique et le pouvoirQuel avenir aura le grand plan numérique initié en 2015 par le précédent pouvoir ? Quel sera l'avenir du numérique à l'école, si on lit certains écrits de membres du pouvoir qui se met en place ? Mais surtout, comment se construisent les décisions politiques qui vont ensuite tenter d'inonder le "terrain" ? Ainsi pourra-t-on évoquer la place des savoirs scientifiques, celle des groupes de pression, celle des amis politiques, celle des intérêts à court terme ou encore celle des "gens de cour", pour tenter de comprendre comment se prennent les décisions. Le monde enseignant attend beaucoup du pouvoir comme prescripteur et comme protecteur, en même temps, il souhaite pouvoir faire des choix au quotidien. Une position souvent ambivalente qui conforte le pouvoir et le rassure quant aux méfaits de leur aveuglement. | | | Bruno Devauchelle : Quelle place pour le numérique dans les fondamentaux ?On ne peut qu'être rassuré d'entendre parler, par les décideurs politiques, de l'école primaire, des fondamentaux, etc., comme priorité de l'éducation. Chaque parent, chaque adulte ressent intuitivement que la première partie de la vie est probablement déterminante pour la trajectoire qui va suivre. C'est pourquoi chacun de nous s'interroge sur les "bonnes manières" de faire pour donner le meilleur aux enfants. Quant aux fondamentaux on est toujours dans le questionnement : quoi, combien, comment ? Et il y a des domaines de connaissances qui frappent à la porte des fondamentaux avec plus ou moins de bonheur. Ainsi en est-il de l'informatique et du numérique qui depuis le début des années 1980 tente de trouver une place au sein du système scolaire. Il suffit de relire la trajectoire de l'informatique et celle du socle commun pour se rendre compte d'une étrange convergence... | | | Plus d'équipement mais nouveau fossé numérique aux États UnisLes enseignants américains ont plus de matériel numérique et d'accès Internet mais les usages n'évoluent pas voire la situation se détériore, note la revue américaine Edweek qui consacre un dossier aux dernières statistiques fédérales sur le numérique à l'école. | |
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| | Liberté d’opinion et restrictions Pour cette dernière rubrique juridique de l’année scolaire 2016/2017, nous allons étudier les limites à la liberté d’opinion que sont les obligations de secret professionnel, de neutralité, de discrétion et de réserve. | |
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