|
| | Le Guide du Web 2015 est sorti ! | |
|
| | SommaireRéalisé par les enseignants de l'équipe du Café pédagogique, Le Guide du Web s'adresse en priorité aux nouveaux enseignants... Mais pas seulement. | |
|
| | | Une nouvelle étude invite à réduire le nombre d'élèves par classe | |
|
| | Sommaire"Les politiciens devraient peser soigneusement l'efficacité d'une réduction du nombre d'élèves par classe". Une nouvelle étude, la troisième en un an, vient à nouveau démontrer l'efficacité de la réduction du nombre d'élèves par classe. Sa particularité est de venir d'un pays où on rend les enseignants seuls responsables de l'échec scolaire : les Etats-Unis. Son efficacité vient aussi du fait qu'elle est la 3ème en un an. Intéressée à la lutte contre les inégalités scolaires, l'éducation nationale peut-elle continuer à faire la sourde oreille ? | |
|
| | | Les devoirs et les inégalités scolaires | |
|
| | SommaireLes devoirs donnés à la maison sont bien un facteur d'accroissement des inégalités sociales de réussite scolaire, souligne l'OCDE dans un Pisa à la loupe. " Les devoirs représentent une possibilité supplémentaire d’apprentissage ; toutefois, ils sont susceptibles de creuser les inégalités socio-économiques dans les résultats des élèves. Les établissements d’enseignement et les enseignants devraient trouver les moyens d’encourager les élèves en difficulté et défavorisés à faire leurs devoirs. Ils pourraient, par exemple, proposer d’aider les parents à motiver leurs enfants pour qu’ils fassent leurs devoirs et offrir aux élèves défavorisés la possibilité de faire leurs devoirs dans un endroit calme lorsqu’ils n’y ont pas accès à la maison", déclare l'OCDE. | |
|
| | | DOSSIER : Enseigner après Charlie : La société ne respecte pas les valeurs que nous enseignons | |
|
| | Sommaire"On leur enseigne le respect, mais eux ne sont pas respectés à l'extérieur du lycée". Professeure dans un lycée multiculturel au Havre, Isabelle Baillleul Létang a partagé son désarroi sur la page Facebook du Café pédagogique après que deux élèves aient refusé la minute de silence. Elle s'interroge sur les raisons qui expliquent cette attitude. Et n'hésite pas à dénoncer le double langage de la société française. | | | ![](../../../SiteCollectionImages/3001151.jpg) Philippe Meirieu : Des rituels, oui… mais lesquels ?Dans le cadre de la "mobilisation de l'École pour les valeurs de la République", le ministère de l'É.N. demande de "rétablir" et "valoriser" les "rites républicains", de développer "la compréhension et la célébration des rites et symboles de la République : hymne national, drapeau, devise" ; il demande également que "les projets d'école et d'établissement comportent des actions relatives à la formation du citoyen et à la promotion de ces valeurs". Ces exigences – en fait, pas très nouvelles – posent, en réalité, plus de problèmes qu'elles n'en résolvent. À moins – et c'est ma crainte –qu'elles ne supposent le problème déjà résolu : on ne respecte, en effet, des rituels que lorsqu'on adhère aux principes qu'ils incarnent, ou bien parce que l'on craint une sanction, ou encore parce que, comme le souligne Eveline Charmeux, "il y a parfois une certaine jubilation à manifester les apparences de respect à l'égard de ce ou de ceux que l'on méprise" et dont on se moque intérieurement... | | | P. Meirieu : Pour que nos émotions soient vraiment démocratiques !L’émotion intense et collective qui s’est exprimée après les attentats de la semaine dernière a été saluée unanimement – ou presque – comme un sursaut humaniste et républicain. Massif et salutaire. Une manière de manifester sereinement et fermement notre attachement commun aux valeurs de la démocratie. C’était un acte politique fort. Il était nécessaire. Il doit rester dans les mémoires comme essentiel… Pour autant, il ne nous exonère pas – bien au contraire – ni du devoir d’inventaire, ni du devoir d’invention | | | Denis Meuret : Petites propositions pour diminuer la compréhension vis-à-vis des djihadistes dans nos écolesEn réponse à l’horreur d’assassinats commis au nom de l’islam par d’anciens élèves de l’école française, au désarroi d’avoir pu constater que, dans certains collèges, des élèves trouvaient à ces assassins des circonstances atténuantes, estimaient que Charlie Hebdo « l’avait bien cherché», la ministre de l’éducation, puis le Président de la République, en appellent à ce que l’école transmette mieux les « Valeurs de la République». Malgré la qualité de leurs discours, dont le mérite est de ne pas simplifier le problème, malgré la grandeur de ces valeurs, que, c’est vrai, les islamistes détestent, contre lesquelles ils tuent et qu’un premier réflexe est bien sûr de défendre, dans la rue et partout ailleurs, je voudrais interroger le fait de fonder sur la « transmission des valeurs de la république » la réponse de l’école au problème posé par la conduite de certains de ses élèves. | | | André Giordan : Check-list en 12 points pour implanter la laïcité à l’écoleA l'usage des enseignants, des (directeurs, inspecteurs) et décideurs (président, ministre, membres des cabinets). (Ré)instaurer la laïcité à l’école n’est pas « chose » simple ; ce sera même une épreuve de longue haleine tant il y a (aura) d’obstacles à dépasser, d’habitudes à outrepasser ou d’évidences à changer. Pourquoi ne pas le tenter… mais pas n’importe comment. | |
|
| | | Dossier : Enseigner la fraternité | |
|
| | SommaireLes événements de janvier appellent de nombreuses réponses. Certaines relèvent de l'organisation du système éducatif. On en trouvera la démonstration dans le Dossier Charlie du Café. Mais la pédagogie a aussi sa part. L'école peut favoriser l'apprentissage de la coopération, de la coopération, du vivre ensemble, toutes formule qui renvoient pour nous à l'idée de fraternité. En voici quelques illustrations. | | | Jean Houssaye : Peut-on éduquer à la fraternité ?" La fraternité ne peut pas être un lot de consolation ! " Jean Houssaye est professeur en sciences de l'éducation à l'Université de Rouen. Il a une solide expérience d'éducateur et de formateur aussi bien dans les structures scolaires que périscolaires. Pour lui, " Il est artificiel et contre-productif de mettre en place un programme, un lieu ou un moment de fraternité tout en continuant à fonctionner pour l'essentiel sur le formalisme, l'intellectualisme, l'individualisme et la déresponsabilisation scolaire et sociale". Alors rendre l'école plus fraternelle, comme on y réfléchit actuellement après les attentats de 7 janvier, n'est pas une mince affaire. "Vivre la démocratie à l'école, est-ce bien raisonnable ?" | | | S. Connac : Construire la fraternité en classeIl arrive d’entendre des enseignants, des parents, des animateurs se plaindre que la jeunesse ne respecte plus les règles. Ce n’est pas nouveau : « Les élèves n'ont cure de leurs professeurs, pas plus que de tous ceux qui s'occupent d'eux ; et, pour tout dire, les jeunes imitent les anciens et s'opposent violemment à eux en paroles et en actes. » (Platon, La République, 563 a). Mais construire une classe sereine et fraternelle est possible, quels que soient les élèves accueillis. Mais cela ne va pas de soi. Présenter les règles, les expliquer et aller jusqu’à faire signer, ne suffit malheureusement pas. De même qu’attendre que les élèves s’entraident naturellement. C’est ici que débute la pédagogie. | | | Apprendre à collaborer en maternelleMardi 20 janvier 2015, la grippe me permet de travailler dans de bonnes conditions. Il n’y a que 22 élèves dans ma classe petite et moyenne sections. Une journée « idéale » pour proposer aux enfants un jeu de société. C’est une activité qui demande la présence constante de l’enseignant pour un nombre réduit de joueurs, notamment avec les plus jeunes. | |
|
| | | SommairePourquoi organiser une conférence de consensus sur le redoublement ? Le ministère a publié en novembre 2014 un décret qui a pratiquement limité le redoublement aux demandes des parents en classe d'orientation. Le succès de la conférence, les 27 et 28 janvier 2015, montre que le Cnesco a eu raison de lancer le débat. Car la suppression administrative ne règle en rien la réalité tenace des réponses à apporter à des difficultés scolaires de tous ordres. Quand on parle du redoublement on pose sur la table tout ce qui fait le vécu de la classe : la difficulté d'enseigner à tous, la nécessité de maintenir l'ordre scolaire, l'attribution des moyens, l'organisation de l'Ecole... C'est ce que montrent la dizaine d'articles de ce dossier. | | | Le Cnesco interroge le consensus sur le redoublementLe Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco) ouvre le 27 janvier, avec l'IFé, une conférence de consensus sur le redoublement. Durant deux jours, spécialistes et praticiens témoignent du redoublement, de ses effets et des remèdes qu'on peut lui apporter devant un jury tiré au sort présidé par André Tricot. Alors que le ministère vient de publier un décret qui supprime quasiment le redoublement, le Cnesco cherche une réelle évolution des pratiques capable de répondre à une question "oubliée" rue de Grenelle : Une fois le redoublement supprimé que fait-on des élèves qui auraient redoublé ? | | | Qu'en pensent les enseignants, les parents et les élèves ? Et si le redoublement durait parce que finalement tout le monde y tient ? La proposition peut surprendre mais au final tout le monde l'aime le redoublement. Selon une étude réalisée par le Cnesco auprès de près de 6000 collégiens et lycéens, les élèves sont très majoritairement favorables au redoublement... Mais ils sont aussi bien placés pour connaitre ses effets négatifs. Une position ambivalente qui n'est pas éloignée de celle des enseignants et parents. Les professeurs se lamentent aussi sur le redoublement mais continuent très majoritairement à le juger utile. Les parents aussi. Comment expliquer cette ambiguïté ? | | | Comment utiliser l'argent de la suppression du redoublement ?La suppression du redoublement va-t-elle combler les voeux intimes des enseignants ? Le colloque sur le redoublement organisé par le Cnesco et l'IFé s'est terminé le 28 janvier par des questions sur l'utilisation des moyens libérés par une suppression du redoublement. Depuis des années des chiffres circulent sur le coût du redoublement. Pour le colloque l'Institut de Politiques Publiques (IPP) a réalisé une étude précise qui tente de modéliser les effets financiers de la suppression du redoublement. Et d'anticiper sur sa gestion. | |
|
| | | Numérique : Eidos 64 : Le numérique pour réinventer l'Ecole ? | |
|
| | SommaireOrganisé à Pau par le Département des Pyrénées-Atlantiques en partenariat avec l’Education nationale, le forum Eidos 64 a réuni des experts et des enseignants, de tous niveaux et de tous territoires, autour d’une question centrale : comment le numérique transforme-t-il le moment et le lieu des apprentissages ? Les échanges d’analyses et les partages d’expériences ont éclairé l’ampleur du chantier : le numérique invite à reconfigurer l’espace et le temps de l’éducation, à inventer de nouvelles pratiques et organisations scolaires, à relier plutôt que séparer, à nous libérer de ce qui nous enferme, qu’il s’agisse des murs de la classe, des grilles d’emploi du temps, des cloisonnements disciplinaires, des injonctions programmatiques, de nos représentations mêmes. Et si, pour mieux accomplir ses missions, l’Ecole se faisait un peu plus buissonnière ? Eidos 64 lui a assurément tracé de belles lignes de fuite… | | | Espace-temps : de nouvelles formes d’apprendre ?Pour Bruno Devauchelle, enseignant-chercheur à l’Université de Poitiers, le numérique dérange le monde scolaire et universitaire, amené à questionner ses modes habituels de travail et d’organisation : « de l’élève qui apprend à l’organisation apprenante, quel avenir de l’apprendre dans un monde numérique ? » | | | Face à l’explosion des savoirsDans une table ronde animée par Jean-Pierre Véran, Inspecteur d’académie honoraire, échangent Annie Côté, enseignante de français à Québec, Jean-Louis Durpaire, Inspecteur général honoraire, et Jean-Paul Moiraud, Directeur adjoint de la faculté de droit virtuelle à l’université Lyon 3. | | | Côté lettres : ouverture québécoiseAnnie Côté enseigne le français à l'école secondaire des Sentiers à Québec. Elle y met en œuvre des méthodes pédagogiques innovantes pour libérer, fortifier et stimuler les apprentissages. | | | Côté chiffres : pédagogie du big dataLaurent Bruneau, professeur de SES au Lycée Louis Barthou à Pau, Isabelle Martin, déléguée académique au CLEMI, et Christian Faitout, IA-IPR, animent un atelier sur une question encore peu explorée et pourtant cruciale : comment intégrer la démarche open data dans le cadre pédagogique. | | | De tous côtés : à sauts et à gambadesA travers plus de 50 ateliers, d’une discipline à l’autre et par-delà les disciplines, le forum Eidos 64 invite chacun à la circulation et au partage, des idées et des pratiques. | | | Pédagogie et révolution numériqueLe numérique va-t-il révolutionner l'Ecole ? Pas de "tsunami numérique" pour la Revue internationale d'éducation de Sèvres, mais la découverte des usages des TIC dans une dizaine de pays développés ou pas. En utilisant son incroyable réseau de correspondants, la Revue nous emmène en Corée du sud, en Ethiopie, aux Etats-Unis, en Australie , aux Pays-Bas comme en Argentine, pour ne citer que ces pays, assurant ainsi une vision de tous les continents. Elle dresse ainsi le portrait d'une extraordinaire diversité des usages et des pédagogies mobilisées avec le numérique. Cette diversité même montre que le numérique cherche encore partout sa juste place dans les systèmes éducatifs. | | | Que nous apprend le numérique sur l'évaluation ?Le numérique aurait-il pu amener l'Ecole à évaluer autrement ? Bruno Devauchelle rappelle l'approche révolutionnaire du B2i avec son évaluation par compétences déliée de toute discipline. Mais au final, la participation du numérique à l'évaluation, ce sont les logiciels de notes. Le constat est là. Même le numérique n'a pas changé l'évaluation traditionnelle... | |
|
| | | Dossier : Quand l'école virtuelle fait la preuve de son efficacité | |
|
| | SommaireL'école virtuelle va-t-elle bouleverser la donne scolaire ? En effet, une nouvelle étude publiée par Harvard Kennedy School démontre l'efficacité de cours donnés à distance au lycée. Basée sur l'étude de milliers d'élèves de la plus grande école virtuelle américaine, la Florida Virtual School, elle prend à contrepied l'idée souvent répandue que l'école virtuelle obtient de moins bons résultats que l'école traditionnelle. Alors est-ce la fin de l'école classique et des profs ? Pas vraiment. Mais aux Etats-Unis on entrevoit déjà des économies, des avantages pour les élèves et de nouveaux marchés pour l'enseignement à distance. | |
|
|
|
|
|