Ludovia se prolonge le soir, au café du coin. Une bière, un café, un armagnac ou un jus de fruit à portée de main, les participants sont conviés à réfléchir à l’école du XXIe siècle.

La terrasse est partagée avec d’autres clients qui dinent ou qui viennent boire un pot. Ils regardent d’un œil amusé et curieux la drôle d’assemblée. D’autant que l’assemblée n’est pas très discrète, munie de son tableau interactif. Partenariat oblige, une entreprise présente des outils numériques : TBI, boitier électronique et ardoise numérique.

Pour démarrer les débats, l’animateur recueille les questions que les participants souhaitent traiter. Les réponses arrivent, au compte goutte au départ puis plus fournies, timides, drôles ou réfléchies. Des idées fusant de l’assistance, trois thématiques se dégagent : la pédagogie, les murs et la gouvernance. Des groupes se constituent pour creuser les thèmes en quinze minutes et faire des propositions à l’assistance qui réagit et enrichit.

Le principe du Barcamp pourrait se résumer ainsi : un brainstorming dans un lieu incitant à l’échange et à la construction collective. Au talent de l’animateur et à l’implication des participants de faire la différence pour que la réflexion collective ne transforme pas le café du coin en café du commerce.

Au café du commerce, je pense nous avons échappé. Faute de temps sans doute, l’école dessinée est évasive, un portrait en creux rapidement esquissé, ouverte sur son territoire, modulaire et individualisée. Mais peu importe l’essentiel était ici dans la participation collaborative et l’échange ouvert. Objectif réussi puisque, preuve de cette ouverture, l’Ipad mis en jeu en fin de soirée par l’entreprise partenaire, a été remporté au tirage au sort par un pompier passé par hasard.

Les débats des journées à suivre affineront les plans de l’école du XXIe siècle et d’autres Barcamps permettront d’en discuter.