Listes complémentaires : blocage !
Ce qui bruissait depuis plusieurs semaines vient d’être confirmé par le Ministère aux académies : les recrutements de « listes complémentaires » du concours de recrutement de professeurs d’Ecole sont suspendus.
Chaque année, le ministère autorise les Recteurs à procéder au recrutement de listes complémentaires du concours pour pourvoir les postes qui deviennent vacants pour des raisons techniques (démissions, retraites, mise en disponibilité…). Ces personnes sont recrutées pour un an avant d’aller en 2e année de formation à l’IUFM. Il ne s’agit pas de dépenses non prévues, puisqu’un recrutement par ce moyen ne peut être fait que sur un support budgétaire existant.
Une nouvelle fois, le ministère semble donc préoccupé par les économies possibles, en n’affectant pas les dépenses sur des postes budgétaires décidées par le Parlement lors du Budget.
Plusieurs syndicats ont dénoncé l’an passé le fait en comparant le nombre de postes ouvert par le budget et le nombre de recrutements réels.
Sur le terrain, ce non-recrutement des listes complémentaires va donc laisser vacants des postes de remplaçants chargés de suppléer aux maladies et aux congés des personnels chargés de classe. Un bonne manière d’augmenter le nombre de journées sans classe…
A moins de faire appel aux personnels municipaux ?
Budget : l’enseignement spécialisé K.O.
Les 13 500 emplois supprimés touchent prioritairement les RASED, les TZR et les stagiaires. Le gouvernement a publié le 26 septembre le projet de loi de finances pour 2009. Il confirme le chiffre de 13 500 suppressions de postes dans l’enseignement scolaire public et privé, 6 000 dans le primaire et 7 500 dans le secondaire (dont 1 000 dans le privé).
Dans le primaire, le gouvernement annonce la création de 500 postes » pour faire face à l’augmentation du nombre d’élèves ». Mais parallèlement il supprime 6 500 postes qu’il promet de compenser en mettant en poste fixe 500 personnes mises à disposition d’organismes, 3 000 enseignants stagiaires et 3 000 maîtres des Rased (maîtres E et G). Ces maîtres « pourront au sein des écoles et dans le cadre de la nouvelle organisation de la semaine scolaire traiter au mieux et en continu la difficulté scolaire » nous dit le communiqué gouvernemental. Enfin 500 emplois administratifs sont envisagés pour les directeurs des futurs « établissement publics de l’enseignement primaire » que le gouvernement veut créer.
Dans le secondaire, le gouvernement annonce 600 nouveaux postes dans « les lycées difficiles ». Mais parallèlement 8 100 postes sont supprimés en ramenant sur poste fixe 1450 stagiaires, 1 000 mises à disposition et 3 350 remplaçants. « Une agence du remplacement sera créée afin de professionnaliser le remplacement et de permettre l’optimisation de celui-ci sur l’ensemble du territoire » nous dit le gouvernement. Enfin 2 300 postes sont supprimés grâce à » la prise en compte de l’évolution des effectifs d’élèves ».
Pour Bercy « l’ensemble de ces réformes permettra de maintenir le taux d’encadrement des élèves tout en redéployant les moyens vers les publics prioritaires (élèves en difficulté scolaire ; élèves handicapés notamment) ».
Rien n’est pourtant moins sur, particulièrement pour les enfants nécessitant un enseignement spécialisé. On peut douter que les 2 heures hebdomadaires d’accompagnement par des enseignants non formés compensent le travail des Rased. Ce sont les premiers touchés par le budget 2009.
Au total, 30 627 emplois sont supprimés dans la fonction publique d’Etat, l’éducation nationale étant le ministère le plus touché, suivi de la Défense (- 8250) et de l’Intérieur (- 2 953).
Document du Budget
Pétition unitaire pour les RASED
Une proposition de loi UMP demande la création des EPEP
La guerre des Epep va-t-elle reprendre ? Les Epep, établissements publics d’enseignement primaire, font l’objet d’une proposition de loi déposée par trois députés UMP.
Le texte prévoit la création obligatoire d’un EPEP dès 15 classes. Les communes pourraient en créer dès 13 classes en regroupant des écoles différentes. Les objectifs annoncés sont « assurer une plus grande mixité sociale en réunissant sous un même EPEP des écoles sociologiquement différentes » et « favoriser la mutualisation des moyens ».
En 2007, les syndicats, les parents de la FCPE et de la PEEP avaient manifesté leur opposition à la création d’EPEP. L’ANDEV, qui regroupe les directeurs de l’éducation des villes françaises, rappelle son opposition estimant que cette loi s’apparenterait à « un coup de force de nature à empêcher toute évolution de l’Ecole ».
Texte Andev et texte de la proposition
Déjà, en 2007…
Et en 2006…
Maternelle : Un discours en total décalage
» Il est certain que se servir de la scolarisation maternelle comme variable d’ajustement… va renforcer les inégalités sociales face à l’éducation ». Dans une tribune donnée au Café, Bruno Suchaut, directeur de l’IREDU et spécialiste des apprentissages en maternelle, analyse sévèrement le discours ministériel sur l’école maternelle. « Ce discours est en total décalage avec les faits et de ce que l’on connaît de l’école maternelle sur la base, d’une part de données comparatives sur l’enseignement préscolaire en Europe et dans le monde, et, d’autre part, des études françaises portant sur l’efficacité de l’école maternelle ».
Il rappelle « qu’en France, les recherches ont systématiquement relevé un lien positif entre la durée de fréquentation de l’école maternelle et la réussite des élèves à l’école élémentaire, tant sur le plan des acquisitions que sur celui de la qualité des parcours scolaires ».
Pour lui, « si les contraintes économiques sont aisément visibles dans les choix réalisés, les aspects qualitatifs ne semblent pas être une priorité dans les réformes engagées. La nouvelle organisation du temps scolaire à l’école primaire en est un exemple illustratif qui va à l’encontre des préconisations sur le respect des rythmes de l’enfant et qui apparaît aussi en décalage avec ce que l’on sait de l’efficacité pédagogique, notamment pour la prise en charge de la difficulté scolaire ». Bruno Suchaut a étudié de près l’impact de la maternelle sur le devenir scolaire des enfants et mis en évidence l’importance des apprentissages qui y sont faits.
Dans Le Monde, l’économiste Eric Maurin montre l’impact social d’une disparition de la scolarisation en maternelle. » Pour les mères seules, nous évaluons qu’offrir 100 places supplémentaires en maternelle à deux ans permet en moyenne le retour à l’emploi de 25 femmes supplémentaires. L’effet est plus particulièrement fort dans les régions où les assistantes maternelles sont rares. Supprimer l’école maternelle gratuite à 2 ans serait aujourd’hui une catastrophe économique pour des milliers de femmes et d’enfants pauvres ».
Article de B. Suchaut sur le Café
Le dossier Maternelle du Café
Article du Monde
L’impact du soutien scolaire vu par inegalites.org
« Proposer des mesures de soutien, même si elles ne sont pas complètement satisfaisantes, a le mérite de mettre en évidence un problème réel. Les inégalités – notamment liées à l’origine sociale des élèves – présentes dès l’école maternelle et qui s’accentuent à l’entrée au collège, ne se réduisent pas. Les fils de cadres supérieurs ont 2,9 fois plus de chances que les fils d’ouvriers d’avoir leur bac et 8 fois plus d’obtenir un bac S… » Le site Inegalités.org passe en revue les mesures d’accompagnement scolaire mises en place par Darcos.
« Ces mesures semblent aller dans la bonne direction même si elles ne touchent que la pédagogie. D’autres facteurs, dont notamment l’environnement familial, ne sont pas pris en compte, alors qu’ils influent grandement sur les résultats scolaires. Surtout, elles ne doivent pas masquer l’essentiel : l’enseignement le plus efficace est celui qui est dispensé au sein de la classe. Si l’on veut que l’école joue un véritable rôle dans l’égalité des chances, alors il faut revoir la façon d’enseigner, trop académique, les niveaux de classes, trop cloisonnés, et s’interroger sur les effets des évaluations constantes des élèves ».
Article Inegalites.org
24+ 2 = – 3000. CQFD
Depuis des mois, on ne parle que de ça dans les couloirs. Les inspecteurs ont beau jurer leurs grands dieux, on craignait le pire. Et l’information est tombée vendredi, avec les prévisions budgétaires : sur les 6000 emplois supprimés dans le primaire, 3000 seront des maîtres E, chargés de l’aide pédagogique, et les maîtres G, les rééducateurs, qui vont être « sédentarisés ». Sans euphémisme, ça doit vouloir dire remis face à une classe.
Les RASED, réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficultés, ont donc du plomb dans l’aile : seuls les psychologues scolaires subsisteront, chargés essentiellement de constituer les dossiers techniques pour la scolarisation des élèves handicapés.
La nouvelle est une bombe, à double titre : évidemment, parce qu’elle implique que les aides apportées aux élèves par les RASED n’auront plus lieu, mais aussi parce qu’elle signifie aux enseignants chargés de classe qu’ils seront de plus en plus seuls face aux difficultés, là où justement ils réclament de l’aide et du soutien pour faire face aux doutes du quotidien.
Corrélé avec la mise en place de la nouvelle organisation scolaire de la rentrée (deux heures de classe remplacées par deux heures de soutien), le message subliminal est donc clair : « pour les difficultés des élèves, débrouillez-vous ».
A un moment où la plupart des écoles rencontrent de grandes difficultés pour mettre en place ce soutien du « 24+2 », où le sentiment de désorganisation côtoie la tentation de tout envoyer balader, le ministre ne sous-estime-t-il pas le risque de faire exploser la cocotte-minute ? A Paris, le 19 octobre, on devrait pouvoir en mesurer plus précisément les premiers impacts.
SMA : les maires ne désarment pas
Xavier Darcos avait promis qu’il ne laisserait pas les maires résister au service minimum d’accueil (SMA) sans réagir. La justice vient de lui donner tort. Selon l’AFP, le tribunal administratif de Cergy a rejeté un recours du préfet de Seine Saint-Denis contre des maires qui n’avaient pas mis en place le SMA. Le tribunal estime que » eu égard d’une part aux contraintes entourant la mise en place d’un service approprié pour l’accueil des jeunes enfants, et, d’autre part, à la nécessité que les familles soient informées des modalités d’organisation du service avant l’heure d’ouverture des établissements scolaires (…), aucune mesure utile ne peut plus être utilement ordonnée ce jour pour contraindre le maire à assurer l’accueil des enfants scolarisés ». Pour le maire de Clichy, cette décision de justice « confirme l’impossibilité d’assurer l’accueil de jeunes élèves dans de conditions de sécurité satisfaisantes ».
C’est aussi ce qu’affirme l’Andev, une association qui regroupe les directeurs de l’éducation des villes françaises. Selon Claudine Paillard, sa présidente, un sondage réalisé par son association montre que si 17% des communes ne veulent pas mettre en place le SMA, plus de 40% déclarent ne le mettre en place que « dans la mesure du possible ». « L’intendance ne suit pas » ajoute C. Paillard. « On n’a pas trouvé hier dans les communes le réservoir de personnes compétentes disponibles au pied levé pour mettre en place l’accueil ».
Pour l’Andev, « on ne peut reprocher aux maires… de ne pas vouloir mettre en place un accueil avec des taux d’encadrement qui pourraient mettre la sécurité des enfants en danger ». Mais elle souligne surtout un paradoxe : « les maires, parce qu’ils ont, particulièrement depuis les années 80 pris toute la mesure de l’importance des politiques éducatives, parce qu’ils conduisent des projets dans ce secteur, et qu’ils ont des ambitions dans ce domaine, ne peuvent conduire des actions « paradoxales » .: tantôt aller vers la qualité, tantôt risquer l’insécurité. C’est bien ces enjeux là, liées à la question des compétences partagées qu’au final le texte sur le droit d’accueil et ses difficultés de mise en œuvre remet en avant ».
Dépêche AFP
L’Andev
Sur le Café, la grève montre les limites du SMA
La maternelle a bien des effets positifs
Faut-il développer l’enseignement pré-élémentaire ? Oui répond une étude de l’EPIC. Dans un pays, les Etats-Unis, où seulement 10% des 3-4 ans bénéficient d’une place en école maternelle, W. Steven Barnett propose une mise au point qui fait écho aux derniers propos tenus en France sur cette école.
Elle établit que l’enseignement en maternelle produit des effets durables sur le niveau scolaire. Ce sont les enfants des milieux défavorisés qui en tirent le plus de bénéfices. « Augmenter l’investissement public dans l’éducation pré-élémentaire pour tous les enfants peut produire de substantiels bénéfices éducatifs, sociaux et économiques » affirme W. Steven Barnett. De l’étude des différents programmes existants, il tire la conclusion qu’il faut privilégier des classes de petite taille et des enseignants très formés et bine payés.
L’étude
Les évaluations de CE1 et CM2 et la concurrence entre établissements
Xavier Darcos va–t-il convaincre les syndicats ? Après avoir annoncé que les résultats des évaluations nationales de Ce1 et Cm2 seraient communiquées publiquement, il déclarait le 2 octobre dans la presse qu’il n’y aurait pas de publication. Du coup, le Snuipp, « se félicite d’avoir été entendu sur ce point » tout en soulignant « de nombreuses inquiétudes » sur ce nouveau système d’évaluation : « la difficulté supérieure aux évaluations précédentes a-t-elle pour but de placer artificiellement des élèves en difficulté ? Le dispositif a-t-il été testé ? Est-il nécessaire pour connaître l’efficacité du système éducatif de faire passer ces tests à tous les élèves plutôt qu’à un échantillon représentatif ? ». Le Snuipp rappelle son opposition à la publication des résultats et annonce qu’il « examinera avec attention le protocole d’évaluation et la nature des épreuves dès qu’ils seront rendus publics ».
Le Se-Unsa estime que le danger de publication subsiste. » La publication des résultats de chaque école sera possible dans la mesure où ceux-ci seront communiqués aux parents. Les classements et, dans un contexte de désectorisation progressive, la mise en concurrence des établissements sont des risques qui ne sont pas écartés » écrit le syndicat. Pour lui, « nous sommes donc devant un système qui pourrait étendre à l’école primaire les palmarès des lycées et des collèges. Ces indicateurs deviennent des outils indispensables pour éclairer les stratégies individuelles de réussite scolaire des familles. Stratégies individuelles qui dynamitent la notion même d’institution scolaire et le projet collectif dont l’école devrait être porteuse ».
Le syndicat souhaite que l’éducation nationale renonce » aux grandes évaluations nationales bases de classement et de palmarès. Procéder à des évaluations bilan sur échantillon ».
Dans l’Expresso du 3 octobre
Salaires : selon le Snuipp des enseignants sont privés de GIPA
Le GIPA c’est la garantie individuelle de pouvoir d’achat, crée par le gouvernement pour limiter les hausses générales de salaire. Or, selon le Snuipp, les instits devenus professeurs des écoles ne bénéficient pas du Gipa et perdent de pouvoir d’achat.
Communiqué
Sur le Café le GIPA
Rodolphe Juge : c’était bien de intimidation
« Cette imputation ne me semble pas très claire dans cette procédure… et l’interpellation est un point encore moins clair ». Ces propos du procureur de la République ont mis un terme au procès intenté contre Rodolphe Juge pour « violences volontaires ». Arrêté le 3 avril lors d’une manifestation lycéenne, il comparaissait mercredi 24 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Celui-ci a suivi le procureur et l’a relaxé.
Pour la CGT, organisation où milite R. Juge, c’est « une victoire contre la criminalisation de l’action syndicale ». L’issue du procès démontre en tous cas la tentative d’intimidation. La CGT demande maintenant au recteur de lever la suspension dont il est victime.
Communiqué
Sur le Café
La CNIL s’oppose au relevé d’empreintes digitales dans les écoles
La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) s’oppose au relevé d’empreintes digitales dans un établissement scolaire. Elle rappelle qu’elle n’est pas hostile à la biométrie, mais « elle opère une distinction entre les techniques ayant recours aux empreintes digitales et les autres (contour de la main, réseau veineux, etc) ».
Pour elle, « contrairement au contour de la main, l’empreinte digitale est une biométrie à « trace ». Chacun laisse des traces de ses empreintes digitales, plus ou moins facilement exploitables, dans beaucoup de circonstances de la vie courante (sur un verre ou une poignée de porte etc.). Ces « traces » peuvent être capturées à l’insu des personnes et être utilisées notamment pour usurper leur identité. C’est pourquoi leur utilisation doit être strictement limitée et encadrée ».
Décision de la CNIL
Un Anti-manuel pour éviter les fautes d’orthographe
« Nos grammaires sont des illusions. Elles prétendent nous donner un savoir complet sur la langue, tel qu’il suffirait de connaître les règles pour les appliquer et ne faire aucune faute. La langue résiste aux efforts que font les académiciens comme les linguistes pour la décrire systématiquement ». Pourtant Pascal Bouchard nous propose un petit livre qui, en 64 pages seulement, prétend nous apprendre l’orthographe.
Avec quelle recette ? « On peut penser que la langue est un système cohérent, qui a sa logique… C’est une fois que vous en aurez compris les raisons que vous pourrez mémoriser les quelques notions et règles de conduite utiles à connaître, et respecter l’orthographe et la grammaire ».
L’auteur, Pascal Bouchard, sait de quoi il parle. Grand « fauteur » devant l’éternel, agrégé de français, devenu journaliste, il a du non seulement apprendre le sans fautes mais aussi l’enseigner à des collégiens et à des adultes.
L’orthographe obéit-elle toujours à des règles ? Est-elle toujours soumise à la logique ? Ce n’est peut-être pas si sur. Mais gageons que ce tout petit livre, qui inclut un cahier de leçons et d’exercices, pourra au moins obtenir du lecteur qu’il réfléchisse aux beautés de la langue et qu’il se réconcilie avec l’orthographe. Et ça ce n’est pas rien !
Pascal Bouchard, Anti-manuel d’orthographe. Eviter les fautes par la logique, Victoires Editions, 2008, 88 pages.
Arts
16 Octobre : La Grande Lessive
De la maternelle à l’IUFM (Amiens) et à l’université (grâce au service culturel du CROUS de l’Université d’Orléans-Tours), les différents établissements dédiés à l’enseignement prennent part à cette action. De la crèche (CHRU Lille) au foyer pour personnes âgées se sont également tous les âges de la vie qui sont représentés. La Grande lessive revient le 16 octobre.
L’idée est simple et s’adresse à tous. Il s’agit d’exposer, sur une corde et à l’aide de pinces à linge, une réalisation plastique sur un format A4 et de la signer au dos. Le matin, dans un lieu convenu, chacun accroche sa réalisation, le soir ou quelques jours plus tard, il la décroche. Entre temps les regards oeuvrent, des liens se tissent. La Grande Lessive est un moment fort à la fois de création artistique collective et d’échange et de motivation pour tous les acteurs d’un établissement.
La Grande Lessive est faite par tous : les services municipaux des communes et des villes, les médiathèques (Megève, Monaco…), les bibliothèques (Péage-de-Vizille…), les lieux dédiés à l’art (Château de Malpes), les centres sociaux et culturels, les associations (Ecrit Plume, Tous ensemble, Gener’action…)…
Déjà plus de 250 structures ont annoncé leur participation, du Nord à Tahiti, de Kuala Lumpur à Villiers le Bel (94).
La Grande Lessive
Sur le Café
Histoire des arts : premières ressources
Eduscol met en ligne les premières ressources pour enseigner l’histoire des arts au primaire, un enseignement nouveau fortement impulsé dans les nouveaux programmes. On trouvera sur le site ministériel une liste d’exemples d’œuvres, des pistes pour la mise en œuvre ainsi qu’une sitographie du ministère de la culture.
Sur Eduscol