« Nous croyons plus à la fréquentation précoce de l’écrit sous toutes ses formes qu’au déchiffrage pour atteindre ces objectifs. L’introduction de la littérature, de jeunesse ou patrimoniale, dès l’école maternelle et élémentaire, est essentielle pour préparer les futurs lecteurs du collège et du lycée. Nous avons assez insisté, depuis quelques années, sur la nécessité de fonder le sens d’un texte sur une analyse réflexive et non copiée-collée, une analyse systémique et non systématique pour croire que le déchiffrage décontextualisé soit la voie royale pour former de meilleurs lecteurs ». Viviane Youx, présidente de l’Association française des enseignants de français, prend position contre l’obligation de la méthode syllabique.
» La focalisation sur les méthodes est pour le moins étonnante, comme s’il suffisait d’introduire un antidote miracle et égalitaire pour effacer d’un coup de gomme les difficultés d’apprentissage ; les petits (et grands) Français auraient la chance, enfin, de tous savoir lire ! »
http://www.afef.org/blog/index.php/2006/03/06/26-quels-lecteurs-pour-quel-enseignement-du-francais