Par Blandine Raoul-Réa
Les CDI ont 50 ans
C’est par un hommage à Marcel Sire, qu’a été fêté le cinquantenaire de la création des « CDI » au lycée Janson de Sailly (Paris 16e) mercredi 27 janvier 2010. On a commémoré au sein de la communauté des professeurs documentalistes, des IPR EVS, des chefs d’établissements du lycée Janson de Sally, des chercheurs en sciences de l’information et sciences de l’éducation, un moment important dans l’histoire des CDI et de la pédagogie documentaire. Ce temps a aussi permis de mesurer le parcours de cette idée et des réalisations qui en ont découlé, des innovations, de la contribution au système éducatif, de l’effort fourni au Service des élèves.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2010/01/2010_MarcelSire.aspx
Henri La Fontaine
Ami de Paul Otlet, Henri La Fontaine a créé avec Otlet, l’Office international de bibliographie. Savoirs CDI retrace son parcours. Une première partie retrace chronologiquement sa carrière. Une seconde partie, avec des entrées par mots-clés, fait ressortir la place d’Henri La Fontaine dans la construction de la documentation. On s’arrêtera sur la magnifique idée du Mundaneum, évidemment…
http://www.savoirscdi.cndp.fr/index.php?id=401&tx_tt[…]
Histoire d’avenir
Quelles perspectives peut ouvrir le web 2.0 pour les blibliothèques et donc par extension les CDI ? L’ensemble des contributions à l’ouvrage permettent de se positionner avec les outils de la société du savoir mais aussi de réfléchir au choix et à la mise en place de ces nouveaux outils dans ses pratiques professionnelles.
Si on reprend la question développée lors de la journée d’étude de la BNF sur la lecture en janvier dernier (voir la Une de la rubrique CDI documentation de ce numéro 110 du Café Pédagogique), la question de la médiation est essentielle entre le fonds, l’information et le public. Il s’agit donc d’utiliser ces outils à bon escient pour permettre la sociabilité des usages ce qui devrait permettre aux bibliothécaires qui « s’adressent à des personnes qui refusent la prescription verticale de la bibliothèque dont le rôle est de trier… [de] trouv[er] des moyens de médiation indirects (Christophe Evans, sociologue, BPI).Il faut penser l’utilisation de ces outils dans deux directions : celle de la mutualisation et celle de la personnalisation tout en se préoccupant de la question du public (audience, productions attendues, modération, …). La question des communautés devrait quelque soit l’outil être soigneusement réfléchie. Le blog par exemple peut permettra la diffusion du catalogue, avec une notice pour chaque billet (c’est le cataloblog) mais il peut être aussi au service d’une communication institutionnelle ou encore diffuser une veille des professionnels vers leurs publics. L’avantage du blog est sa facilité de mise en place et une structure très simple. On ne peut prétendre à utiliser les interfaces numériques sans avoir pensé aux fils RSS tant dans leur production pour les visiteurs du site que dans l’utlisation des flux pour, en les agglomérant, donner un apperçu cohérent avec une fonction de veille. Les autres outils tels les wikis nécessitent un temps de construction avant la mise en place. L’utilisation des mashup fait rêver : interactivité, applications visuelles intéressantes, …
A chaque développement de ces outils, une introduction permet de bien comprendre son intérerêt et des exemples de mises en applications contextualisées dans le monde des bibliothèques sont présentés ce qui permet de lier avantages pour les professsionnels et usages envisageables pour les usagersappuant ainsi l’intérêt de la fonction de médiation.
La deuxième partie s’engage sur la piste ouverte des aspects « sociaux » du web 2.0 en commençant par les folksonomies et en poursuivant sur les usages spécifiques des réseaux sociaux en bibliothèques. Usagers constitués en réseaux certes, mais aussi catalogue et réseau… Une nécessaire réflexion, bien menée, est présentée dans un chapitre intitulé « De l’autorité à la popularité : de nouvleles formes de recommandations ? ». Olivier Le Deuff, y croise les usagers populaires, les usages professionnels.
Enfin la troisième et dernière partie ouvre sur une bibliothèque 2.0 dont le texte de présentation d’Hervé Le Crosnier montre qu’elle engage la société sur le partage du savoir, des connaissanes qui s’appuient sur le web sémantique et surtout qui n’oublient pas de prendre en compte la multiplicité des supports d’information comme le montrent les chapitres qui suivent et qui apportent un peu plus d’outils techniques pour gérer et mener une bibliothèque 2.0 dans son développement.
AMAR, Muriel, MESGUICH, Véronique, sous la dir. de. Le web 2.0 en bibliothèques : Quels services ? Quels usages ?. Editions du cercle de la librairie, 2009. 202 p.
34 euros
Compte rendu du Café Pédagogique sur la journée BnF : Crise de la lecture
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/lenseignant/documentation/Pages/[…]
Présentation du livre par l’éditeur
http://www.editionsducercledelalibrairie.com/detail.asp?SearchI[…]