Jeudi 30 janvier, le Conseil général du 93 renouvelle pour trois ans son programme d’accompagnement des collégiens temporairement exclus (ACTE). Ce dispositif modèle associe le rectorat , les villes, des associations et le département dans une optique de lutte contre le décrochage scolaire.
« Aucun élève ne doit être en rupture. Aucun ne doit être exclu pour qu’il puisse lui même se dire qu’en définitive c’est le système qui l’a mis de coté. Le rôle de l’Etat c’est de faire qu’aucun ne se sente exclu de l’éducation nationale ». En 2012, le candidat François Hollande avait visité l’association AFPAD de Pierrefitte qui participait déjà à l’accueil des élèves exclus avec le soutien du Conseil général du 93.
Créé en 2008 et étendu maintenant à 26 communes, le programme ACTE permet une prise en charge éducative des élèves exclus de leur collège par des adultes qualifiés dans un lieu d’accueil dédié. Il vise à faire comprendre la sanction par le jeune et à préparer son retour au collège. Pour cela il mobilise aussi le personnel de l’Education nationale. L’Etat s’engage donc à ce qu’un lien soit assuré entre le collège (sa CPE en général) et l’association d’accueil, à ce qu’un enseignant devienne le tuteur du collégien pour assurer un suivi pédagogique. Le département apporte un financement aux associations d’accueil à hauteur de 500 000 euros.