Par Lucie Gillet
Le serpent de mer des évaluations
Vues par l’UNSA
En octobre 2011, le ministère proposait un système de détection des enfants « à risque » avant de faire machine arrière. Selon le Se-Unsa, de nouveaux outils d’évaluation seraient déployés… « Il s’agit désormais de mettre à la disposition des enseignants de maternelle une banque d’outils sans caractère obligatoire », explique le Se-Unsa. « Ces outils doivent permettre une évaluation diagnostique (un « repérage », dans la nouvelle terminologie du ministère) et des ateliers de remédiation dans trois domaines : maîtrise de la langue, mathématiques et compétences transversales. » Pour le moment ces outils se limitent à ceux du programme « Parler » de M Zorman, déjà à l’origine de la précédente affaire. Pour le ministère, selon le se-Unsa, « les enseignants, armés de ces outils performants pour l’aide personnalisée, n’auront plus besoin de l’intervention des enseignants spécialisés. «
Communiqué
http://www.se-unsa.org/spip.php?article4218
Projet de fichage
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/leleve/P[…]
La vigilance toujours de mise pour le SNUIPP
S’il est publiquement affirmé l’abandon des catégorisations « à risques, à haut risque » par le Ministère,celui-ci publie cependant des « outils » à destination des professionnels pour « identifier les difficultés des élèves puis mettre en place les aides correspondantes, notemment sur le temps d’aide personnalisée ». Le SNUIPP rappelle que « mise à disposition » ne signifie pas obligation, le syndicat rappelle également que M. Zorman, initiateur du programme « Parler Bambin » de Grenoble dont ces outils s’inspirent, indique que ces outils « ne peuvent faire l’objet d’une simple prescription mécanique ».
En l’occurence, si disposer d’outils est un plus, elle ne doit pas se « substituer à l’expertise des enseignants des RASED »… vigilance est mère de sûreté pour le SNUIPP.
Communiqué
http://www.snuipp.fr/la-vigilance-toujours-de-mise
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