Ces tests présentés ici sont le fruit du travail de l’équipe « Pédagogie différenciée-arabe » (INRP 1981-1991) et ont été publiés dans le premier rapport de recherche (1981-1984) de cette équipe. Pour l’essentiel, les considérations qui suivent sont une reprise de ce qui est dit dans ce rapport, aujourd’hui introuvable.
Il s’agit de tests d’évaluation formative, conçus dans le cadre d’une pédagogie différenciée. Ils s’adressent à des élèves de collège (LV1). Le professeur propose à ses élèves « des aides diversifiées pour comprendre le texte » et indique clairement à tous la « règle du jeu », sous forme de fiche de consignes. « Les élèves sont amenés à faire une autoévaluation pour le choix de l’aide qu’ils demandent éventuellement. Connaissant le barème, ils essaient d’éviter deux écueils :
– perdre des points en se surestimant, puisque la non-compréhension du texte est fortement sanctionnée
– ou ne pas en gagner assez en se sous-estimant et en demandant d’emblée une aide dont un peu de réflexion aurait permis de se passer » (Rapport INRP, p. 45-46).
« Chaque élève reçoit deux notes. La première rend compte de sa performance par rapport au niveau maximal qu’il se juge lui-même capable d’atteindre (en fonction de l’aide et des exercices choisis). La deuxième le situe dans la classe par rapport à un niveau théorique défini en fonction du programme » (Rapport INRP, p. 47).
La correction, contrairement à celle de bien des contrôles, donne lieu à des échanges fructueux, à des explications complémentaires, des révisions, ainsi qu’à une relecture des textes (souvent partiellement mémorisés spontanément par quelques élèves), et à une production orale intéressante. Ainsi, des élèves qui, à l’écrit, ne se sont pas aventurés dans la rédaction (par manque de temps, de vocabulaire, ou peur de faire trop de fautes…) ont des idées fort originales qu’ils expriment très correctement lors de la correction.
L’évaluation ainsi menée n’implique pas nécessairement une organisation du travail de la classe par groupes de niveaux. Mais elle remplit deux fonctions :
– en début d’année, le professeur qui prend en charge des élèves qu’il ne connaît pas peut adapter son enseignement à sa classe, en tenant compte des résultats globaux et/ou individuels ;
– en cours d’année, les élèves apprécient de pouvoir mesurer leurs progrès individuels dans chaque domaine, et la progression générale du groupe-classe.
Ces tests s’avèrent très utiles sur un point précis. Comme il existe généralement une seule classe d’arabe dans chaque établissement, on ne peut faire aucune comparaison entre classes. Avec les tests, il est possible de comparer les résultats des mêmes classes dans des établissements différents. Le jugement porté sur le niveau en arabe de la classe peut devenir moins arbitraire.
http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/langue-arabe/testsevaluation_inrp.htm
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