L'actualité de la semaine (du 30 mai au 3 juin 2022) 

Pap Ndiaye, nouveau ministre

Macron lance avec Ndiaye son projet éducatif à Marseille

Emmanuel Macron et Pap Ndiaye se rendront à Marseille le 2 juin pour une visite sur le thème de l'éducation. La première sortie publique de Pap Ndiaye sera très symbolique. Elle se fera avec E. Macron et pour appliquer une politique voulue par l'Elysée et mise en oeuvre par son prédécesseur. Emblème du macronisme, le projet "Marseille en grand" en marque aussi les limites. Sur le terrain il a du accepter de nombreux accommodements. Sur le plan des idées, ce n'est qu'une résurgence d'un vieux projet conservateur. La "refondation" de l'Ecole annoncée par E Macron est un voyage dans le passé...

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Les Job Datings  et Marseille

Alors qu'Emmanuel Macron arrive à Marseille pour accélérer le nouveau management du système éducatif, il n'est pas inutile de réfléchir au nouveau phénomène des job datings. Paul Devin le fait et il voit dans ces "job datings" une évolution du métier enseignant en promouvant le modèle de l'enseignant contractuel de passage dans ce métier. Ces jobs datings sont l'évolution normale du Nouveau Management Public comme le Café pédagogique l'annonçait dès 2017. Partout où il a triomphé on assiste aux mêmes tensions sur le recrutement et au final au recrutement à la baisse des enseignants. Une réalité à rappeler ce 2 juin.

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Emmanuel Macron dévoile à Marseille son plan pour l'Education

"Ce qu'on a lancé (à Marseille) c'est retrouver le sel de l'école républicaine". En visite dans une école marseillaise qui participe à l'expérimentation de "l'école du futur", Emmanuel Macron a précisé son projet pour les enseignants et l'école devant Pap Ndiaye. La revalorisation aura une part inconditionnelle et une part liée au "nouveau pacte". Une heure et demi de maths sera proposée à la rentrée aux lycéens de première qui le souhaitent. Le président veut mettre "de la flexibilité" dans le système et "généraliser" l'expérimentation marseillaise des postes avec ses postes "à exigence particulière".  Un nouveau pas dans la déréglementation s'annonce.

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Stéphane Crochet : "On est encore et toujours dans le flou"

Secrétaire général du SE Unsa, Stéphane Crochet réagit aux déclarations d'Emmanuel Macron à Marseille. Pour lui il s'agit d'annonces politiques plus que de véritables décisions. Le président de la République entretient le flou sur ses projets.

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Le Snuipp réfute nettement le plan Macron

" Ce projet remet pourtant en cause gravement les principes égalitaires qui fondent l’école républicaine", estime le Snuipp-Fsu dans une déclaration du 2 juin. " Si les écoles en éducation prioritaire bénéficient de davantage de moyens, c’est dans la logique de donner plus à celles et ceux qui ont moins au vu de critères objectifs comme les catégories socio-professionnelle des familles. Ce n’est pas le cas pour ces 59 écoles où le seul critère est la rédaction d’un projet “innovant” et dont 21 ne sont même pas en éducation prioritaire. Ces écoles bénéficient pourtant chacune d’un quart de décharge de direction et d’une partie de la dotation spécifique de 2,5 millions d’euros attribuée en fonction de leur projet sans clé de répartition définie. Pendant ce temps, la grande majorité des écoles en éducation prioritaire n’obtient aucun autre moyen supplémentaire.. Au sein de ces 59 écoles, le recrutement se fait désormais sous forme de poste à “exigence particulière” avec une commission où siège le ou la directrice et un ou une adjointe de l’école. Un fonctionnement qui déroge au système égalitaire de nomination jusqu’alors à l’oeuvre d’autant que ces postes ne demandent pas de spécificité... Cette expérimentation est à la fois une application avant l’heure de la loi Rilhac qui entend instaurer une forme de hiérarchie au sein des écoles et la fuite en avant du modèle des “contrats locaux d’accompagnement” qui contractualise l’octroi de moyens supplémentaires et débouche sur une école à plusieurs vitesses. Sa généralisation entraînerait une mise en concurrence des écoles pour l’attribution de moyens, le démantèlement du système de nomination des personnels, la création d’un nouvel échelon hiérarchique et ouvrirait la voie à une possible adaptation locale des contenus scolaires… C’est cette feuille de route que vient de tracer aujourd’hui le président au nouveau ministre de l’éducation. Le SNUipp-FSU réfute totalement cette vision de l’école".

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Maths : Les associations scientifiques contre l'arbitrage d'E Macron

" Les mesures visant à ajouter 1h30 dans l'enseignement scientifique du tronc commun, en 2022 ou en 2023, sont inadaptées pour répondre aux problèmes soulevés par la réforme", estiment les associations mathématiques et scientifiques, dont l'Apmep, l'Udppc, la CFEM, Femmes & mathématiques et la SMF. "Elles contreviennent aux objectifs d'une formation mathématique pour tous et toutes à la hauteur des besoins de la société et des aspirations des lycéennes et lycéens. Permettre le temps de la réflexion et la mise en place d'un groupe de travail regroupant les différents acteurs compétents pour proposer des solutions pérennes pour la rentrée 2023 est la seule solution satisfaisante actuellement". Les associations demandent au ministre, dans une lettre du 2 juin, de " surseoir à toute mesure prise à la hâte et de recevoir sans délai, avant toute prise de décision définitive, une délégation des sociétés savantes et associations de professeurs".

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Marie-Aleth Grard : L'Ecole doit inverser ses priorités

"Au moment où la politique sur l’école va peut-être prendre de nouvelles orientations, souhaitons que cette politique regarde l’école non par le haut, par ce qui fait l’excellence de l’École française, mais par le bas, par là où l’École est défaillante". Présidente d'ATD Quart Monde, Marie Aleth Grard trace des pistes pour faire évoluer l'Ecole.

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JP Delahaye : L'autonomie des établissements n'est pas une idée neuve

Réagissant à l'actualité, JP Delahaye rappelle les difficultés que rencontre l'école française à donner de l'autonomie aux écoles et établissements. Car l'idée remonte au 19ème siècle. " Pourquoi la mise en œuvre effective de l’autonomie a-t-elle été si longue ? Probablement, c’est mon hypothèse, parce que l’autonomie n’a jamais été au fond une demande venant du terrain, en tout cas pas exprimée en tant que telle par les enseignants et leurs représentants. Cela a toujours été une démarche venant du ministère, une autonomie décrétée en quelque sorte", écrit-il. Parmi les obstacles à l'autonomie, outre les marges budgétaires, il cite "l'absence de démocratie interne à l'établissement contraire au principe même d'autonomie". La loi Rilhac vient justement de supprimer les petites républiques des professeurs des écoles...

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Pap Ndiaye, le ministre qui doit faire ses preuves

Arrivant après JM Blanquer, Pap Ndiaye est accueilli avec soulagement par les enseignants, sensibles également aux qualités intellectuelles de leur ministre. Pour autant, l'entourage du ministre envoie plutôt l'image d'une continuité avec le ministre précédent et d'une fidélité au programme présidentiel. De quelle marge de manoeuvre disposera Pap Ndiaye ?

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Pap Ndiaye : Une nomination au risque assumé selon C. Lelièvre

" Cette nomination est donc vraiment exceptionnelle et comporte manifestement un risque, qui a dû être calculé. On peut en particulier formuler l’hypothèse que la trajectoire, les travaux et les positions argumentées et mesurées de Pap Ndiaye sur certains sujets sensibles ayant à voir avec les « valeurs républicaines » (et donc avec l’objectif majeur de « refondation de l’École », à savoir « forger des esprits républicains ») ont pu jouer un rôle majeur, voire décisif. Il devait être clair, pour Emmanuel Macron, qu’il ne s’agissait pas de mettre en œuvre une ligne portée par des personnalités s’en prenant à tout va à « l’islamo-gauchisme », au « séparatisme » à la « cancel culture » voire au « wokisme ». Et, sur ce plan là, Pap Ndiaye peut apparaître comme un garant de sérieux, d’équilibre et de fermeté quant aux « valeurs républicaines » ; en tout cas aux yeux du président de la République nouvellement réélu", explique Claude Lelièvre dans un entretien donné à The Conversation. Pour lui la marge de manoeuvre personnelle du ministre existe. " Les ministres de l’Éducation nationale peuvent avoir, sous la Ve République, une marge de manœuvre effective s’ils se concentrent sur quelques dossiers décisifs, sans se disperser, et qu’ils ont pour cela un ferme soutien du chef de l’État – en l’occurrence, pour Pap Ndiaye, il s’agira de renouer le dialogue, apaiser les esprits et s’investir sur la question de « forger des républicains »."

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Trois nominations au cabinet de Pap Ndiaye

Thierry Le Goff est nommé directeur adjoint du cabinet de Pap Ndiaye. Agrégé d'histoire  il est passé par l'ENA en 1995 et a été directeur des ressources humaines du ministère de l'éducation nationale de 2007 à 2009 avant d'être nommé directeur général de l'administration et de la Fonction publique de 2015 à 2020. Julie Benetti est nommée conseillère sans affectation particulière. Ephémère rectrice de Corse elle a surtout dirigé le pôle éducation de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron. Pierre Gael Bessière est nommé chef adjoint de cabinet. Il était chef de cabinet de la ministre du logement.

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Politique ministérielle

Parcoursup : L'urgence à rétablir les droits des jeunes à choisir leur avenir

" Forcés d’accepter un numéro de place dans une file d’attente pourtant en grande partie artificielle, la nouvelle procédure fait porter (aux élèves) la responsabilité de voir les portes de certaines formations se fermer, et d’échouer à intégrer la filière de leur choix. Cette culpabilisation des familles est le prix d’un autre échec : celui du service public à saisir l’opportunité d’une augmentation du nombre de bacheliers pour affronter les défis auxquels notre société fait face, en ouvrant davantage de places dans l’enseignement supérieur public pour garantir à chacun.e une place dans la filière de son choix". Analysant le fonctionnement de Parcoursup, le collectif "Nos services publics" remet en question les bases même du nouveau système de tri des bacheliers. En supprimant la hiérarchisation des voeux par les jeunes, Parcoursup les soumet à une logique de classement qui piétine leur droit à décider de leur avenir et qui pervertit la relation pédagogique au lycée. Tout cela sans avoir des meilleurs résultats d'entrée dans le supérieur et à un coût estimé à 100 millions rien que dans l'enseignement secondaire. Le collectif demande le retour au droit de choisir et en conséquence à un effort budgétaire pour les universités.

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Comment démocratiser l'accès aux grandes écoles ?

" Les inégalités d’accès aux grandes écoles selon le milieu social, l’origine géographique et le genre sont largement dépendantes, en amont, de l’accès inégal aux formations de premier cycle qui y préparent : les classes préparatoires (CPGE) et les écoles postbac (comme les instituts d’études politiques ou certaines écoles d’ingénieurs). Or, les inégalités d’accès à ces filières ne s’expliquent qu’en partie par les écarts de notes entre les groupes considérés : ils sont à l’origine de moins de la moitié des inégalités sociales d’accès aux CPGE et écoles postbac et moins de 20 % des inégalités géographiques d’accès", note Julien Grenet sur le site Inegalites.fr. Il rappelle les travaux de Cécile Bonneau et Georgia Thébault que le Café pédagogique avait présentés en mars 2021. "Cordées de la réussite", programmes de parrainage, admissions parallèles : tous ces dispositifs largement promus par le gouvernement sont inefficaces", notions nous à ce moment. Les chiffres de C Bonneau et Georgia Thébault sont implacables. "Les grandes écoles, la filière de fabrication des élites françaises, accumulent les ségrégations. Ségrégation scolaire d'abord : Si 7% des bacheliers ont eu une mention très bien, c'est le cas de 25% des élèves des grandes écoles et de 83% de ceux des grandes écoles les plus élitistes (ENS ulm, HEC, X). Ségrégation sociale aussi : si 23% des bacheliers  viennent de milieu très favorisé, leur part passe à 64% pour les grandes écoles et 85% pour les plus élitistes. Ségrégation géographique : en fait 8% des lycées fournissent la moitiés des effectifs des 10% des grandes écoles les plus sélectives... Enfin ségrégation de genre : 55% des étudiants sont des filles mais seulement 42% des élèves des grandes écoles et 37% des 10% des grandes écoles les plus sélectives". Julien Grenet demande une politique de discrimination positive. " le débat sur la démocratisation des filières d’élite ne peut faire l’économie d’une réflexion plus générale sur la place à accorder aux politiques dites de « discrimination positive ». La diversification du recrutement des grandes écoles passe nécessairement par celle de leur principal vivier : les classes préparatoires. Tant que ces dernières accueilleront à peine plus de 10 % d’étudiants de milieux sociaux défavorisés, les dispositifs de discrimination positive qui pourraient être mis en œuvre à l’entrée des grandes écoles n’auront qu’un impact limité sur leur composition sociale effective."

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Sud 93 gagne son procès contre 5 parlementaires Les Républicains

MM Aubert, Verchère, Bazin, Poletti et Fournier ont perdu leur procès contre le syndicat Sud 93.  Après JM Blanquer, ils avaient saisi la justice en juillet 2019 pour demander la dissolution du syndicat Sud éducation 93 en raison d'ateliers en non mixité lors d'un stage de formation antiraciste. Le tribunal de justice de Bobigny rejette leur demande et les condamne à verser 5000€ à Sud Education 93. Pour autant, relève le syndicat, cette affaire n'est pas totalement close. Un article récent de Médiapart a révélé l'implication de l'adjointe du Dasen 93 dans des manoeuvres visant à empêcher les enseignants d'aller à un stage similaire.

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Souad Ayada et l'après Blanquer

"Les mots ne sont pas innocents : vive l’instruction, à bas l’éducation, la société est dangereuse pour l’École et la République, il faut donc que l’École soit un sanctuaire à l’abri de la société". Jean Pierre Véran analyse l'entretien accordé par Souâd Aayada, ancienne présidente du Conseil supérieur des programmes, dans Marianne. Pour JP Véran, avec cette fidèle de JM Blanquer "on est à mille lieues des espoirs soulevés par l’École au moment de la Libération. La tribune de Mme Ayada a le mérite de la clarté : elle soutient une conception d’École d’ancien régime, et ne peut imaginer qu’un nouveau ministre ose s’affranchir des obsessions réductrices de son prédécesseur. Plutôt que de faire la chasse à la culture de l’éveil, ne vaudrait-il pas mieux s’interroger sur la culture scolaire nécessaire aux enfants d’aujourd’hui, sur les savoirs qu’ils devraient acquérir à l’école pour devenir des citoyens pleinement responsables au plan individuel et collectif, solidaires de l’humanité, conscients des enjeux planétaires,  et sachant, grâce à ce qu’ils ont acquis à l’école, faire face aux incertitudes du présent et de l’avenir ?"

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Retraite : Le gouvernement veut la réforme

"Cette réforme (des retraites) est indispensable. Il n'y a aucun doute là dessus", a déclaré Olivia Grégoire, porte parole du gouvernement, le 1er juin. "L'objectif de cette réforme n'est pas de rester bloqué sur l'âge légal... On la fait pour financer le progrès social dans notre pays. Nous la faisons car nous refusons de financer ces réformes par une augmentation des impots et en laissant la dette aux générations à venir... L'objectif de la réforme dépasse le seul sujet de la retraite. Il y a derrière la volonté de financer les réformes à venir du quinquennat".

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Retraite des enseignants détachés à l'étranger : Un groupe du Sénat demande une étude d'impact

Après avoir réuni les acteurs concernés le 30 mai, le groupe d'étude "Statut, rôle et place des Français établis hors de France" du Sénat demande "une étude d’impact détaillée" du décret du 26 avril 2022 fixant le taux de cotisation retraite des enseignants détachés à l'étranger. Ce décret, pris en catimini, prévoit de doubler leur cotisation retraite. Son application vient d'être reportée.  "Il s’agit en effet, en premier lieu, de mieux apprécier la diversité des situations en fonction de la localisation des établissements et les conséquences concrètes de cette disposition sur le réseau d’enseignement français à l’étranger, afin de pouvoir organiser une véritable concertation sur de bonnes bases", estime le groupe d'étude du Sénat. Le ministère des affaires étrangères a promis une concertation en septembre.

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Le Conseil d'Etat rejette un référé des associations de l'instruction en famille

PLusieurs familles et plusieurs associations 'l'UNIE, Les enfants d'abord, Liberté éducation Instruction en famille)  avaient déposé un référé devant le Conseil d'Etat contre le décret du 15 février 2022 relatif aux modalités de délivrance de l'autorisation d'instruction en famille. On sait que la loi "confortant le respect des principes de la République" a soumis au régime de l'autorisation administrative l'autorisation d'instruire en famille ses enfants. Les associations portaient en référé plusieurs points du décret comme la nécessité d'avoir le bac pour instruire en famille, l'irrespect de la Convention internationale des droits de l'enfant ou encore le délai trop court pour faire recours d'un refus d'autorisation. Au final le Conseil d'Etat,par la décisionn°463123 du 16 mai 2022, a suivi les demandes des associations sur ce seul point. Ce point du décret est suspendu.

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Métier enseignant

 

FSU : Assez tergiversé, il faut revaloriser maintenant !

" Rémunérations des agent-es publics : assez tergiversé ! Les revaloriser vraiment, maintenant !", demande la FSU. " L’INSEE vient d’annoncer une nouvelle progression de l’inflation, avec 5,2% en rythme annuel au mois de mai. Côté salaires dans la fonction publique, en revanche, toujours rien à l’horizon !.. Pour la FSU, c’est bien la cohérence et l’équilibre d’ensemble de la rémunération indiciaire qui doit être préservée par la revalorisation combinée de la grille et du point d’indice. La comparabilité des carrières et des rémunérations est une donnée structurante pour la mobilité choisie des personnels ! Pour préserver le pouvoir d’achat ! il faut immédiatement dégeler la valeur du point d’indice et la revaloriser à la hauteur commandée par l’inflation ! Pour reconnaître le travail essentiel des personnels de la Fonction publique pour l’intérêt général : il faut dès maintenant revaloriser l’ensemble de la grille indiciaire par une application uniforme d’un nombre significatif de points d’indice additionnels pour tout-es, à tous les échelons de tous les grades des corps et cadres d’emplois".

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Pour le Snpden, la technologie au DNB est une erreur

"Manque de clairvoyance total", estime le Snpden Unsa, syndicat de personnels de direction", après le choix de cette discipline pour l'épreuve du brevet. Le syndicat souligne que la technologie "est le parent pauvre des enseignements au collège" avec de nombreux postes vacants. "Le choix assumé de maintenir cette épreuve pour le DNB qui pénalisera lourdement les élèves, n'a pas de sens". Le syndicat demande le remplacement de l'épreuve terminale du DNB par une validation du cycle 4.

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A Lignac l'école aura une ventilation mécanique contrôlée

Selon La Nouvelle République, la petite commune de Lignac (Indre) équipe son école (deux classes) d'une ventilation mécanique controlée avec détecteur de CO2. Covid ou pas, la grande majorité des communes s'est bien gardée d'améliorer la qualité de l'air de ses écoles alors même que la loi l'impose... Une loi de 2010 impose le controle de la qualité de l'air dans les établissements scolaires. Par le décret du 17 août 2015, des échéances ont été fixées pour la réalisation de cette surveillance : il s’agit du 1er janvier 2018 pour les écoles maternelles et élémentaires, du 1er janvier 2020 pour les collèges et les lycées. Si la petite commune de Lignac se met en conformité avec la loi on peut estimer que des commune splus importantes pourraient le faire. Ce qui permettrait de maintenir les écoles réellement ouvertes sans faire prendre de risque au personnel et aux enfants...

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Les détachés à l'étranger obtiennent le report d'un décret

L'intersyndicale des enseignants français à l'étranger a remporté un premier combat. Un décret publié le 26 mai reporte l'application du décret du 26 avril augmentant le taux de cotisation retraite des "détachés directs" en contrat local EFE. Le décret reporte de fait la mesure à la rentrée 2023. "Une mise en oeuvre ne sera pas plus acceptable à la rentrée 2023", estime le Snes Fsu qui appelle à "maintenir la pression".

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Le Snes demande des aménagement pour les professeurs de lettres

"Depuis le mois d’avril, les enseignants et enseignantes de lettres sont particulièrement sollicités pour les examens de baccalauréat et de BTS... En sus de nos services d’enseignement ordinaires et de nos missions liées, nous, professeurs de lettres en lycée sommes convoqués pour la correction des épreuves de spécialité, pour la correction des épreuves d’expression et culture générale en BTS, pour la préparation et les jurys de grand oral, pour la correction des épreuves écrites anticipées de français et pour la participation aux épreuves anticipées orales de français en 1ère", rappelle le Snes Fsu à la rectrice de Lille. "Nous vous demandons instamment que les quotités de service soient prises en compte dans la répartition des tâches,  que les missions soient équitablement partagées ; 10 copies = 1 journée d'oral, que des consignes fermes soient données aux chefs d'établissement afin de décharger les collègues de toute autre tâche (cours, surveillances, réunions hors conseils de classe...) au moment de la correction des copies de BTS et EAF et pendant la préparation des oraux de l'EAF entre le 10 et le 23 juin".

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Par fjarraud , le vendredi 03 juin 2022.

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