L'actualité de la semaine (du 11 au 18 mars 2022) 

Présidentielle

Bilan Blanquer : Cinq années perdues

A en croire JM Blanquer, son bilan est remarquable. D'une certaine façon c'est vrai. JM Blanquer est resté 5 années rue de Grenelle. C'est un record sous la 5ème République. Il a eu le temps de marquer profondément l'Education nationale. Et il aurait eu le temps d'obtenir des résultats. Mais si on doit évaluer l'action ministérielle en fonction du niveau des élèves, quoiqu'en dise le ministre d'E. Macron, les résultats ne sont pas là, ni en ce qui concerne le niveau global que la réduction des inégalités sociales de réussite. Si on doit l'estimer au regard de la considération portée aux enseignants et de l'attractivité du métier enseignant, ces 5 années se terminent en catastrophe. Mais si on évalue le ministère au regard des changements apportés au système éducatif, JM Blanquer a fait évoluer la gouvernance du système. Il sera difficile de revenir en arrière.

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Macron règle leur compte aux enseignants

"Vous avez des enseignants qui pendant le covid se sont occupés des élèves  et des enseignants qui ont disparu... Dans une école on va avoir un professeur qui va changer les résultats des élèves et un autre non". Emmanuel Macron n'a pas épargné pas les enseignants lors de la présentation de son programme. S'il est réélu, il proposera de nouveaux contrats aux enseignants avec une rémunération au mérite, sous la surveillance des parents qui auront les évaluations de chaque classe. La révolution libérale de l'Ecole, à l'anglaise, annoncée à Marseille sera mise en oeuvre par E Macron s'il est élu. Le candidat président compte sur les parents pour l'aider à l'imposer.

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Macron : Des syndicats inquiets

"Grand chelem : il a coché toutes les cases des vieilles lunes et ressorti toutes les propositions les plus clivantes et désagréables et surtout pas efficaces". Après le discours d'Emmanuel Macron le 17 mars, Benoît Teste, secrétaire général de la Fsu ironise. Mais il s'inquiète : "la dernière fois Macron a appliqué son programme. Il est allé au bout de sa logique". Même inquiétude pour Stéphane Crochet, secrétaire général du Se-Unsa : "On a la sensation que le président s'il est réélu poursuivra sur les mêmes voies".

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Les Français critiques de la gestion de l'Ecole mais prêts à s'en remettre à Macron ?

Drôle de sondage que celui réalisé auprès de 1000 français par l'institut Kantar. Selon cette étude les français sont peu satisfaits du système éducatif : si 69% sont satisfaits de l'enseignement dans les écoles maternelles , on passe à 30% dans les lycées généraux et 28% dans les collèges. 81% des français estiment que la situation de l'école s'est dégradée ces dernières années et 67% pensent que le niveau des élèves a baissé ces deux dernières années. L etrop grand nombre des réformes est la seconde cause , après "l'état d'esprit des élèves", de ce déclin mais les français sont partagés sur la réforme du lycée (43% mauvaise 42% bonne). Avec tout cela ils ont confiance en Macron (37%), Pécresse (29%) et Le Pen (25%) pour mener la meilleure politique d'éducation. Comprenne qui peut...

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Y Jadot et les vacances scolaires

Dans La Croix, le candidat écologistes assure vouloir recruter 65 000 enseignants et revaloriser les salaires. Mais il souhaite aussi raccourcir les vacances et revoir les obligations de service des enseignants. "Il faut mieux articuler et équilibrer dans la journée les savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter) et consacrer plus de temps aux savoirs pratiques, à la nature, à la culture, aux sports, aux travaux manuels", dit-il. "Tous les pays qui obtiennent de meilleurs résultats scolaires que nous ont moins de congés scolaires". Là dessus les faits lui donnent tort. Eurydice relève chaque année la durée des congés dans les pays européens. Avec ses 7 semaines de congés d'été, la France fait partie des pays très raisonnables. Certes l'Allemagne, les Pays Bas et l'Angleterre se contentent de 6 semaines. Mais d'autres pays ont des vacances d'été nettement plus longues : 13 semaines en Albanie, Turquie ou au Portugal, 12 ou 13 en Italie et même 15 semaines en Bulgarie. Au total 35 systèmes éducatifs européens sur 44 ont des congés d'été plus longs que les notres. Sur ce terrain là l'exception française ce serait plutôt leur faible durée.

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Retraites : L'Unsa contre la réforme Macron

"Pour l’@UNSA_Education reculer l’âge de départ à 65 ans n’est pas acceptable", écrit Frédéric Marchand, secrétaire général de l'Unsa éducation, sur son fil Twitter . "Cela va venir accroître les tensions sociales alors que nous avons besoin de chercher la voie d’un pacte social juste, fédérateur et progressiste".

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La réforme des retraites sera inscrite au programme d'E Macron

On la croyait enterrée. L'élection présidentielle est l'occasion pour Emmanuel Macron de remettre en selle la réforme des retraites. Sur RTL le 10 mats, Gabriel Attal a annoncé que l'âge de départ en retraite sera progressivement repoussé à 65 ans. Une retraite minimum sera fixée à 1100 euros par mois pour des années complètes. G Attal a annoncé la suppression des régimes spéciaux, si E Macron est réélu, citant en exemple les régime de la SNCF ou d'EDF. "Nous ne devons pas abandonner l'idée d'un régime universel" a précisé le même jour R Ferrand. "L'idée c'est que les principaux régimes de retraite disparaissent". La formule semble bien inclure le régime des fonctionnaires. Pour R Ferrand, "il nous faut collectivement travailler plus afin de financer notre modèle social, notre éducation, notre système de santé, nos armées". En 2019 l'annonce de la réforme des retraites avait conduit à une grève historique des enseignants. Compte tenu de leur niveau de salaire, qui n'augmente qu'en toute fin de carrière, la réforme se traduisait par une baisse des retraites d'environ un quart. Le gouvernement avait promis une revalorisation salariale pour pouvoir maintenir les retraites des enseignants à leur niveau. Cette revalorisation n'a pour le moment concerné que la moitié des enseignants et dans des proportions très minimes. Dans son rapport sur les politiques budgétaires à venir, la Cour des Comptes a clairement inscrit la nécessité d'une réforme des retraites avec alignement des régimes. Ce scénario est donc bien relancé. Les enseignants pourraient en être les premières victimes.

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E Macron veut étendre les dédoublements

Selon Les Echos, E Macron devrait inscrire à son programme l'extension des dédoublements à l'ensemble des niveaux de l'éducation prioritaire. "L'extension des dédoublements sera coûteuse et compliquée à concrétiser", explique Les Echos. "Pour la mettre en oeuvre, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, avait réaffecté des postes de maîtres supplémentaires créés sous le quinquennat Hollande . Cette fois, cette réserve n'existe plus. Il faudrait donc recruter des enseignants et, pour les collectivités locales, trouver encore des moyens de pousser les murs". Si E Macron étend cette mesure aux Ce2, Cm1 et Cm2 ce sont près de 17 000 postes qu'il faudra créer. Et la facture sera lourde aussi pour les communes. En effet les dédoublements décidés en 2017 ont souvent accaparé les locaux disponibles. Le bilan réalisé par le ministère de l'Education nationale montre que les dédoublements du quinquennat Macron ont finalement eu peu d'effets positifs. Si les élèves des classes dédoublées font de véritables progrès en CP et en CE1, ceux ci ne se détachent pas vraiment entre classes dédoublées et classes à composition identiques mais non dédoublées. Les élèves d'origine sociale équivalente mais non scolarisés en éducation prioritaire ont vu leur niveau progresser dans la même proportion, alors qu'ils sont dans des classes non dédoublées. Par ailleurs l'écart entre l'éducation prioritaire et les écoles hors éducation prioritaire ne s'est pas réduit.

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Pécresse : Une "Journée des héros français" à l'école

C'est une des mesures proposées par Valérie Pécresse dans un entretien donné à La Croix. " Je souhaite que dans chaque matière, on puisse parler de nos grands héros et héroïnes d’hier et d’aujourd’hui. Notre jeunesse a besoin de figures d’exemplarité et de retrouver la fierté de la France et de son histoire. Refaire aimer la France est un sujet majeur pour l’école", explique t-elle, donnant une autre orientation à l'enseignement de l'histoire. La candidate LR a confirmé ses propositions antérieures. D'abord la création de Charters Schools : " Là où se concentrent les difficultés, j’expérimenterai, hors carte scolaire, des écoles publiques, gratuites, 100 % innovantes, avec un ­projet pédagogique spécifique. Les élèves signeront une charte d’engagement. Les professeurs seront recrutés sur la base du volontariat, en marge du système de mutation ordinaire basé essentiellement sur l’ancienneté. Si ce dispositif fonctionne, nous l’étendrons". Ensuite le recrutement de 10 000 contractuels enseignants. " Je veux également encourager les ­secondes carrières, après reconversion, en créant des contrats de mission éducative de cinq ans, avec un salaire qui tienne compte du parcours professionnel antérieur." Elle confirme aussi des classes de 6ème spéciales pour les élèves en retard et l'apprentissage dès 14 ans.

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L'affaire Bigorgne rebondit

Le procès de Laurent Bigorgne, proche d'E Macron et ex président de l'Institut Montaigne, devait avoir lieu le 10 mars. Il est repoussé au 10 novembre 2022. L Bigorgne a reconnu avoir mis de l'ecstasy dans le verre d'une collaboratrice. Il aurait aussi reconnu consommer de la cocaïne et qu'il avoir fait drogué aussi sa compagne à son insu. Malgré des SMS à caractère sexuels envoyés à sa victime le juge n'avait pas retenu des intentions sexuelles à la tentative de L Bigorgne. Sa victime a porté plainte contre le directeur de la police judiciaire et la procureure de Paris  pour "obstruction à la manifestation de la vérité" et "faux". Selon elle ces deux personnes sont intervenues pendant la garde à vue de L Bigorgne pour réduire les charges retenues contre lui. Selon l'avocat de la victime des actes ont été faits et ne figurent pas dans l'enquête. Ce procès est en train de se transformer en une affaire politique concernant un ami du président.

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Politique ministérielle

JM Blanquer relance le Plan sciences et technologies

En plein tumulte sur la place des sciences et des maths au lycée, JM Blanquer a annoncé le 2 février, à l'occasion d'une remise des prix La main à la pâte, un plan sciences et technologies pour les écoles primaires. L'intention est de renforcer l'enseignement des sciences à l'école et de montrer, qu'après les plans français et maths, le ministre n'oublie pas les sciences. Encore faut-il ne pas faire d'erreurs dans les démarches de formation. Et là ce n'est pas gagné...

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Les contrats locaux d'accompagnement entre incrédulité et craintes

Si les enseignants accueillent favorablement les contrats locaux d'accompagnement (CLA), ils ne croient pas à leur continuité. C'est ce qui ressort clairement du rapport de suivi de l'Inspection générale sur les CLA. Le rapport montre aussi le caractère très limité des CLA. Deux caractéristiques troublantes pour un dispositif qui fonde la nouvelle éducation prioritaire voulue par JM Blanquer et N Elimas.

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Trois nouveaux recteurs

Le conseil des ministres a nommé Nathalie Mons rectrice de Martinique, Nathalie Albert-Moretti rectrice de Bourgogne Franche Comté et Pierre N'Gahane recteur de Dijon (en remplacement de N Albert-Moretti). Nathalie Mons est bien connue des lecteurs du Café pédagogique. Présidente du Cnesco elle en a fait un centre d'analyse du système éducatif reconnu, notamment par ses méthodes de travail reposant sur des conférences de consensus. Sa nomination comme rectrice pose la question de l'avenir du Cnesco que JM BLanquer avait fait supprimer comme institution de l'éducation nationale. Le Cnesco dépend maintenant du Cnam. Pierre N'Gahane a un parcours atypique pour un recteur. Il a fait carrière à l'université catholique de Lille comme professeur  de sciences économiques et vice président de cette université. N Sarkozy en fait un préfet. Il a été durant deux ans à la tête du Comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation. Au total un parcours atypique pour un recteur même s'il est raccord avec les orientations de son ministre.

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Harcèlements à l'association Le choix de l'école

Selon Le Figaro, trois collaboratrices de l'association "Le choix de l'école" ont porté plainte pour harcèlement moral contre la directrice de l'association, Nadia Marik Descoings. Elles décrivent des scènes d'humiliation. Et elles mettent en cause également Laurent Bigorgne, déjà poursuivi pour avoir drogué à l'Ecstasy une collaboratrice. Autre accusé : Olivier Duhamel, accusé par ailleurs d'agression sexuelle sur son beau fils. L'association Le choix de l'école est une émanation d'une association américaine. Elle propose notamment dans les établissements de l'éducation prioritaire l'intervention d'étudiants. Elle est soutenue par le ministère de l'éducation nationale. Plusieurs académies fonctionnent avec elle, notamment Créteil où des postes de contractuels lui sont réservés. On retrouve dans cette affaire l'ex direction de l'Institut Montaigne si influent auprès d'Emmanuel Macron. On a ainsi, dans l'entourage du président et du ministre Blanquer, des personnalités qui utilisent cocaïne et ecstasy, accusées d'agression sexuelle et de harcèlement.

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Le CSE adopte la fin de l'attestation de langue vivante de terminale

Après la grève du 13 janvier, les syndicats avaient obtenu la suspension de l'attestation de langue vivante de terminale. Au CSE du 16 mars, la Fsu, l'Unsa, la Cgt , le Snalc, Sud et FO ont adopté un voeu pour la suppression définitive de cette attestation (49 voix pour 13 contre). Pour autant c'est le ministère qui décide. Il réfléchit à faire revenir cette attestation sous une autre forme, par exemple via le livret scolaire.

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Métier enseignant

Directeurs d'école : Des décrets sur les décharges et les référents directeurs

Deux projets de décret concernant les directeurs d'école ont été présentés le 16 mars en CTM. Le premier fait de nouvelles propositions pour les décharges.

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Le nouveau protocole sanitaire reste prudent

Si le gouvernement lève toutes les restrictions concernant le port du masque et les passes vaccinale et sanitaire à compter du 14 mars, le nouveau protocole sanitaire de l'Education nationale reste prudent. Dans l'atmosphère née du 13 janvier, le ministère a tenu compte des remarques syndicales et précise que le port du masque ne sera plus obligatoire en classe mais restera autorisé pour ceux (élèves ou personnels) qui le souhaitent. Il est recommandé aux personnes cas contact, ce qui veut dire que dans une classe où un cas de covid est confirmé tous les élèves et personnels seront invités à le porter. Si ce nouveau protocole va soulager de nombreux professeurs et élèves, la levée des restrictions de brassage, même si là aussi il y a des conseils de modération, va rendre très difficile la recherche des cas contacts. Difficile aussi va être la tâche des directeurs et chefs d'établissement à qui il reste seulement 24 heures pour tout organiser pour lundi.

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Covid : Déjà un nouveau protocole

A peine appliqué, le protocole est à nouveau modifié par l'Education nationale. A compter du 21 mars, les cas contacts de 12 ans et plus non vaccinés ne seront plus tenus de s'isoler. On leur appliquera les mêmes règles que pour les cas contacts complètement vaccinés c'est à dire un autotest à J+2.

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Le gouvernement promet le dégel du point d'indice fonction publique

Selon France Inter, le cabinet de la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, annonce un dégel du point fonction publique pour tenir compte de l'inflation. Celle-ci tournera autour de 4% en 2022. Le dégel aurait lieu "avant l'été". L'augmentation devrait être connue d'ici la semaine prochaine. Le gel du point fonction publique a été une des toutes premières mesures prises par E Macon en 2017. Le point avait été dégelé en 2016. Cette annonce gouvernementale a lieu trois jours avant la grève interprofessionnelle sur les salaires. Cgt, Unsa, Fsu, Solidaires, FA FP, Cfe Cgc et Cftc appellent ensemble à la grève le 17 mars pour obtenir le dégel du point fonction publique. Ce même 17 mars le candidat E Macron doit présenter son programme électoral. Le dégel aurait lieu "avant l'été" c'est à dire peut-être après les élections. La mesure est donc accueillie avec scepticisme par les enseignants sur les réseaux sociaux. En même temps tout gouvernement devra tenir compte de la baisse du pouvoir d'achat d'au moins 4% en une seule année de ses fonctionnaires.

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Une intersyndicale pour le dégel

Alors qu'une grève pour les salaires a lieu le17 mars, le gouvernement annonce un dégel du point fonction publique sans fixer le montant et la date. " Nos organisations appellent de nouveau à l’ouverture immédiate de négociations sur le taux de revalorisation qui devra être à la hauteur des attentes des agent-es et des enjeux d’attractivité, ainsi que sur les autres mesures prévues", écrivent 7 syndicats (Cgt, Fsu, Unsa, Solidaires, Autonomes, Cfe Cgc et Cftc). "Cette augmentation très attendue doit intervenir le plus rapidement possible. Une première mesure doit être a minima à hauteur de l’inflation soit, en ce moment, autour de 4% avec des clauses de revoyure en fonction de l’évolution des prix."

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Vers une recomposition syndicale ?

" « Recomposition syndicale » : l’expression a été employée par Philippe Martinez au congrès de la FSU de février 2022. En septembre 2021, elle avait déjà été adoptée par une déclaration du congrès de l’Union syndicale Solidaires. Murielle Guilbert, co-déléguée générale de Solidaires, s’exprimait aussi au congrès FSU. Une telle convergence d’expression CGT et Solidaires mérite d’être notée. Le congrès FSU a lui-même adopté sur ce sujet une orientation qui pose d’emblée la question d’un « nouvel outil » syndical, donc dépassant les frontières actuelles", explique Jean Calude Mamet, co animateur du site Syndicollectif. Dans ce texte il défend l'idée d'un collectif incluant la Cfdt pour faire face aux défis du moment.

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Mutations : La CGT dénonce les postes à profil

Alors que seulement 20% des mutations interdépartementales du 1er degré ont été satisfaites, la Cgt education souligne les causes. " Cet effondrement depuis une dizaine d’années (de 45% à 20% aujourd’hui) est avant tout la conséquence de la chute des niveaux de recrutement et la saignée en poste instaurée par N Sarkozy et poursuivie par ses successeur·ses... Nous estimons que le ministère persiste à maintenir (quand il n’en instaure pas de nouveaux), tous les éléments dégradant la situation : recrutements très faibles et baisse des effectifs globaux, opacité du mouvement dû à la loi de transformation de la Fonction publique, développement des postes à profils nationaux pour contourner le mouvement actuel, recours à un algorithme désuet".

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Blois : Une tentative de suicide qui reste à expliquer

On en sait un peu plus sur la professeure d'économie gestion du lycée Sonia Delaunay de Blois qui a tenté de se suicider le 11 mars en se défenestrant. Selon le procureur de la République , "la professeure a normalement accueilli ses élèves, une vingtaine, en présence d'une autre collègue, professeure principale de la classe, venue parler aux élèves de leurs stages et des conséquences de la crise sanitaire sur le déroulement de ceux-ci. A un moment, la professeure, qui n'intervenait pas directement, enfilait son manteau, le fermait, se dirigeait vers une des fenêtres de la classe, rouvrait son manteau, prenait appui sur un radiateur, ouvrait la fenêtre et se jetait dans le vide. Elle ne prononçait aucune parole". Cette enseignante de 64 ans n'avait pas de difficultés particulière selon la déclaration de la Dasen à la Nouvelle République. Mais ces propos sont contestés par le Snuep Fsu. "Dans la presse, l’IA-DASEN de Loir-et-Cher a affirmé que « le lycée Sonia Delaunay est un établissement où il fait bon vivre ». Hormis le décalage total et inhumain de cette formule, elle ne peut nier avoir eu connaissance de difficultés dans cet établissement – le CHSCT ayant déjà été saisi à ce sujet", écrit le Snuep Fsu de l'académie. "Pour le SNUEP-FSU il est nécessaire qu’une enquête rigoureuse soit menée notamment par le biais des membres du CHSCT et que toute la lumière soit faite sur la chaine de responsabilité". Une réunion du CHSCT est prévue le 14 mars.

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Promotion des maitres du privé

Trois arrêtés répartissent les promotions des maitres du privé inscrits sur l'échelle d'instituteur vers l'échelle de professeur des écoles. Cela concerne 152 enseignants dont 148 par liste d'aptitude.

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Labellisation égalité filles -garçons

"La création d'un label Égalité filles-garçons pour les établissements du second degré vise à rendre visible l'ensemble des actions engagées dans les domaines pédagogique et éducatif pour transmettre et faire vivre l'égalité, qu'il s'agisse des enseignements, de toutes les situations d'apprentissage, des activités menées à l'échelle de la classe ou de l'établissement, de la vie scolaire et de la démocratie scolaire, de la gestion des espaces et de relations entre l'établissement, son environnement et ses partenaires. Il en permet la coordination et l'approfondissement. Il en assure la lisibilité auprès de l'ensemble de la communauté éducative", annonce une circulaire du BO. La circulaire distingue trois niveaux de label et e définit les critères.

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Par fjarraud , le vendredi 18 mars 2022.

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