L'Expresso du 05 novembre 2018 

Le fait du jour

Comment vont ils faire ? Les projets de programme de français du lycée et le programme de l’enseignement de spécialité « Humanités, littérature et philosophie » sont parus. Par rapport à la première version, dévoilée par le Café pédagogique le 9 octobre, le texte a été sérieusement amélioré. Mais quel empilement de finalités, d'objets d’étude, d'œuvres à lire, de modalités de travail, d’évaluation et parfois même de matières ! Et si, faute de choix clairs, les experts avaient additionné leurs préférences en prenant le risque de programmes qui semblent au final infaisables ?

 

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05/11/2018 à 07:15  |  (0 commentaire)
Le fait du jour

Le nouveau projet de programme de français au lycée est-il à la hauteur des attentes ? Le programme de l’enseignement de spécialité « Humanités, littérature, philosophie » est-il à la mesure des lycéen.nes du 21ème siècle ? Viviane Youx préside l’Association Française pour l’Enseignement du Français (AFEF), l’association historique des enseignant.es de français qui depuis plus de 50 ans aide à repenser et revitaliser la didactique de la discipline. Elle livre ici ses réflexions sur les projets officiellement parus : satisfactions, regrets, inquiétudes et suggestions. Programmes de français, encore un effort si vous voulez être au niveau des enjeux ?

 

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05/11/2018 à 07:14  |  (1 commentaire)

Réforme de l'Education nationale, #pasdevagues, violence scolaire, repères annuels et nouveaux programmes, inégalités territoriales, évaluations nationales, Université du Snuipp, métier enseignant, numérique... : retrouvez toute l'actualité (particulièrement chargée) des vacances en une seule page. Ne manquez rien !

 

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05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Le système

Les syndicats d'enseignants et aussi la principale organisation de personnels de direction réagissent aux annonces ministérielles et aussi au phénomène #pasdevagues. Le 31 octobre, JM Blanquer a réagi au phénomène #pasdevagues en annonçant un "plan de protection de l'école" qui donne surtout des satisfactions symboliques aux enseignants. Quelques jours avant, le 26 octobre, les trois ministres de l'Intérieur, de la Justice et de l'Education nationale avaient annoncé la création de 20 centres éducatifs fermés.

 

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05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Le système

Nettement annoncée en août par E Philippe, puis confirmée par JM Blanquer lors du Conseil des ministres du 24 octobre, la réforme de la Fonction publique a aussi fait l'objet d'une déclaration de Gérald Darmanin le 27 octobre. Le ministre des comptes publics a confirmé la suppression de 50 000 postes de fonctionnaires d'ici la fin du quinquennat ce qui, compte tenu de la création de 20 000 postes dans la sécurité et la justice, devrait amener en réalité 70 000 postes en moins dans les autres ministères. Il annonce "beaucoup plus" de postes supprimées en 2019 qu'en 2018, où l'éducation nationale a fourni la moitié des 4600 postes en moins. " "On va ouvrir les portes et les fenêtres", a déclaré le ministre. " On aura la possibilité de garder le statut pour les fonctions régaliennes et il y aura la généralisation du contrat. On laissera le choix aux agents. Ils pourront prendre un contrat et rester 10 ou 15 ans dans la fonction publique" ou garder le statut fonction publique. La "généralisation du contrat"  annonce donc des suppressions d'emplois bien au delà des 50 000 postes annoncés officiellement compte tenu du volume de recrutement de l'Etat. Le ministre a aussi confirmé la rémunération au mérite "et pas seulement pour une petite prime". La FSU a réagi à ces propos : " Le gouvernement a visiblement décidé d’en finir avec la Fonction publique !" La FSU " informe largement les personnels de la situation pour préparer les conditions du refus de ces mesures'.

 

Darmanin sur Europe 1

Blanquer le 24 octobre

Philippe en aout

Fsu

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Le système

"Inacceptables". L'Apses , association qui réunit la moitié des professeurs de SES, prévient que les enseignants refuseront les programmes de SEs publiés par le CSP s'ils ne sont pas modifiés. Pour l'association, "les projets de programme remettent fondamentalement en cause l’identité des Sciences économiques et sociales, notamment parce qu'ils "approfondissent le cloisonnement disciplinaire rigide instauré par la réforme de 2010", entre les disciplines qui fondent les SES. "En tendant à n’apporter que des réponses figées, qui nient la réalité des débats scientifiques, ces projets interdisent de saisir les grands enjeux qui traversent nos sociétés contemporaines. D’une part, ils imposent de transmettre une seule grille de lecture des enjeux économiques et sociaux, au détriment du pluralisme. D’autre part, sans problématisation, et avec un contenu qui reste trop lourd, ils empêchent de donner du sens aux apprentissages des élèves". Pour l'Apses "en l’état, ils ne sont pas acceptables. S’ils étaient maintenus, ils se heurteraient à un refus massif de la profession". L'avertissement est à prendre au sérieux. L'Apses a réussi avec succès à rééquilibrer les programmes de 2010, déjà portés par le même lobby, notamment en créant "Sésâme" un manuel numérique qui respecte la lettre du programme mais induit les pratiques pédagogiques qui font l'identité de ce corps. Ce fait unique dans le corps enseignant mérite d'être rappelé. L'Apses invite les professeurs de SES à participer à la grève du 12 novembre.

 

Communiqué Apses

Sésâme

L'Apses dénonce un lobby

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Le système

Bonne et mauvaise nouvelle pour l'enseignement agricole , annonce le Snetap Fsu. Le 30 octobre, le Comité technique de l'enseignement agricole public a été informé qu'en filière générale SGT-S il sera possible de proposer deux doublettes de spécialités : biologie/physique-chimie et Biologie-maths. Cela devrait permettre de sauvegarder l'originalité de cette filière de l'enseignement agricole. Mais le ministère a aussi annoncé son intention de modifier tous les textes réglementaires pour supprimer les seuils de dédoublement automatiques. Ce sont les chefs d'établissement qui en décideront selon leur DGH. Pour le Snetap, "il donne d'une main ce qu'il récupère de l'autre" mais au centuple.

 

Communiqué

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Le système

Que penser du projet de "cités éducatives" qui serait en germe au ministère de l'éducation nationale ? Il s'agirait de labelliser une soixantaine de réseaux bénéficiant d'une action pédagogique renforcée, une sorte de "super rep+". Marc Bablet, ancien responsable de l'éducation prioritaire au ministère, analyse ce projet et en présente les risques. " Le premier problème qui va se poser est celui du choix des soixante quartiers concernés", écrit-il. " Le second problème va être celui de la conception du rapport aux milieux populaires et des valeurs qui présideront à l’approche des enfants et des parents". En effet l'approche semble être assez dépréciative , voire "civilisatrice" pour M Bablet. " Le troisième problème va être dans les modes de pilotage local de l’action éducative. On peut craindre la manière dont l’organisation en réseau écoles collèges va être impactée par des principes pas encore stabilisés relatifs à une école du socle où le principal de collège dirigerait aussi les écoles sans que la place de l’ IEN soit pensée avec respect".

 

Sur son site

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Le système

Lundi 5 novembre, Marie-Paule S., responsable départementale Cgt et son collègue du Snetaa Fo passent en conseil de discipline à Orléans. On lui reproche le climat dégradé au lycée professionnel D Papin de Romorantin, notamment ses interventions au CA. C'est une procédure rarissime qui est engagée contre ces deux représentants syndicaux. Pour la Cgt, cet acharnement rectoral s'explique par l'activité syndicale de cette professeure. "Depuis plusieurs années, par son activité de secrétaire académique de la CGT Educ'action et de militante, Marie-Paule S. a mis au jour plusieurs « affaires » que l'administration souhaitait passer sous silence (harcèlement sexuel, tentative de suicide sur le lieu de travail, alerte sur un taux de cancers très importants de personnels de laboratoire dans un établissement, harcèlement moral, etc.)."

 

Sur le site CGT

Dans la Café

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Le système

Le renouvellement gouvernemental s'accompagne de mouvements au cabinet de JM Blanquer et à celui de G Attal. Fanny Anor, ex Institut Montaigne, devient directrice adjointe du cabinet de JM Blanquer et directrice du cabinet de G Attal. Antoine Evennou , ex UNL et Adosen, devient chef de cabinet de G Attal. Enfin le cabinet de JM Blanquer est augmenté d'un conseiller "affaires pédagogiques" avec Vincent Stanek , un ancien conseiller de G de Robien qui a été fait inspecteur général an août 2018.

 

Au Jo

Au JO

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Le système

Après l'annulation de l'avancement en 2018 dans le second degré, deux notes publiées au BO du 1er novembre ouvrent l'accès à la hors classe pour les enseignants du privé. Dans le second degré, la note établit un suivi national pour couper court aux éventuels recours en justice.

 

Au BO

Au BO

Dans le Café

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Le système

" En portant des vêtements structurés comme un uniforme, les élèves sont plus susceptibles d'avoir un état d'esprit adapté lorsqu'ils entrent dans l'environnement d'apprentissage. Ils sont beaucoup plus susceptibles d'exceller lorsqu'ils portent leur uniforme que lorsqu'ils ne le font pas". Pour Sophie Joissains, sénatrice UDI,  les conditions de réussite scolaire sont simples et les résultats pas fameux des académies où l'uniforme existe peut-être liés à la qualité du textile ? Selon elle, "le port de l'uniforme n'est plus obligatoire depuis les événements de mai 68", et là on comprend mieux sa démarche... Sa proposition de loi veut imposer l'uniforme au collège et à l'école.

 

La proposition

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Le système

Apparemment pas dans l'Indre. Pierre-François Gachet, dasen de l'Indre, a interdit aux enfants des écoles de chanter la Chanson de Craonne lors des cérémonies  du 11 novembre, en accord avec la rectrice. Interrogé par le Café , il refuse toute idée de censure et d'ailleurs il ira lui-même écouter les enfants chanter cette chanson lors d'un spectacle en novembre. Mais le Dasen a cédé à la demande "de militaires et d'anciens combattants" qui n'apprécient pas qu'on chante un texte qui "met en doute les décisions du haut commandement ". Pour lui, "le rôle de l'Education nationale n'est pas de mettre de l'huile sur le feu" et le 11 novembre est "une cérémonie visant à la concorde et l'union". Le problème c'est que, contrairement à ce qu'un courant essaie d'imposer en ce moment, le 11 novembre n'est pas une fête militaire. Depuis le début c'est une fête de la paix et un souvenir des morts , particulièrement nombreux dans un département rural comme l'Indre. Son initiative a entrainé la réaction du maire de Tournon Saint Martin qui affirme qu'il ne tiendra pas compte de la décision du Dasen. "Je ne vais pas poursuivre dans une voie qui risque de semer plus de trouble", nous a dit Pierre-François Gachet.

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
La classe

 Alors que le ministère prépare une réforme des programmes de la maternelle, quatorze syndicats, mouvements pédagogiques, associations (dont le collectif Atsem) organisent en novembre un Forum de l'école maternelle. " Parce que l’école est un sujet éminemment politique, qui doit prendre en compte les approches plurielles et être mis en débat dans la société, parce que l’école maternelle est une école à part entière, école première où l’on apprend et où l'on vit ensemble, des mouvements pédagogiques, des organisations syndicales, des associations qui s'engagent sur le terrain, soucieux et capables de penser ensemble, ont construit ce Forum de l’Ecole Maternelle pour donner la parole à celles et ceux qui la font vivre". Le Forum annonce 4 axes : Qu'est-ce que l'on fait à l'école maternelle ? - Quels savoirs, quels apprentissages ? Quelles problématiques liées aux différents métiers et partenariats ? Comment réduire les inégalités ? Parmi les intervenants : C Passerieux, M Rousseau, M Rebiere, P Lamouroux, S Martin Dametto, J Bonnard, C Camsuza, J Bernardin, P Picard.

 

Le forum

Inscription

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
L'élève

 A partir de quel âge peut-on être jeune sapeur-pompier ? Peut-on faire carrière chez les pompiers ? Comment devenir chef sapeur-pompier ? Quels sont les salaires suivant les grades ? Je voudrais devenir pompier mais je ne sais pas quelles études faire… Ce métier fascine de nombreux jeunes. L'Onisep organise le 7 novembre à 14h un tchat. Le capitaine Sylvain Wdowik, qui exerce dans un Centre d’Incendie et de Secours en région parisienne,  répondra, en direct à vos questions. Vous pouvez aussi les poser dès maintenant.

 

Le tchat

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Au collège Pablo Picasso à Montesson, les 6èmes d’Aurélie de Mattéis ont réalisé un livre numérique dans lequel différentes classes grammaticales racontent leur vie. De la grammaire autrement, c’est-à-dire par la créativité ? « L’objectif, explique l’enseignante, était d’aider les élèves à retenir les classes grammaticales et à comprendre les liens qui les unissent. » Etapes de travail : réalisation collective d’une carte mentale pour récapituler les classes de mots,  écriture en binômes d’un court récit, si possible loufoque, pour en expliquer le fonctionnement, amélioration des textes en Accompagnement Personnalisé, publication sous forme d’ebook pour valoriser le travail des élèves.

 

Sur le blog Lettres Picasso

Aurélie de Mattéis dans Le Café

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Les disciplines

A Orthez, au collège Daniel Argote, Marie Soulié propose un dispositif de travail qui amène les élèves à utiliser des supports variés. L’écoute d’un enregistrement en ligne du petit Nicolas les conduit à se faire les porteplumes du personnage pour composer à sa place des poèmes d’amour. Les différentes strophes sont composées de manière collaborative avec l’aide d’une application dictionnaire de rimes. Au final, les élèves inscrivent leurs créations dans l’espace et le temps en les transcrivant avec des feutres-craies sur les vitres de la classe.

 

Sur le blog de Marie Soulié

Marie Soulié dans le Café pédagogique

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Un corpus de textes choisis par l’enseignant est-il condamné à rester le corpus de l’enseignant ? Comment aider les élèves à se l’approprier vraiment ? Éric Billottet, professeur de français au collège Jules Verne de Portet-sur-Garonne, explique en ligne la démarche originale qu’il a mise en place en 4ème autour d’un groupement de textes sur la dystopie. Le corpus est soumis aux élèves sans appareillage critique pour devenir une énigme à élucider. Les élèves sont amenés à en saisir la cohérence et à formuler une problématique. Ils doivent produire en groupes une affiche visant à appareiller chaque texte du corpus pour en faciliter la compréhension. Une ultime phase de mutualisation permet de partager les expertises ainsi peu à peu construites.

 

En ligne

 

 

05/11/2018 à 07:14  |  (0 commentaire)
Par fjarraud , le lundi 05 novembre 2018.

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