La loi d'orientation de l'Ecole : Les parents 

La FCPE alerte les parents sur la loi Fillon

"Rien dans cette loi ne permettra d'améliorer le système scolaire... La loi ne s'attaque pas à ce qui fonctionne mal, ne touche pas à l'essentiel, ignore les zones où se concentrent les difficultés". La FCPE avertit les parents à propos de la loi d'orientation de l'école. "Elle confie la décision finale d'orientation aux enseignants, les parents n'ayant plus leur mot à dire. On risque fort de voir ainsi augmenter le nombre d'orientations précoces et non choisies".
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_050112155025.nlscr60d.html


La PEEP veut que le Parlement modifie la loi Fillon

"Si le parlement dont nous attendons beaucoup, voire un miracle, ne modifie profondément cette loi d'orientation nous ne changerons rien aux problèmes récurrents de notre système éducatif et ce pour les dix années qui viennent". Josette Daniel, présidente de la PEEP, association de parents d'élèves de l'enseignement public, a vivement condamné la loi Fillon. "Cette loi d'orientation aurait dû être une opportunité pour faire réellement évoluer notre système éducatif. Il s'avère que pour l'instant ce n'est pas le cas... Très peu des propositions du rapport de la commission Thélot sont reprises dans le projet de loi et, si elles le sont, elles sont vidées du sens premier que la commission Thélot leur avait donné". Elle a rappelé que le rapport Thélot avait été approuvé par les 3 fédérations de parents d'élèves et par nombre de syndicats d'enseignants et regretté que le ministre ait laissé passer cette opportunité d'une réforme réelle. "Nous sommes inquiets quant à l'avenir de notre système éducatif car, une fois de plus, on nous a promis une réforme qui n'aura pas lieu".
http://www.peep.asso.fr/contenu.php?affichage=3&id_niv1=30&id_niv2=55&id_niv3=&id_contenu=617


Les parents unis contre la loi Fillon

C'est rare : les trois grandes organisations de parents d'élèves, la FCPE,la PEEP et l'UNAPEL, publient en commun une tribune dans Le Monde du 24 novembre. Ils dénoncent le "silence" sur les parents dans le projet de loi du ministre de l'éducation nationale, "l'immobilisme prétendument républicain" du texte de loi et son manque d'envergure. Pour les parents, " choisir une école sans parents, c'est choisir l'école du passé, c'est faire régresser la France en matière d'éducation, de culture et de cohésion sociale... Ce qui doit advenir, c'est une école qui place la personne de l'élève, et non une classe d'âge, au centre de ses préoccupations ; une école qui redise sa confiance à des enseignants soucieux de dispenser un savoir incarné dans le progrès humain, une école qui ne referme pas la porte de la crainte sur des parents plus désorientés que démissionnaires ; une école, enfin, qui, sans perdre sa spécificité, s'ouvre aux regards et aux richesses du monde extérieur".
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-388261,0.html

Dans une tribune de Libération du 26 novembre, G. Dupon-Lahitte, président de la FCPE, José Fouque, président d'Education & Devenir, André Legrand, ancien recteur, et Philippe Meirieu dénoncent "une politique réactionnaire, dangereuse, en recul par rapport à toutes les réformes initiées aussi bien par la gauche que par la droite depuis Langevin Wallon". Pour eux les mesures prises par F. Fillon (suppression des TPE, instauration des punition collectives, généralisation du redoublement) sont une grave rupture. "L'objectif affiché de démocratiser l'accès au diplôme est difficile. Il ne pourra pas être atteint par des mesures démagogiques. Il implique, au contraire, une volonté politique forte et courageuse, capable d'entraîner la mobilisation de tous les acteurs dans les établissements scolaires. La véritable confiance dans les enseignants consiste à les mettre en situation d'exercer un métier ô combien! difficile avec dynamisme et inventivité. Un ministre se doit d'aider les enseignants à faire en sorte que tous leurs élèves, loin d'être pour eux des dangers, soient susceptibles de progrès et que les familles, loin d'exercer contre eux un pouvoir dangereux pour l'école, soient au contraire des partenaires. Une corporation, craintive et repliée sur elle-même ne pourra jamais réussir ce grand pari, dont les enjeux économiques, sociaux et éthiques sont déterminants pour l 'avenir de notre pays".
http://education.devenir.free.fr/Documents/projetdeloi25-11-04.pdf
http://www.liberation.fr/page.php?Article=257002

 




Par fgiroud , le .

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