| | Sommaire"Le jury sait que la simple suppression du redoublement ne résoudra pas le problème". Pour André Tricot, président du jury réuni par le Cnesco et l'IFé, "il ne s'agit pas de dire qu'à la rentrée 2015 le redoublement c'est terminé". A l'issue de la conférence de consensus, le Cnesco propose une évolution lente vers la suppression du redoublement grâce à des expérimentations concrètes qui devraient permettre d'apporter une réponse aux difficultés des élèves. Deux propositions émergent : un examen de rattrapage durant l'été et le suivi sur trois ans par le même professeur des élèves du cycle 2 | |
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| | SommaireDepuis des années l'institution scolaire est entrée en guerre avec le redoublement. On attend d'ailleurs dans les semaines à venir un nouveau décret qui le rendra de fait rarissime. Or ces campagnes n'ont pas fait reculer les croyances des parents et des enseignants dans les vertus du redoublement. Et par suite elles ont relativement échoué à sortir le système éducatif de sa situation particulière de 'champion" du redoublement. Gageons qu'on ne règlera pas plus le problème avec un nouveau décret. On prendra juste le risque d'une mobilisation des enseignants passablement excédés en ce moment. | |
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| | SommaireLe Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco) ouvre le 27 janvier, avec l'IFé, une conférence de consensus sur le redoublement. Durant deux jours, spécialistes et praticiens témoignent du redoublement, de ses effets et des remèdes qu'on peut lui apporter devant un jury tiré au sort présidé par André Tricot. Alors que le ministère vient de publier un décret qui supprime quasiment le redoublement, le Cnesco cherche une réelle évolution des pratiques capable de répondre à une question "oubliée" rue de Grenelle : Une fois le redoublement supprimé que fait-on des élèves qui auraient redoublé ? | |
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| | SommaireEt si le redoublement durait parce que finalement tout le monde y tient ? La proposition peut surprendre mais au final tout le monde l'aime le redoublement. Selon une étude réalisée par le Cnesco auprès de près de 6000 collégiens et lycéens, les élèves sont très majoritairement favorables au redoublement... Mais ils sont aussi bien placés pour connaitre ses effets négatifs. Une position ambivalente qui n'est pas éloignée de celle des enseignants et parents. Les professeurs se lamentent aussi sur le redoublement mais continuent très majoritairement à le juger utile. Les parents aussi. Comment expliquer cette ambiguïté ? | |
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| | SommaireDifficile d'évaluer le coût réel du redoublement. Encore plus difficile d'évaluer le profit de sa suppression. Pourtant le Cnesco a demandé à l'Institut des politiques publiques (IPP), un organisme de recherche lié à l'Ecole d'économie de Paris, d'évaluer l'impact financier de la suppression du redoublement. La surprise c'est que si le redoublement coute cher, sa suppression n'est rentable que lentement. | |
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| | Sommaire"Supprimer le redoublement n'effacera pas la difficulté scolaire. Il faut penser à des alternatives au plus près des besoins". Pour Maryse Charmet, présidente de la Fnaren, une association d'enseignants spécialisés des Rased, " le Rased est une réponse". Victimes des réductions budgétaires sous Darcos, les Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) se mobilisent pour leur survie. Le 26 janvier le collectif Rased , qui regroupe syndicats et associations d'enseignants des Rased, utilisait le débat sur le redoublement lancé par le Cnesco pour rappeler son utilité. | |
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| | SommaireQu'est-ce qui explique l'extraordinaire longévité du redoublement en France ? La première journée de la conférence organisée par le Cnesco et l'IFé sur le redoublement, le 27 janvier, voit chercheurs et praticiens tenter d'expliquer l'originalité française. Quelle est la part de l'organisation scolaire, du système ? Quelle est celle des croyances collectives ou enseignantes ? | |
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| | SommaireComment expliquer le fort lien entre inégalités sociales et redoublement ? Peut-on parler de discrimination voir d'apartheid ? Le 27 janvier, lors de la conférence de consensus sur le redoublement organisée par le Cnesco et l'IFé, plusieurs universitaires ont choisi de mettre l'accent sur les failles culturelles des familles des redoublants. Du coup la réponse au redoublement devient strictement pédagogique. Adieu le social ! | |
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| | SommaireFaut-il chercher dans ses origines la puissance du redoublement ? Le redoublement est bien une passion française. Ceux qui pensent que le décret de novembre 2014 a mis un point final à la question du redoublement se trompent. La force et la qualité des débats de la conférence de consensus imaginée par le Cnesco et l'IFé, le fait que ce débat fasse salle comble, montrent que le sujet passionne toujours l'opinion française. Mais la puissance du redoublement tient aussi à ses liens historiques avec l'Ecole républicaine. Et là aussi il y a des surprises... | |
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| | SommaireLa France n’est pas une exception. De nombreux pays s’interrogent sur l’efficacité du redoublement et surtout sur les solutions de remplacement pour les élèves en échec. La conférence de consensus qui se tient à Paris les 27 et 28 janvier sous la houlette du CNESCO (conseil national d’évaluation du système scolaire) a ouvert sa seconde journée par des éclairages étrangers. Il en ressort que personne ne possède de solution miracle. Mais que les réponses sont à rechercher du côté de la pédagogie et de l’accompagnement des élèves. Sans oublier de s’assurer l’adhésion des professeurs pour qui le redoublement reste souvent un pis-aller, faute de mieux. | |
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| | L'articleLa suppression du redoublement va-t-elle combler les voeux intimes des enseignants ? Le colloque sur le redoublement organisé par le Cnesco et l'IFé s'est terminé le 28 janvier par des questions sur l'utilisation des moyens libérés par une suppression du redoublement. Depuis des années des chiffres circulent sur le coût du redoublement. Pour le colloque l'Institut de Politiques Publiques (IPP) a réalisé une étude précise qui tente de modéliser les effets financiers de la suppression du redoublement. Et d'anticiper sur sa gestion. | |
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