Le sac de plage 2011 : Philosophie 

Par Jeanne-Claire Fumet et François Jarraud



Philosophie en seconde : à tous petits pas !


L'insertion progressive de l'enseignement de la philosophie à partir de la classe de seconde est désormais officielle : les professeurs pourront dès la rentrée 2011, intervenir dans les cours d'autres disciplines, prendre en charge une partie des A.P. et  participer aux TPE de seconde et de première.


Les projets soumis au Rectorat pour accord au printemps 2011 seront mis en œuvre à la rentrée. Mais contrairement à une idée largement répandue, cette extension de la philosophie n'est pas systématique : elle repose sur les projets des enseignants, élaborés dans des délais très courts et dans la limite des moyens existants (sans dotation de postes supplémentaires dans la discipline). Un premier essai qui sera sans doute à réviser au terme de la première année d'expérimentation.


Les thèmes à privilégier en classe de seconde :


La circulaire ministérielle préconise quelques directions de travail en relation avec les programmes des autres disciplines  :


Français :

            « Réalité et réalisme », ou bien « Le concept de naturalisme ».

            « Persuader et démontrer ».


Histoire-géographie

            « La question du meilleur régime politique ».

            « Science, technique et représentations du monde »».

            « L'idée de Lumières ».

            « Progrès, risques, développement », ou bien « Société et développement durable ».


Histoire des arts

            Au choix du professeur de philosophie.

           

Mathématiques

            « La variété des signes (symboles, graphes, images, courbes, etc.) et leurs fonctions ».

            « Le hasard et la chance ».


Physique-chimie

            « Les atomismes ».

            « Mouvement et repos ».


Sciences de la vie et de la Terre

            « Le concept d'évolution ».

            « Nature, milieu, environnement ».


Et en classe de première :


Français toutes séries

            « Lecteur et spectateur ».

            « Poésie et vérité » .


Enseignement littéraire en série L

            « L'idée d'humanisme »


Histoire-géographie

            « La notion de totalitarisme ».

            « L'idée d'Europe ».

            « Le problème d'un ordre mondial »

            « Espaces, territoires, frontières ».


Histoire des arts

            Au choix du professeur de philosophie.


Sciences économiques et sociales en série ES

            « Les sources philosophiques de la pensée économique ».

            « Sociétés, communautés, identités ».


Mathématiques en série ES et L

            « Parier, risquer, choisir ».


Sciences en série ES et L

            « Qu'est-ce que voir ? »

            « Genre humain, espèce humaine, idée d'humanité »


Littérature étrangère en série L

            « Langues, cultures, littératures ».


Arts

            « Que veut dire pratiquer un art ? ».


Mathématiques en série S

            « L'idée d'infini ».

             « Pensée et calcul ».


Physique-chimie en série S

            « Perception et réalité ».

            « Qu'est-ce qu'une loi scientifique ? ».


Sciences de la vie et de la Terre en série S

            « Les enjeux des biotechnologies ».

            « Le cerveau et la pensée : de nouvelles approches ? »


Sciences de l'ingénieur en série S

            « Information et communication », ou bien « Qu'est-ce qu'une expérimentation ? »


Lire la circulaire du ministère  :

http://www.education.gouv.fr/cid55161/mene1100064c.html

Les articles du Café :

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/11/[...]

La philosophie ens econde une fausse bonne nouvelle ?

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/le[...]



Évolution des pratiques : « La dissertation n'est pas le problème »


Entretien avec Paul Mathias, Inspecteur Général de philosophie


Alors que les établissements préparent en hâte les enseignements de philosophie en classe de Seconde et de Première voulus par le Ministre, l'évolution de l'enseignement de la philosophie semble s'imposer dans les faits, tandis que l'approche d'une nouvelle session du baccalauréat laisse prévoir de nouveaux débats sur la nature des épreuves de philosophie et leur évaluation. Pour Paul Mathias, Inspecteur général de philosophie, les enseignants doivent s'adapter davantage. 


L'actuel élargissement de l'enseignement de la philosophie au lycée est-il une promesse d'avenir, ou l'ultime tentative pour sauver une discipline moribonde ?


 Je ne pense pas que la discipline soit moribonde ! Il y a un problème institutionnel de la filière littéraire, qui est dû à un manque de lisibilité : on pense parfois qu'elle ne conduit qu'aux CPGE littéraires, puis à rien, puisque seuls 5% environ d'étudiants réussissent les concours ENS. La rénovation des filières littéraires post-bac de 2007, le rapprochement entre ENS et IEP ou d'autres écoles, va avoir des effets considérables sur l'ensemble de la filière : on va se rendre compte qu'on y  apprend à raisonner, à juger, avec finesse et culture, de la réalité contemporaine et que cela rend capable de mener une carrière dans le journalisme, dans le domaine politique, le domaine commercial...

Quant à la philosophie, qui est la charpente de cette filière, elle connait un changement de situation objective : on n'a plus affaire au même public qu'à l'époque où une fraction étroite et privilégiée de la société française accédait au lycée. Mais loin de tomber en désuétude, elle est sanctuarisée en Terminale, dans les filières générales et dans les filières technologiques, et il n'est pas question pour le moment d'y renoncer. Ce que propose le Ministre, c'est de l'étendre à d'autres classes, selon des modalités différentes.


Peut-on en attendre de nouvelles formes d'enseignement de la philosophie au lycée ?


Chaque chose en son temps. Les professeurs de philosophie sont invités à se joindre à d'autres collègues, de SVT, de mathématiques, de langues, de lettres, d'histoire,  pour partager un intérêt pour une notion, un problème ou une difficulté et apporter un éclairage philosophique sur ces questions. C'est nouveau et ce n'est pas dans les habitudes ; il faut que tout le monde ait envie de bouger : partager le temps, les compétences, les élèves, et surtout travailler ensemble.


Dans un contexte de réduction drastique des horaires et des postes ?


Il n'y aura ni plus d'enseignants, ni plus d'heures d'enseignements distribuées. Il revient aux professeurs de se mettre d'accord pour partager quelques heures en collaboration, de manière amicale et fraternelle, afin de montrer qu'il y a des approches différentes sur de mêmes sujets.


Sans moments prévus pour la concertation ?


On ne rémunère pas le temps de préparation des cours, mais le temps de présence face aux élèves. Au lieu de préparer son cours tout seul, le professeur le préparera avec un autre professeur. Je ne vois pas le problème... Personnellement, je l'ai fait, au Lycée Henri IV en CPES, avec mon collègue de chimie, nous avons travaillé ensemble et partagé nos heures, très agréablement, même si cela nous a pris un peu plus de temps. Nous avons mené ce travail en classe pendant quatre heures.


Dans la filière L, on trouve parfois des élèves qui ne sont pas vraiment préparés à un programme aussi conséquent et exigeant en philosophie ; n'y a-t-il pas un problème lié à l'orientation ?


 Si la filière L est une filière par défaut, alors oui ; mais si c'est une filière avec une ouverture réelle et des débouchés, alors l'argument ne tient pas. L'important est qu'on puisse tirer parti de ce qu'on a appris, pour réussir dans les études supérieures. Les CPGE concernent de plus en plus d'élèves. L'objectif de l’Éducation nationale est qu'elles ne soient plus le lieu d'exception pour des élèves d'exception, pour des catégories professionnelles d'exception. Il faut que tous les élèves méritants, tous ceux qui en ont envie également,  puissent accéder aux classes préparatoires, qu'il s'agisse de classes scientifiques, économiques ou littéraires.


Est-il question d'ouvrir des classes préparatoires supplémentaires, pour accueillir plus d'élèves ?


C'est une question technique et de gestion qui ne peut pas concerner l’Inspecteur général, qui n'a pas accès à ce type de dossiers.

 

L'évaluation au bac est toujours très discutée. Certains estiment qu'on demande aux élèves de réussir à l'examen ce qu'on ne leur a pas appris à faire, d'autres pensent que la dissertation reste la seule forme satisfaisante de déploiement de la pensée. Est-il prévu d'engager une réflexion sur ce problème ?


La question de la dissertation au baccalauréat est explosive parce qu'elle concentre de multiples désaccords et des positions très tendues, très opposées. Si on raisonne en termes pratiques, peut-on lui substituer  un autre type d'exercice ? Il y en a deux  : un questionnaire à choix multiples - mais on renonce à ce qui fait l'intérêt de la philosophie ; ou un oral, ce qui serait souhaitable pour bon nombre d'élèves bons raisonneurs, futés, capables de tirer parti d'un texte ou d'une question, mais qui aurait un coût démentiel, que l'institution ne peut pas assumer. Il y aurait aussi l'hypothèse du contrôle continu, qui reste une hypothèse. De toute façon, dès lors qu'il concerne des centaines de milliers de personnes, l'examen reste un problème très lourd, on ne peut pas le contester.


Personne n'envisage sérieusement les QCM ; mais n'y aurait-il pas d'autres formes d'exercices écrits, comme ceux qui sont pratiqués en classe pendant l'année, qui pourraient constituer un intermédiaire acceptable  ?   


C'est ce que l'on fait dans la série technologique, où il y a des questions sur le texte, avec une petite question de dissertation, mais qui renvoie au texte. Dans les séries générales, on essaie de préserver la spécificité littéraire plus approfondie de la dissertation. 


Mais la dissertation n'est pas le problème : c'est peut-être plutôt l'accord auquel il faudrait parvenir dans les commissions d'harmonisation du baccalauréat, sur les exigences et l'appréciation des copies. Il y a une très grande disparité dans l'appréciation que les professeurs peuvent avoir des dissertations. On peut se poser la question : est-ce que ce sont les élèves qui sont en cause, les exercices ou la diversité des regards portés sur les copies ?


L'évaluation des copies du baccalauréat est difficile, mais le principe devrait en être la bienveillance, eu égard à la rhétorique, aux connaissances acquises du candidat : il ne faut pas chercher à dénoncer les défauts de la copie, mais à en valoriser ses qualités : le contenu, la rhétorique, la langue, le raisonnement, la forme.


On ne peut guère demander aux jeunes gens d'être très pointus sur une question quelconque ; on peut leur demander d'être bons raisonneurs, d'écrire convenablement, de savoir plus ou moins de choses, de mener des raisonnements plus ou moins approfondis. Mais en tout cela, il faut faire preuve d'indulgence. L'image que peut avoir la philosophie dans le public, auprès des familles, des jeunes gens, tient davantage aux mauvaises expériences du baccalauréat qu'à l’excellent travail des professeurs.


C'est donc aux professeurs de s'adapter mieux à leur public ?


C'est très certain !


Ne serait-il pas alors pertinent de leur proposer une formation plus régulière, des moments de réflexion et de concertation hors de la période du baccalauréat, pour se remettre en accord sur les principes de méthode et d'évaluation ?


Pourquoi, dès qu'on entre dans la carrière on ne sait plus ? Ce serait quoi,  une formation plus régulière ? Former à quoi ? A l'accueil des élèves, à leur diversité ?


Plutôt se rencontrer autour de copies d'élèves et en discuter pour essayer d'harmoniser les pratiques et les exigences, essayer de construire d’autres approches ?


C'est une idée raisonnable. Mais le problème serait la mise en place, le dispositif, la mobilisation des recteurs, des corps d'inspection - et la bonne volonté des professeurs – je pense aux commissions d'harmonisation qui ne sont pas toujours très suivies, il est même arrivé qu'il n'y en ait pas du tout, du fait de l'environnement académique. Non, ce qui est important, c'est d'être à l'écoute de ses collègues dans ces réunions d'harmonisation du baccalauréat, pour réussir à s'entendre. 



Programmes des concours de l'agrégation 2012


Programmes des capes 2012

Les programmes sont connus. Le site de Lille les regroupe.

Capes interne

http://philo.discipline.ac-lille.fr/dossier1/concours/ca[...]  

Capes externe

http://philo.discipline.ac-lille.fr/dossier1/concours/concour[...]  

 

Agrégation externe :

            La seconde épreuve de composition portera sur la notion : l'animal.

            Les auteurs retenus pour l'épreuve d'Histoire de la philosophie : Plotin et Rousseau.

            A l'oral, la première leçon portera sur  : Les Sciences humaines.

 

Agrégation interne :

            Explication de texte : La justice.

            Dissertation : L'expérience.

Voir l'intégralité des programmes au B.O. du 10 mars 2011 :

http://www.education.gouv.fr/cid55256/menh1103762n.html



Embûches en philo au bac 2011


L'épreuve de philosophie du bac 2011 a connu quelques déboires : loin des fuites désormais célèbres qui ont affecté les épreuves de mathématiques,  l’affaire des « 3000 copies sans correcteurs » en Région Ile-de-France, si elle a été rapidement résolue par la bonne volonté des enseignants volontaires, a ému l'opinion et permis de pointer quelques difficultés méconnues de la discipline.


Parmi ces difficultés, prévalent les suppressions de postes, qui pèsent lourdement  sur les remplacements pendant l'année et sur les corrections du bac, alors même que l'on annonce à grand bruit l'ouverture de l'enseignement de la philosophie aux classes de seconde et de première. Mais aussi la difficulté intrinsèque, pour des élèves de classes terminale, de réussir une épreuve dont les exigences ne semblent pas toujours assez précisément déterminées pour permettre une évaluation équitable.


Nicolas Franck, vice-président de l'Appep (Association des Professeurs de Philosophie de l’Éducation Publique), estimait au lendemain de l'épreuve que les sujets proposés en série L présentaient des difficultés inutiles, par excès de précision (« Peut-on prouver une expérience scientifique ? ») ou d'indétermination (« L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ? »). Quant à Cécile Victorri, présidente de l'ACIREPh,  (Association pour la Création d’Instituts de Recherche sur l’Enseignement de la Philosophie) elle considère que les sujets proposés aux séries STG ne correspondaient pas aux critères de l'épreuve.


Lire ci-dessous l'article du café et les communiqués des deux associations de professeurs :

http://www.cafepedagogique.net/searchcenter/Pages/Results.[...]

Communiqué de l'APPEP : 

http://appep-idf.net/

Voir aussi le reportage de France 2 « La philo en question » avec les interventions des deux présidents d'association, sur le site de l'ACIREPh :

http://www.acireph.org/

Bac 2011: Sujets et corrections

Tous les sujets et corrigés

http://www.letudiant.fr/examen/baccalaureat/corriges-et-sujets.html



Lectures


Michel Tozzi  - Penser par soi-même, initiation à la philosophie. 

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/lettres/p[...]


Alain Chauve – Russel-Wittgenstein : La vérité et la logique.

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/lettres/p[...]


Gérald Sfez – Léo-Strauss et le problème de l'interprétation.

Denis Collin – Giambattista Vico et  l'histoire.



Ressources pour les débutants... et les autres

 

Le Guide du bac 2011

Internet peut-il aider à se préparer au bac ? Le Café pédagogique publie le Guide du bac 2011 qui propose des ressources gratuites pour se préparer aux épreuves. Connaître les épreuves, s'entraîner, être aidé : des sites à découvrir ou à faire découvrir...

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2011/bb_2011_Ph[...]


Débuter en philosophie

Le site de Reims met en ligne des documents officiels pourles débutants : statut et missions, activités du TZR, instructions sur le travail des élèves etc.

http://www.ac-reims.fr/datice/philo/index.htm


Des sites académiques précieux pour les enseignants et les élèves.

Le site d'Amiens, peut-être le plus original ?

http://pedagogie.ac-amiens.fr/philosophie/

Celui de l'académie de Nantes :

http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/57995593/0/fiche___pagelib[...]

Le site de l'académie de Grenoble :

http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/index.php?lng=fr

Et celui de l'Académie de Créteil :

http://philosophie.ac-creteil.fr/

Sans oublier la bibliothèque de textes de philosophie en ligne Minute-Philosopher :

http://t.m.p.free.fr/TMP/Accueil.html


Textes Philo 6

Textes philo 6 est une base de données de textes philosophiques, qui joue le même rôle qu’un recueil de textes classiques, mais également qu’un manuel de cours, le côté pratique de l’informatique en plus, avec possibilité de prendre des notes, d’opérer des tris rapides de textes, selon tous les critères possibles (par auteur, par thème, etc.). Ce magnifique logiciel, offert par Pierre Hidalgo, webmestre du site grenoblois, tourne sur PC et Mac OS X.

http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/articles.php?lng=fr&pg=433


Philosophies TV

" A une époque où de la Philosophie, il n’est fait mention que pour en faire une forme vague de sagesse qui n’engage à rien, un discours intellectuel désincarné, ou un jeu scolaire, lui redonner sa place est essentiel. A une époque où tout doit être évoqué en quelques minutes, la nécessité de retrouver la possibilité d’une parole qui prenne son temps pour ouvrir un chemin s’impose". C'est pour répondre à ces ambitions que des professeurs de philosophie ont créé "Philosophies TV", une web TV qui propose des cours et, gratuitement, des documentaires vidéos sur les grand sphilosophes. Par exemple, Edgar Morin évoquant la crise et la mondialisation.

http://philosophies.tv/



La philo à la plage


Deux revues consacrent leur numéro d'été à la philosophie. Sciences humaines s'interroge sur l’opportunisme commercial de certains courants de sagesse », l’Étudiant propose sur un ton plus ludique un cahier d'exercice pour adultes. A glisser dans le sac de plage.


La Revue Sciences humaines consacre un numéro spécial à la philosophie pour « apprendre à vivre - des philosophies antiques au développement personnel ». La philosophie antique proposait des écoles de sagesse pratique (épicurisme, stoïcisme, cynisme, etc.) dont l'héritage revient au goût du jour, sous des formes parfois plus commerciales que profondes.


Comment faire le tri entre gourous, dérivés de psychologie expérimentale, sagesse orientales importées et acclimatées parfois de manière bien peu respectueuse de leur inspiration d'origine, et exercices de spiritualité authentiques, sur le modèle cher à Pierre Hadot ?

Le numéro spécial de Sciences humaines permet de faire le point sur ces multiples formes qui se réclament toutes d'un retour à l'authenticité vivante de la pensée,  sans  toujours faire preuve de scrupules intellectuels bien profonds.

L'occasion de se rappeler qu'à la différence des écoles de sagesse, la philosophie se définit elle-même comme « recherche » et non comme appropriation de la sagesse. Le philosophe est celui qui éprouve le plus profondément et le plus lucidement ses propres limites en ce domaine. .

Sciences humaines, Les Grands Dossiers des Sciences Humaines n° 23 - Juin-juillet-août 2011 –


L’Étudiant, sur un ton plus ludique, propose aux lecteurs son cahier de vacances de culture générale pour les adultes. Sur  82 pages bien fournies, vous y trouverez un résumé simple et facile d'accès des grandes thèses de la philosophie classique et contemporaine, en alternance avec des doubles pages de quiz sur le français, l'histoire-géo, les sciences et bien sûr la philosophie. Amusant, ludique et très varié, ce numéro constitue un excellent petit bagage pour réviser tout ce que l'on croyait savoir – ou que l'on a oublié avoir appris. De quoi briller sans ennuyer dans les conversations mondaines au retour de la plage.

L’Étudiant - Cahier de vacances de culture générale pour les adultes – Juin 2011 – 7,95€


Avant la rentrée : Le stage du GFEN

Pour se remettre en forme juste avant la rentrée, Le secteur philosophie du GFEN propose un stage  sur le thème de L'auteur et l'autorité les 29, 30 et 31 août 2011. « Les années 70 critiquaient à tout va : l’autorité des maîtres, des parents, de l’armée et des hommes politiques…Les années 2.0 justifieront la hiérarchie à tour de bras, se dégoûtant des anarchies de mai. Et nous voilà convoqués à nous alarmer de la violence de jeunes barbares, et à pleurer l’ordre ancien : faut-il donc y répondre ? Il est hors de question de se laisser dicter les termes et de s’emprisonner dans des caricatures, ou pire : de déjà discuter des moyens, de l’efficacité des peines, ou du crime de lèse-majesté ; ne supposons pas résolu par les figures du passé ce qui est manifestement en crise aujourd’hui : qu’est-ce qui fait (ou ne fait plus désormais) autorité en chacun ?

Informations et inscriptions :

http://www.gfen.asso.fr



Sur le site du Café
Par fjarraud , le jeudi 07 juillet 2011.

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