| | Présidentielle : Philippe Meirieu : La résignation est exclue | |
|
| | SommaireComment ne pas être profondément triste ce soir ? Le second tour des élections présidentielles voit s’affronter Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Le 1er, avec son ministre de l’éducation, a profondément abîmé l’école depuis 2017 ; il a dit, ces derniers jours, son mépris pour le corps enseignant et sa volonté de dynamiter le service public en mettant systématiquement en concurrence les personnes et les établissements. La 2e incarne le contraire même du projet de l’Ecole de la République : l’exclusion contre l’éducation, le repli sur soi contre l’ouverture à l’altérité, la fascination pour l’autoritarisme contre la formation à la démocratie, la xénophobie contre la fraternité… Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment ne pas être en colère de voir que les défenseurs du service public de l’éducation n’ont pas réussi à s’entendre pour construire ensemble une véritable alternative ? | | | Le Pen : L'école de la répression et des inégalitésSous prétexte de "mettre fin au laxisme", le programme de M Le Pen envisage une refonte totale de l'école, du collège et du lycée , du métier enseignant mais aussi des programmes et des manuels. C'est le grand chambardement qui est annoncé. Avec un vrai appétit de revanche, car l'éducation est l'institution qui, aux yeux de son équipe de campagne, est la plus atteinte de "wokisme" et d'idéologie. Son programme éducation, présenté dans une brochure et par son équipe de campagne, ramène l'école très en arrière en ce qui concerne la sélection des élèves. Il aggraverait fortement les inégalités en imposant un tri des élèves dès la 5ème. La criminalisation de l'ordre scolaire et la surveillance idéologique des enseignants par les inspecteurs aboutirait à généraliser la violence dans les établissements scolaires. L'école rêvée par M Le Pen c'est celle des discriminations et de la répression. | | | Macron règle leur compte aux enseignants"Vous avez des enseignants qui pendant le covid se sont occupés des élèves et des enseignants qui ont disparu... Dans une école on va avoir un professeur qui va changer les résultats des élèves et un autre non". Emmanuel Macron n'a pas épargné les enseignants lors de la présentation de son programme. S'il est réélu, il proposera de nouveaux contrats aux enseignants avec une rémunération au mérite, sous la surveillance des parents qui auront les évaluations de chaque classe. La révolution libérale de l'Ecole, à l'anglaise, annoncée à Marseille sera mise en oeuvre par E Macron s'il est élu. Le candidat président compte sur les parents pour l'aider à l'imposer. | | | Macron au rattrapageEmmanuel Macron peut-il se rattraper auprès des enseignants ? Le 21 mars son équipe reprenait ses thèmes de campagne en apportant de fortes nuances aux propos du candidat. La revalorisation repart à la hausse, le choix des enseignants par les chefs d'établissement rentre presque dans le rang, les enseignements de la voie professionnelle sont maintenus et même le contrôle parental est banalisé. Après les propos injustes et durs envers les enseignants du 17 mars, le programme Macron prend une autre couleur. Au point de faire oublier 5 années et un discours ? | | | Paye au mérite : Histoire d'une obsession"On va payer mieux ceux qui sont prêts à faire plus d'efforts". L'annonce par Emmanuel Macron, le 17 mars, d'une paye au mérite pour les enseignants, dans le cadre du "nouveau pacte" qu'il envisage s'il est réélu, n'est pas vraiment une surprise. De N Sarkozy à E Macron, de nombreux gouvernements ancrés à droite ont tenté de lier les résultats des élèves à la rémunération des professeurs. Ils n'ont fait que reprendre une idée inventée aux Eats-Unis. Dans tous les pays développés où elle a été mise en oeuvre, à commencer par les Etats-Unis, elle n'a donné aucun résultat. Pour une raison très simple donnée au Café pédagogique dès 2008 par Bruno Suchaut (IREDU): "pour le métier d'enseignant, la définition même du concept de mérite ne va pas de soi". Alors pourquoi s'obstinent -ils ? | | | Les syndicats et le second tour : Une intersyndicale contre le vote Le Pen"L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école : la mise en œuvre de son programme aurait des effets terribles", estiment l'Unsa éducation, la Fsu, Sud, la Cgt et le Sgen Cfdt. Tous cinq ont ouvert un site commun de mobilisation contre l'extrême droite. "L’extrême-droite ne condamne jamais l’insuffisance des moyens, ni ne parle de la dégradation des conditions de travail. Jamais elle ne porte un regard critique sur les inégalités scolaires et sociales des élèves qui n’ont cessé de se renforcer. On ne trouve rien dans les programmes d’extrême droite qui permettrait de résoudre les fragilités actuelles du système éducatif." | | | La FSU appelle à faire barrage à Le Pen"La situation ouvre aujourd’hui la possibilité réelle d’une accession au pouvoir d’un parti d’extrême droite, situation particulièrement grave", écrit la Fsu dans un communiqué du 13 avril. " L’extrême droite est l’ennemie des travailleur-ses, des droits syndicaux, de l’égalité entre les femmes et les hommes. En Hongrie, au Brésil, en Pologne, l’extrême droite au pouvoir s’attaque méthodiquement aux droits des enseignant-es". La FSU " appelle dans l’immédiat à lui infliger une défaite politique et à combattre ses idées par la défense des revendications qui, toutes, s’opposent à son programme. Cela passe bien entendu par le fait de ne porter aucun suffrage en faveur de la candidate de l’extrême droite. La FSU est donc déterminée à mobiliser si le projet présenté par Emmanuel Macron au cours de sa campagne était mis en œuvre". | | | L'Unsa appelle à faire barrage à Le Pen"L'extrême droite ne s’essaie pas", écrit Stéphane Crochet, secrétaire général du Se-Unsa. "Elle est l’ennemie de tout ce que nous défendons au quotidien dans nos écoles et nos établissements, dans notre société. Le 24 avril prochain, parce qu’elle peut notamment compter sur une réserve de voix importante, l’extrême droite peut sérieusement envisager d’accéder au pouvoir. Lui faire barrage dans les urnes est une nécessité qui ne peut aboutir qu’en se servant de l’autre bulletin de vote. Cette opposition fondamentale à l’extrême droite ne vaut pas soutien à son concurrent à qui il appartient de pacifier des tensions qu’il a largement générées". Même engagement pour l'Unsa éducation. " L’UNSA Éducation appelle à s’opposer à la candidate de l’extrême-droite. Pour cela, ni vote blanc, ni abstention. | | | Le Sgen Cfdt appelle à voter Macron"Au regard de ce qui nous fonde, au regard du programme de Marine Le Pen et du Rassemblement national, FHaine, nous ne sommes pas à l’heure du choix pour un programme politique. Nous sommes à l’heure de défendre les principes démocratiques, l’Etat de droit, à l’heure de refuser l’instauration de la discrimination légale", écrit Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen Cfdt. | | | La Cgt Education prépare l'après 24 avril"Le projet d’École que nous propose le RN est un projet rétrograde qui représente un danger pour l’École publique, pour la liberté pédagogique, la liberté d’expression des personnels et surtout pour nos élèves, en particulier celles et ceux issu•es de l’immigration", écrit la Cgt Education. | | | FO : Pas de consigne de vote"Attachée à l’indépendance syndicale, la FNEC FP-FO, avec sa Confédération, ne donnera aucune consigne de vote à l’occasion du 2ème tour des élections présidentielles, comme au 1er tour", écrit FO Education. "Alors que le Président-candidat Macron en appelle à un « grand mouvement d’unité nationale », la FNEC FP-FO rappelle qu’elle ne s’engagera dans aucune politique d’accompagnement ou « d’union sacrée » avec le prochain gouvernement". Selon un sondage, 20% des adhérents de la fédération nationale FO votent pour M Le Pen. | | | Mélenchon : Une "autre" Ecole pour rompre avec 15 ans de politique éducative"En avril, deux choix se présentent au pays. Celui de poursuivre la vieille politique des Sarkozy, Hollande et Macron ou celui de préparer notre avenir". Dans sa "lettre aux enseignants", le candidat LFI promet une rupture complète avec les politiques éducatives menées depuis 15 ans. S'il cible particulièrement la politique portée par JM Blanquer, il critique aussi ce qui s'est fait entre 2012 et 2017. C'est toute la difficulté du programme de JL Mélnchon : revenir à une conception très étatiste et centralisée de l'éducation tout en promouvant l'émancipation et la coopération. | | | L'Ecole de Yannick Jadot c'est l'Ecole anti MacronPrésentant son programme pour l'Ecole le 21 mars, Yannick Jadot, le candidat écologiste, a surtout pris position contre le projet d'Emmanuel Macron. Une opposition sur le fond, sur les valeurs, sur le budget. Il veut "réparer" les dégats du quinquennat Macron pour donner sa chance à une école "de la tête, du coeur et de la main". Il promet des embauches massives, la revalorisation des salaires et une rupture dans la gestion comptable de l'Ecole. Autant de baumes sur les plaies enseignantes. Reste à voir si le projet pédagogique porté par le candidat, qui envisage une refonte des rythmes scolaires, va séduire les enseignants. | | | Avec Valérie Pécresse, l'école de la fragmentation"Ce sera le collège pour tous, mais pas le même collège". Valérie Pécresse a présenté le 5 février son programme éducation dans le cas où elle gagnerait l'élection présidentielle. S'inspirant des système anglais et suédois, elle prévoit de donner une large autonomie aux établissements pour les programmes et le choix des professeurs dont le recrutement serait local, largement contractualisé, avec des payes variables. Elle dessine un système éducatif fragmenté où le destin scolaire des jeunes serait fixé très tôt, dès la 6ème. Son programme s'inscrit dans une tendance mondiale, en échec dans les pays où elle a démarré, et particulièrement en Suède, mais qui stagne dans les programmes de la droite française depuis une décennie. Une tendance qui conduit au séparatisme social. | | | Les enseignants et le premier tourAlors que certains s'interrogent sur le maintien d'un vote à gauche des enseignants et annoncent leur "grand reclassement politique", des éléments sérieux montrent que le vote enseignant existe encore. Et qu'il reste à gauche. En 2002, l'éparpillement de leur vote a assuré la présence de M Le Pen au second tour. Dans un contexte bien différent, vingt ans plus tard, ils peuvent éviter la présence de l'extrême droite au second tour. Encore faut-il qu'ils privilégient cet objectif et regroupent leurs votes. | | | Les candidats à l'élection présidentielle au défi du recrutement des enseignantsAlors qu'ils annoncent tous de nouvelles réformes, parfois très lourdes, tous les candidats à l'élection présidentielle doivent faire face à un système éducatif qui a du mal à recruter et où le nombre de démissions explose. Où en est-on vraiment ? Quels remèdes peuvent être apportés à une profession en crise ? La revalorisation va t-elle suffire ? | | | Présidentielle : Libérons le programme économique caché des candidatsEn annonçant, le 2 mars, des temps économiquement et socialement difficiles dans les années à venir, Emmanuel Macron a enfin levé un non dit de la piteuse campagne des présidentielles. Bien avant que la guerre arrive en Europe et bouleverse toutes les prévisions, les perspectives économiques du pays ont été dessinées par la Cour des comptes. Dans un rapport de juin 2021 elle annonçait déjà des temps budgétaires difficiles. La guerre, avec ses retombées économiques et budgétaires, ne va rien arranger. Alors quelque soit le résultat des élections, il vaut mieux connaitre les prévisions et les recommandations de la Cour et interroger les candidats sur leur futur budget... | |
|
| | | Bilan Blanquer : Cinq années perdues | |
|
| | SommaireA en croire JM Blanquer, son bilan est remarquable. D'une certaine façon c'est vrai. JM Blanquer est resté 5 années rue de Grenelle. C'est un record sous la 5ème République. Il a eu le temps de marquer profondément l'Education nationale. Et il aurait eu le temps d'obtenir des résultats. Mais si on doit évaluer l'action ministérielle en fonction du niveau des élèves, quoiqu'en dise le ministre d'E. Macron, les résultats ne sont pas là, ni en ce qui concerne le niveau global que la réduction des inégalités sociales de réussite. Si on doit l'estimer au regard de la considération portée aux enseignants et de l'attractivité du métier enseignant, ces 5 années se terminent en catastrophe. Mais si on évalue le ministère au regard des changements apportés au système éducatif, JM Blanquer a fait évoluer la gouvernance du système. Il sera difficile de revenir en arrière. | | | Le Sénat critique Blanquer pas ses réformes "Une politique publique menée dans la précipitation, à la mise en oeuvre mal accompagnée". Le rapport-bilan adopté par la Commission de l'éducation du Sénat est sévère pour l'action de JM Blanquer tout au long du quinquennat. Il souligne notamment le peu d'impact des dédoublements sur le niveau des élèves et la défiance généralisée des enseignants envers leur ministre. Mais dans cette chambre où la droite domine, le rapport ne remet pas en cause les réformes décidées par JM Blanquer, se bornant à demander un meilleur accompagnement. Ce n'est pas "la rupture" annoncée par certains sénateurs à droite. | | | La famille de Samuel Paty porte plainte contre l'éducation nationaleSelon Libération, la famille de S. Paty a porté plainte le 6 avril pour non assistance à personne en péril et non empêchement de crime contre G Darmanin et JM Blanquer. L'avocate de la famille, Virginie Le Roy, met en évidence des fautes dans le traitement de cette affaire qui vont aboutir à laisser Samuel Paty sans protection le 16 octobre 2020. Elle demande également une enquête parlementaire. Ces plaintes démontrent que le rapport de l'Inspection générale, où l'administration s'est rapidement auto blanchie, est insuffisant. La culture du pas de vague a bien laissé tomber S Paty. | | | Le premier degré en rupture avec JM BlanquerCe n'est pas une découverte. Le sondage réalisé par le Snuipp Fsu auprès de 24 000 professeurs des écoles confirme ce que le Baromètre Unsa a déjà montré. Seulement 5% des enseignants du premier degré sont en accord avec la politique suivie par JM Blanquer. Au point qu'un enseignant sur deux envisage de quitter le métier, un taux jamais atteint. Et ce n'est pas qu'à cause de leur salaire, même si 77% demandent une revalorisation. 85% des enseignants du premier degré rejettent la loi Rilhac. Une majorité ne soutient pas la priorité aux fondamentaux. Seulement 3% sont satisfaits des guides ministériels. Le Snuipp Fsu va s'adresser maintenant aux candidats à la présidence de la République pour leur faire préciser leur programme pour l'école. | | | La transformation de la voie professionnelle recalée par les PLPUn signe qui ne trompe pas : pour 79% des enseignants le comportement des élèves s'est dégradé ces 5 dernières années. C'est un des résultats du sondage Harris commandé par le Snuep Fsu qui est révélé ce matin lors des "Ateliers de la voie professionnelle" organisés par ce syndicat. Ce que les enseignants mettent en cause c'est la transformation de la voie professionnelle, lancée par JM Blanquer en mai 2018. Une majorité d'enseignants (59%) trouve moins de satisfaction dans son métier (contre 15% pour qui il y a amélioration). Pour 71% cette réforme est une mauvaise chose. Ils déplorent une réforme qui démobilise les élèves et les empêche d'obtenir la formation auxquels ils ont droit. Le développement de l'apprentissage est lui aussi jugé négativement par 53% des enseignants. Là aussi, JM Blanquer a aggravé la situation. Le Snuep Fsu entend mettre les candidats à l'élection présidentielle face à ces résultats. | | | Des enseignants attaqués par l'extrême droite, sanctionnés par l'Education nationaleA quoi joue le Dasen de Seine Saint-Denis ? Traités de "terroristes" et trainés dans la boue par un magazine d'extrême droite, des enseignants de l'école Pasteur de Saint Denis espéraient la protection fonctionnelle de l'Education nationale. Ils récoltent des mutations "dans l'intérêt du service". L'éducation nationale valide ainsi la campagne d'extrême droite contre l'école et contre le syndicat Sud 93, auquel appartiennent seulement quelques uns des déplacés. Une intersyndicale crie au scandale et appelle à la grève le 12 avril pour soutenir ces 6 enseignants. | | | L'Inspection générale et ses silencesNouveau record pour l'Inspection générale. Selon son nouveau rapport annuel 2020-2021, ce sont près de 140 rapports qui ont été rédigés cette année, un nombre nettement plus élevé que les années précédentes. Avec seulement 39 rapports rendus publics, environ un sur quatre, on obtient un nouveau record du nombre de dossiers enfermés dans les armoires de la rue de Grenelle. Parce que c'est surtout à cela que sert le rapport annuel d'activité de l'Inspection générale. Il cartographie la géographie des sujets sensibles au ministère de l'Education nationale. Bien plus que donner à voir le travail de l'Inspection, il dessine en creux les échecs et les difficultés de la politique ministérielle. | | | | |
|
| | | Égalité femmes - hommes : Un problème aussi à l'Education nationale | |
|
| | L'articleL'Ecole devrait être à l'abri des inégalités de genre. A la fois parce que ses valeurs y poussent. Et aussi parce que les femmes y sont très majoritaires. Pourtant il n'en est rien. La place des femmes est liée à leur position hiérarchique. Et leur rémunération reste inférieure à celle des hommes. L'égalité entre les femmes et les hommes reste à construire à l'éducation nationale. | |
|
| | | Education prioritaire : Les contrats locaux d'accompagnement entre incrédulité et craintes | |
|
| | L'articleSi les enseignants accueillent favorablement les contrats locaux d'accompagnement (CLA), ils ne croient pas à leur continuité. C'est ce qui ressort clairement du rapport de suivi de l'Inspection générale sur les CLA. Le rapport montre aussi le caractère très limité des CLA. Deux caractéristiques troublantes pour un dispositif qui fonde la nouvelle éducation prioritaire voulue par JM Blanquer et N Elimas. | |
|
| | | Professionnel : Sigrid Gérardin : "Macron organise le séparatisme entre les jeunesses lycéennes" | |
|
| | L'articlePour Sigrid Gérardin, co secrétaire générale du Snuep Fsu, le projet électoral d'E Macron ramène la voie professionnelle des décennies en arrière. Elle organise la fragmentation de la société entre une jeunesse qui aura accès aux études supérieures et les jeunes des familles populaires qui quitteront l'Ecole dès 16 ans pour être confiés aux entreprises. Son syndicat craint également le passage de la voie professionnelle au Ministère du Travail. C'est une rupture qui s'annonce. | |
|
| | | Métier enseignant : Mutations : C'est presque la panne dans le premier degré | |
|
| | SommaireUn seul chiffre : le taux de satisfaction des demandes de mutation interdépartementales dans le premier degré a été divisé par deux en 10 ans. En 2022, seulement une demande sur cinq a été satisfaite. Derrière ce nombre, des drames humains. E Macron promet d'en finir avec les règles du mouvement. Les syndicats aimeraient que le ministère prenne vraiment les choses à coeur. | | | Les PPPE ne font pas le pleinMis en place à la rentrée 2021, les Parcours préparatoires au professorat des écoles devaient révolutionner la formation des professeurs des écoles en construisant une formation selon la volonté ministérielle, celle-ci se déroulant en grande partie en lycée. Un rapport de l'Inspection générale montre que les problèmes commencent à s'accumuler sur ce bébé Blanquer. Le taux d'abandon est important alors que les formations ne font pas le plein. L'idée de privilégier le français et les maths a du céder la place aux nécessités de validation universitaire. L'emploi du temps des lycéens - étudiants est trop chargé. L'idée d'une formation spécifique pour les enseignants du premier degré n'a pas fait ses preuves. | | | En bref...Des informations brèves sur le métier enseignant... | |
|
|
|
|