| | La rentrée de JM Blanquer : Budget : Le tournant | |
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| | L'articleDouble leçon dans ce budget de l'Éducation nationale 2018. JM Blanquer donne une leçon d'habileté. Dans la présentation du budget, transformant la stabilité des créations de postes au budget en la mise en place de 4000 enseignants au primaire. La mise en place des dédoublements de CP et Ce1 continue mais de façon ralentie. Surtout il envoie un signal durable. Après des années de recrutement en hausse du nombre d'enseignants depuis 2012, le ministre fait chuter le nombre de postes mis aux concours 2018. Ainsi s'amorce le tournant gestionnaire pour l'Éducation nationale. Mathématiquement après la stabilité du nombre de postes en 2018,la décrue devrait venir en même temps que le ministère réformera le lycée. Pour les étudiants, le message est clair : les carrières de l'enseignement vont à nouveau se refermer. | | | Blanquer : Une rentrée de rupturePragmatisme, recherche, syllabique. Jean-Michel Blanquer a présenté le 29 septembre les nouveautés de la rentrée 2017. Le ministre prend soin de justifier au nom du pragmatisme, de la science ou du bon sens, ses décisions. Il a longuement évoqué le primaire , notamment l'apprentissage de la lecture, un sujet où il s'est un peu enflammé. C'est que Jean-Michel entend bien impulser dès cette année une rupture. | | | Blanquer engage les réformes de gouvernanceRéorganisation des académies, renforcement du pouvoir des chefs d'établissement, annualisation des services enseignants, refonte de leur évaluation et du mouvement... Dans une interview données à Acteurs publics, Jean-Michel Blanquer va un peu plus loin dans la réforme de la gouvernance de l'éducation nationale. Un grand pas qui n'est pas une surprise pour les lecteurs du Café pédagogique : nous l'avions annoncé le 25 août. | | | Petit Dictionnaire Blanquer... Jean-Michel Blanquer avait promis de ne pas tout bousculer car le système a besoin de continuité. Il a pourtant pris plusieurs mesures qui marquent des ruptures. Sans parler du changement rhétorique. Voici une douzaine de "nouveaux" mots de la macronie en éducation. | | | François Dubet : Les ambiguïtés de JM Blanquer"On ne peut pas éternellement regarder un système se défaire", nous avait dit il y a juste un an François Dubet. L'alternance politique particulièrement inédite est-elle à même de changer la donne éducative ? Dans cet entretien ,le sociologue met en évidence l'écart entre les écrits et les actes du nouveau ministre. S'il lui semble trop tôt pour émettre un avis définitif, la nouvelle année scolaire devrait être déterminante pour savoir de quel coté va pencher JM Blanquer. Du coté des conservatismes et de ses amis de sens Commun, comme le donne à penser ses premières décisions, ou du coté d'une rénovation osée de l'École, comme il le promet dans ses ouvrages... | | | L'OCDE "pas très ravie" des réformes BlanquerL'OCDE ne voit pas d'un bon oeil les réformes du nouveau ministre de l'éducation nationale. L'organisation internationale l'a fait savoir le 12 septembre en présentant la nouvelle édition de Regards sur l'éducation. Même le dédoublement des CP est accueilli avec scepticisme. Pour l'OCDE cette mesure est contre balancée par le retour de la semaine de 4 jours. | | | Égalitarisme : L'étude qui contredit BlanquerAlors que le ministre de l'éducation nationale pourfend "l'égalitarisme" en éducation et demande une diversification des établissements scolaires, une nouvelle étude québécoise de l'IRUS dénonce les effets négatifs de cette politique dans la province. Elle montre les effets négatifs de la mise en concurrence des établissements par une diversification de leur offre. Pour l'IRIS c'est cette politique de diversification qui explique la chute des résultats de tous les élèves y compris les plus privilégiés. L'étude invite à remettre au centre de la politique éducative la mixité sociale. Un concept qui intéresse peu le nouveau ministre français... | | | La démission de Michel Lussault et l'avenir des programmes"Personnellement je suis inamovible. Mais... il est clair que dans certaines circonstances il serait difficile pour moi de rester". En avril 2017 le Café pédagogique interrogeait Michel Lussault, président du Conseil supérieur des programmes (CSP), sur son avenir. Le 26 septembre le moment est venu pour Michel Lussault. Au delà de son avenir personnel, c'est celui du CSP qui se joue et surtout le devenir des nouveaux programmes. Les enseignants vont-ils devoir revoir à nouveau leurs préparations ? | | | | |
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| | | La rentrée sous l'oeil des syndicats : La FSU inquiète des projets de Blanquer | |
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| | L'article"Le ministre dit ne pas vouloir la rupture mais opère des mesures où on voit qu'il veut marquer son empreinte". Pour Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, la première fédération syndicale de l'éducation nationale, la conférence de presse du 6 septembre est l'occasion d'un décryptage des propos et des décisions du ministre. Si certaines mesures ont pu satisfaire son organisation, le moment est à l'inquiétude. La FSU fait le portrait d'un ministre déterminé, qui cache son jeu et qui est en train de changer l'École sans le dire... | | | Rentrée sous tension pour le Se-Unsa"C'est une rentrée sous tension avant tout du fait de la politique menée par le ministre". Habituellement modéré, le Se-Unsa a clairement critiqué l'action ministérielle le 30 août. Le second syndicat des enseignants souligne les "motifs d'agacement" des enseignants et prédit des tensions si le ministre développe du caporalisme ou ne respecte pas les engagements de l'État sur les carrières. Stéphane Crochet, secrétaire général du Se Unsa et Claire Krepper, secrétaire nationale, ont fait le point sur l'application des accords de revalorisation et pris position sur la réforme du bac. | | | Le Snuipp avertit le ministre : "La confiance se construit" Malgré la chaleur pesante, l'ambiance était fraîche le 28 août à Paris à la conférence de presse de rentrée du Snuippp, la première tenue sous l'ère Macron. Si le principal syndicat du primaire apprécie la mesure-phare du nouveau quinquennat en matière éducative - le dédoublement des classes de CP et de CE1 en éducation prioritaire -, il apprécie beaucoup moins qu'elle se fasse aux dépens d'autres dispositifs. Deux autres sujets de mécontentement sont venus se rajouter à la veille de la rentrée : les propos du ministre Jean-Michel Blanquer ravivant la polémique stérile sur les méthodes de lecture et les suppressions annoncées d'emplois aidés dans l'éducation. | | | Blanquer déçoit aussi le Sgen-CFDT S'il restait encore un doute, il est levé : le ministre de l'Éducation nationale a raté sa rentrée auprès des enseignants. Après les syndicats de la FSU - le Snuipp pour le primaire, le Snes pour le secondaire - et après le SE-Unsa, le Sgen-CFDT a dressé le 7 septembre un bilan morose des premières mesures prises par Jean-Michel Blanquer, critiquant notamment la précipitation et un dialogue social à sens unique. | | | Le Snes inquiet des projets gouvernementaux"Ce qu'ont retenu les professeurs de la rentrée gouvernementale, c'est l'avalanche de mesures sur les fonctionnaires". Le 31 août Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes Fsu, le premier syndicat du secondaire, manifeste elle aussi ses "inquiétudes" en cette rentrée. Si les mesures Blanquer sur le collège ont pu en partie satisfaire le syndicat, le discours ministériel sur l'autonomie des établissements, les mesures budgétaires du gouvernement, la réforme de l'accès au post-bac sont autant de sujets d'inquiétude. Le Snes dénonce aussi l'aggravation des conditions de travail alors que les effectifs élèves explosent. | |
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| | | Métier enseignant : Adieu revalorisation ! | |
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| | L'articleUne semaine après la journée d'action du 10 octobre, les syndicats avaient rendez vous le 16 octobre avec Gérald Darmanin, ministre des compte publics, pour aborder la question salariale. Le ministre leur a confirmé qu'il y aurait un gel des accords de revalorisation PPCR en 2018. Les mesures prévues pour cette année seront-elles appliquées en 2019 ? La loi de finances parle de gel strict de la masse salariale de l'État bien au delà de 2019... Seul point positif pour les fonctionnaires : la hausse de la CSG devrait être compensée. | | | Les enseignants ont été moins augmentés que les autres fonctionnairesSelon l'Insee, le salaire moyen net des enseignants en 2015 est de 2540 €, soit un peu plus que celui des autres salariés de l'État (2457 €). Mais il augmente de 2014 à 2015 de 0.1% contre 0.4% en moyenne et 0.6% pour les non enseignants. Un écart important qui pèse particulièrement sur les contractuels. | | | La Cour des Comptes veut un recadrage du métier d'enseignant"La Cour appelle à une réforme structurelle de la gestion des enseignants qui emporte des améliorations notables pour l'ensemble des acteurs du système". En présentant le rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des enseignants, le 4 octobre, Didier Migaud, Premier président, reprend largement les conclusions et les propositions d'un précédent rapport de 2013. Pour la Cour, l'Éducation nationale doit négocier la revalorisation en échange de contreparties comme l'annualisation des services, la bivalence des enseignants du second degré et de nouveaux pouvoirs pour les directeurs et chefs d'établissement. Des propositions accueillies prudemment mais assez favorablement par le ministère. Mais qui provoquent un tollé syndical. | | | Francette Popineau : Le pré-recrutement contre le manque de professeurs"On pose la question de l'attractivité du métier enseignant". Comment faire face à la crise du recrutement dans l'enseignement primaire ? Si le Snuipp Fsu soulève la question le 11 octobre c'est que la rentrée a vu un taux record de postes non pourvus et un recours massif aux contractuels dans le premier degré. Une situation que Francette Popineau, co-secrétaire générale du Snuipp, souhaite voir redressée. Pour cela le syndicat appelle à des pré-recrutements massifs et au déplacement du concours en L3. | | | Snuipp : Des professeurs stagiaires inquiets sur leur formationQue pensent les nouveaux enseignants de leur formation ? Quatre ans après la mise en place des Espe, les doutes et les inquiétudes des néotitulaires sont toujours là affirme une enquête du Snuipp Fsu, premier syndicat du primaire. Selon elle, neuf nouveaux enseignants sur dix ne se sentent pas prêts à prendre une classe, un taux qui rappelle les IUFM. Plus grave : la moitié d'entre eux n'ont pas suivi le master d'enseignement ce qui ne les a pas empêché d'être reçus au concours... | | | Le calendrier des concours Plusieurs arrêtés publiés au JO du 6 et du 12 septembre fixent le calendrier des concours de recrutement de l'enseignement. | |
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| | | Regards sur l'éducation : Pour l'OCDE, l'exception française du salaire enseignant | |
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| | L'articleEtre enseignant en France c'est faire un métier différent. Cela a été montré Dans Regards sur l'éducation 2016 sur bien des points. C'est confirmé dans l'édition 2017 sur le plan salarial. Non seulement les salaires des enseignants français évoluent à rebours de celui des autres pays, mais les conditions de travail sont aussi moins bonnes. | | | Regards sur l'éducation : Pourquoi il ne faut pas limiter l'accès au supérieurLimiter l'accès au supérieur comme l'envisage le gouvernement n'est certainement pas une bonne idée soufflent les données de Regards sur l'éducation, publiées par l'OCDE le 12 septembre. En effet la France compte relativement peu de diplômés du supérieur long par rapport à ses voisins. Surtout avoir un diplôme du supérieur est particulièrement payant en France , même avec un diplôme de type BTS. Une dimension supplémentaire à inscrire au désarroi à venir dans les classes populaires... | |
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| | | Prioritaire : France Stratégie appelle à revoir la carte de l'éducation prioritaire | |
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| | L'article"Une réflexion sur l’affectation des élèves et des personnels et sur les conditions d’ouverture et de fermeture de classes semble nécessaire, afin de mieux adapter les moyens des collèges aux évolutions démographiques et sociales rencontrées sur le terrain". Dans une nouvelle étude qui pointe les inégalités de moyens entre les collèges, France Stratégie, un service du premier ministre, appelle à revoir la carte de l'éducation prioritaire. Plus précisément, l'étude invite à supprimer les collèges Rep. | | | Inégalités : Une recherche pointe l'histoire et le poids des régulations administratives locales"La décision des autorités administratives de réviser, ou non, la carte scolaire et de réguler, ou non, les demandes de dérogation a eu un impact indéniable sur les phénomènes locaux de concurrence scolaire, et donc sur le fonctionnement et l’évolution des collèges classés en ZEP. Et ce, dès les années 1990. La seule implantation géographique ou l’opposition centre‑périphérie ne constituent pas les éléments explicatifs les plus pertinents pour comprendre les situations exposées ici". Dans un article de la revue Sociologie (n°2 volume 8 2017), Lydie Heurdier (Escol Paris 8) pointe l'archéologie de l'éducation prioritaire. | |
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| | | Privé : Enseignement catholique : Tensions avec l'État | |
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| | L'articleSi Pascal Balmand a clos son discours de rentrée, le 3 octobre , par une apologie de la douceur c'est peut-être parce que ses propos étaient particulièrement acérés cette année. Le secrétaire général de l'enseignement catholique a pris à partie l'État, donnant des exemples précis de ce qu'il pense être un traitement inéquitable. De fait les dossiers s'accumulent entre enseignement catholique et ministère depuis les créations de postes jusqu'aux discussions sur l'accès au supérieur. C'était mieux avant ? | | | Le socle commun s'applique bien à l'enseignement hors contrat Dans un arrêt rendu le 19 juillet, le Conseil d'État a validé le décret du 28 octobre 2016 pris par N Vallaud Belkacem instituant un contrôle du respect du socle commun par les écoles hors contrat. Cette mesure facilite le contrôle exercé par les inspecteurs de l'éducation nationale sur ces établissements et sur la scolarisation à domicile. | | | Privé : Les heures de délégation syndicales sont dues aux maitres Dans un arrêt rendu le 19 juillet le Conseil d'État a rejeté un recours formulé par le Secrétariat général de l'enseignement catholique et le Synadec, syndicat des directeurs d'écoles catholiques. Ce recours visait à empêcher l'application de la loi Censi de 2005 en ce qui concerne la représentation syndicale tant que le gouvernement ne prendrait pas un décret d'application du texte. | |
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| | | Brevet : De l'examen complexe à l'épreuve absurde... | |
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| | L'articleLe brevet peut-il échapper à l'absurdité ? Déjà bancal avant 2016, la nouvelle mouture testée en 2017 avait encore gagné en complexité. Le nouveau projet ministériel, sous prétexte de rééquilibrage traditionnaliste, rend l'examen encore plus compliqué. Seul examen passé par tous les jeunes français (833 000 candidats en 2017), le brevet est devenu une usine à gaz aussi complexe qu'inutile. Car les points nécessaires à son obtention se gagnent avant les épreuves finales et dans des conditions très inégales d'un collège à l'autre. Et personne ne sait exactement à quoi sert le diplôme si ce n'est entretenir les fractures dans le monde enseignant... | |
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| | | Professionnel : Réforme "dans les tuyaux" | |
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| | L'articleGriffes rentrées, griffes sorties. Jean Michel Blanquer a tenté de jouer la carte de l'impassibilité et de la tolérance bienveillante devant les nombreux députés de la Commission de l'éducation de l'Assemblée nationale venus l'écouter le 3 octobre. Durant plus de 2 heures il a répondu à une trentaine de députés sur des sujets très variés allant des contrats aidés au plan numérique, en passant par les Segpa , l'autonomie et le pédagogisme. Tout en plaidant la confiance, le pragmatisme et l'apaisement avec les "pédagogistes", il n'a pu s'empêcher de tacler l'ancien président du Conseil supérieur de l'éducation et a laissé planer le doute sur l'avenir du CSP. | | | Du bac pro à Nantes au master à Shanghai Que faire des " bacs pros" ? La question est au coeur des consultations sur les pré requis pour entrer à l'université. Comme si les bacheliers professionnels - près de 30% du total des bacheliers - n'avaient pas grand-chose à faire dans le supérieur... Pourtant dans certaines filières, ils n'ont rien à envier à leurs camarades du " général ". Rencontre avec Gaëlle qui, après un CAP et un bac pro, commence un master à Shanghai, à l'antenne chinoise de l'école de design Nantes Atlantique. | | | Bacs pros : Abandon des objectifs de réussiteL'objectif d'élever le niveau de qualification des jeunes français et d'atteindre 60% de diplômés du supérieur n'est plus à l'ordre du jour. Le gouvernement privilégie l'inclusion professionnelle, même à bas niveau, sur la poursuite d'études. C'est ce que l'on retient de la visite de Jean-Michel Blanquer et Muriel Pénicaud au lycée hôtelier Guillaume Tirel le 7 septembre. Alors que le gouvernement prépare la réforme de l'entrée dans le supérieur, cette double visite a matérialisé que le Travail l'emporte désormais sur l'Éducation. Une mauvaise nouvelle spécialement pour les bacheliers professionnels qui pourraient perdre les quelques garanties données par le gouvernement précédent. | |
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| | | Bruno Devauchelle : Quelle place pour le numérique dans l'école en 2017-2018 ? | |
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| | L'article22 septembre 2017
Renoncement au plan numérique ? Gestion des données personnelles renvoyée aux chefs d’établissement ? Des décisions sont en préparation… En juillet dernier, dans notre dernière chronique d'entrée dans la période de vacances scolaires nous avions posé un certain nombre de questions. A ce jour ces questions (et quelques autres), n'ont pas reçu de réponses officielles. Mais les multiples propos du ministre laissent entendre que l'on pourrait ne pas être bien loin de découvrir des prises de positions et éventuellement les décisions ou réglementations. | |
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