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Reportage à Saint Dié pour le Festival International de Géographie 2008
Les comptes rendus détaillés
Dans le numéro 96 du Café, sept comptes rendus de conférences sont publiés :
  1. Café géographique, « les conflits soudanais » - Marc Lavergne, directeur du CEDEJ Le Caire, Claude Iverne, photographe et Eric Denis, professeur université de Paris VII)
  2. Le Japon est-il fini ? - Philippe Pelletier, Lyon 2
  3. Conflictualités à Jérusalem - Frédéric Encel, maître de conférences, HDR
  4. Prolifération nucléaire, Iran et pays émergents - Bernard Hourcade, Directeur Mondes iranien et indien
  5. Une nouvelle course aux armements ? Etat des capacités régionales et des transferts mondiaux - Jean-Paul Hébert, chercheur EHESS
  6. Etats-Unis, gendarme du monde ? - Saïda Bédar, chercheur, CAPRI, le général Delanghe, Potomac strategies international, animée par Patrice de Beer, ancien correspondant du Monde à Washington.
  7. L’arène sportive, illusoire exutoire des tensions internationales - Pascal Gillon, maître de conférences, université de Franche-Comté
Vivement le 20.3

La pluie battante qui accompagna mon retour n'a pas douché mon enthousiasme, vivement le 20ème FIG et ma troisième édition. La journée de samedi fut longue (8h du matin-2h du matin) mais enrichissante; au-delà des temps forts au programme du festival, les rencontres font la richesse de cette petite semaine: Marylin et ses gâteaux, Annie et sa gentillesse, Marylin, une seconde Marylin, comme un miroir au féminin, François si sympathique, Jean-Philippe, l'ami et toutes ces autres personnes croisées au gré des marches à pied, des cafés bus, des idées échangées et des attentes fécondes.

Le FIG c'est aussi ou peut-être est-ce surtout ces petits ou grands moments d'échanges qui donnent simplement envie de revenir.

Bien sûr, et pour copier-coller sans vergogne la phrase la plus souvent prononcée lors des cérémonies des Césars, "tout cela n'aurait pas été possible sans l'appui et le soutien du Café".

Qu'il en soit remercié... Retour sur l'ensemble dans le Café mensuel (15 octobre) avec les compte-rendus de plusieurs conférences.


See you next year


Oups j'allais oublier; pour tous ceux qui n'ont pas assisté au FIG 2008, vous pouvez d'ores et déjà consulter les premiers comptes-rendus des conférences ou pour patienter les vidéos du FIG 2007

http://fig-st-die.education.fr/actes/actes_2008/index.htm
http://fig-st-die.education.fr/actes/actes_2007/index.htm


Impressions...

Des déçus, des heureux, des contents, des mécontents... A l'écoute des impressions du public, impressions volées dans les couloirs ou sollicitées au gré de l'attente des conférences et tables-rondes, les mêmes remarques reviennent comme des leitmotivs; elles sont qualitatives, quantitatives  voire changeantes d'une journée ou d'une demie-journée à l'autre.

Qualitatives lorsque les auditeurs ont la chance d'assister à une conférence dynamique lors de laquelle l'orateur traite réellement le sujet indiqué dans le programme officiel, j'ai eu cette chance vendredi après-midi en me postant l'après-midi à l'IUT: Frédéric Encel, Bernard Hourcade et Jean-Luc Racine animèrent à tour de rôle des conférences sur un espace s'étalant d'Israël au Cachemire, analysant dans leur épaisseur les conflits de ces territoires.
A l'opposé, des enseignants, rencontrés au cours de mes pérégrinations,se montrèrent plus réservés sur la démonstration laborieuse consacrée à Edugéo ou l'absence de pistes proposées concrètes par la conférence du samedi matin sur le développement durable, thème central du futur programme de cinquième faut-il le rappeler.

Quantitatives, et là on prend les mêmes et on recommence. Comme en 2007, beaucoup de salles ou amphis laissèrent  à leurs portes un public déçu de ne pouvoir assister à l'intervention choisie et agacé d'avoir perdu du temps et/ou raté une autre conférence peut-être plus accessible.

Changeantes en fonction des stratégies adoptées. Les uns courent de sites en sites, les autres s'installent sur un site pour la demie-journée, parfois changent leur fusil d'épaule sous le coup de la déception ou content d'avoir pu assurer leur présence sur quelques débats, décident de risquer la mobilité pour le reste de la journée.

Enfin, je ne peux pas ne pas évoquer ma soirée de vendredi. J'ai assisté à un café géographique original car mené par un enseignant du secondaire, Jean-Philippe Raud-Dugal; l'originalité ne s'arrêtant pas à son statut mais aussi à son discours, véritable invitation à découvrir un pays sur lequel nos représentations furent considérablement bousculées par le récit qu'il nous fit de son séjour. Intitulé "deux ou trois choses que je sais du Japon: un prof au pays du soleil levant", ce café fit salle comble à la grande surprise de l'intéressé. N'étant pas universitaire, il ne s'attendait pas à une telle affluence mais ce fut une vraie réussite, non pas simplement pour une question quantitative mais  pour les retours qu'il eut le soir même et le lendemain d'un public heureux d'avoir passé une bonne soirée.


Par Cyril Froidure

Le FIG 19.2

AccèsTitre obscur me direz-vous et qui nécessite une courte explication.


Le FIG (Festival International de Géographie) a ouvert ses portes jeudi 2 octobre et ce jusqu’au 5 octobre. Voilà pour le FIG mais là ne résidait pas l’étrangeté du titre, alors venons- en aux explications : 19 pour rappeler qu’il s’agit de la 19ème édition du festival et 2 car c’est la deuxième fois que j’ai l’opportunité de m’y rendre pour le Café pédagogique.


19ème édition, long bail pour ce rendez-vous de géographes de tous poils, d’enseignants représentant toutes les académies mais aussi moment de rencontre entre le grand public et les scientifiques. Cette introduction peut sembler sans intérêt et longue pour évoquer ce presque vingtième anniversaire mais il faut savoir, et là je remercie mon hôte, Marylin Gebhardt, que 2008 aurait pu être une année sans FIG tant le maintien du festival fut l’objet de débats animés entre les prétendants à la municipalité ; en question, le coût du FIG considéré comme trop élevé par l’adversaire du maire sortant puis réélu, Christian Pierret.


Autre accèsEnfin, nous y sommes et j’y suis pour ma part pour une deuxième année consécutive ; la première fut celle de la découverte et de l’inexpérience voire de l’échec : à trop vouloir en faire, on se retrouve souvent devant une salle déjà bondée et dans l’impossibilité de rallier une autre intervention. Pour cette édition, j’ai donc établi un programme copieux mais raisonnable, surtout réalisable, devant m’emmener du Soudan à Jérusalem en passant par le Japon, pays invité, à aborder des thématiques sportive, militaire et géopolitique.


Et le moins que l’on puisse dire c’est que, dès la première soirée, les figistes entraient dans le vif du sujet avec un café géographique dédié aux guerres du Soudan sur lequel j’aurais l’occasion de revenir dans le cadre du Café mensuel. Le public s’attendait à être éclairé sur cette région et ce pays, le Soudan, touché par des conflits en cascade depuis son indépendance. Certes, il le fut mais il en est reparti avec peut-être plus de questions de réponses, tant les longues interventions des trois intervenants lui confirmèrent l’incroyable complexité d’une situation non-réduisible à quelques clichés sur le rôle du pétrole ou l’influence de la Chine.


Le vendredi matin débuta sur un sujet moins grave et dans une atmosphère plus légère : Le Japon est-il fini ? se demandait Philippe Pelletier, éminent spécialiste de la question. Moins grave mais tout aussi intéressant car l’universitaire s’attacha à démonter toute une série d’idées reçus collationnées dans les manuels scolaires ou entendues dans les discours tenus sur le Japon ; atmosphère plus légère, car Philippe Pelletier eut à subir une semi-déroute technologique : images et cartes ne s’affichant pas ou trop lentement ou trop tard, bref un casse-tête pour illustrer son propos mais un piège dont il se sortit avec brio enchaînant anecdotes et bons mots.


La tribunePrécédant son intervention, les inspecteurs généraux Laurent Carroué, Michel Hagnerelle et Bruno Mellina présentèrent en quelques mots le plan national de formation, insistant sur les parcours pédagogiques mis en place autour des aires de puissance, du développement durable et de la géographie de la France, une des grandes priorités de leur action.


Enfin, et pour clore ce billet, je ne peux oublier de citer le doyen Laurent Wirth qui, outre les considérations de rigueur, insista lourdement sur son attachement profond et celui de ses collègues présents à l’arrimage de l’histoire et de la géographie, à l’association féconde des deux disciplines. Message reçu par le public des enseignants et lourd de sens dans le contexte actuel.


Par Cyril Froidure