Adresse Email :
Mot de Passe :
Mot de passe oublié? Pas encore inscrit?
 
Catégories
Il n'y a aucun élément dans la liste.
FIG 2008 > Messages > Le FIG 19.2
Le FIG 19.2

AccèsTitre obscur me direz-vous et qui nécessite une courte explication.


Le FIG (Festival International de Géographie) a ouvert ses portes jeudi 2 octobre et ce jusqu’au 5 octobre. Voilà pour le FIG mais là ne résidait pas l’étrangeté du titre, alors venons- en aux explications : 19 pour rappeler qu’il s’agit de la 19ème édition du festival et 2 car c’est la deuxième fois que j’ai l’opportunité de m’y rendre pour le Café pédagogique.


19ème édition, long bail pour ce rendez-vous de géographes de tous poils, d’enseignants représentant toutes les académies mais aussi moment de rencontre entre le grand public et les scientifiques. Cette introduction peut sembler sans intérêt et longue pour évoquer ce presque vingtième anniversaire mais il faut savoir, et là je remercie mon hôte, Marylin Gebhardt, que 2008 aurait pu être une année sans FIG tant le maintien du festival fut l’objet de débats animés entre les prétendants à la municipalité ; en question, le coût du FIG considéré comme trop élevé par l’adversaire du maire sortant puis réélu, Christian Pierret.


Autre accèsEnfin, nous y sommes et j’y suis pour ma part pour une deuxième année consécutive ; la première fut celle de la découverte et de l’inexpérience voire de l’échec : à trop vouloir en faire, on se retrouve souvent devant une salle déjà bondée et dans l’impossibilité de rallier une autre intervention. Pour cette édition, j’ai donc établi un programme copieux mais raisonnable, surtout réalisable, devant m’emmener du Soudan à Jérusalem en passant par le Japon, pays invité, à aborder des thématiques sportive, militaire et géopolitique.


Et le moins que l’on puisse dire c’est que, dès la première soirée, les figistes entraient dans le vif du sujet avec un café géographique dédié aux guerres du Soudan sur lequel j’aurais l’occasion de revenir dans le cadre du Café mensuel. Le public s’attendait à être éclairé sur cette région et ce pays, le Soudan, touché par des conflits en cascade depuis son indépendance. Certes, il le fut mais il en est reparti avec peut-être plus de questions de réponses, tant les longues interventions des trois intervenants lui confirmèrent l’incroyable complexité d’une situation non-réduisible à quelques clichés sur le rôle du pétrole ou l’influence de la Chine.


Le vendredi matin débuta sur un sujet moins grave et dans une atmosphère plus légère : Le Japon est-il fini ? se demandait Philippe Pelletier, éminent spécialiste de la question. Moins grave mais tout aussi intéressant car l’universitaire s’attacha à démonter toute une série d’idées reçus collationnées dans les manuels scolaires ou entendues dans les discours tenus sur le Japon ; atmosphère plus légère, car Philippe Pelletier eut à subir une semi-déroute technologique : images et cartes ne s’affichant pas ou trop lentement ou trop tard, bref un casse-tête pour illustrer son propos mais un piège dont il se sortit avec brio enchaînant anecdotes et bons mots.


La tribunePrécédant son intervention, les inspecteurs généraux Laurent Carroué, Michel Hagnerelle et Bruno Mellina présentèrent en quelques mots le plan national de formation, insistant sur les parcours pédagogiques mis en place autour des aires de puissance, du développement durable et de la géographie de la France, une des grandes priorités de leur action.


Enfin, et pour clore ce billet, je ne peux oublier de citer le doyen Laurent Wirth qui, outre les considérations de rigueur, insista lourdement sur son attachement profond et celui de ses collègues présents à l’arrimage de l’histoire et de la géographie, à l’association féconde des deux disciplines. Message reçu par le public des enseignants et lourd de sens dans le contexte actuel.


Par Cyril Froidure

Commentaires

Aucun commentaire sur ce message.