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 Documents

cie-objectifs.docLe projet du CIE
cie-declaration1.docLa déclaration du CIE envoyée au ministre
Mutations_profs_prive.docMutations pour les profs du privé
Infos_volontaires.docInformations pour les volontaires
Lettretype.docModèles de lettres
Guideprojet.docGuide pour l'élaboration du scénario
maquette_formation.docProjet de maquette de formation
Compo_collectif.rtfle collectif d'initiatives éducatives
art34.rtfArticle 34 du code de l'éducation
Projetbrest.pptBrest : le Projet
cahiercharges.rtfLe cahier des charges du collectif
Projet_CLEF_Pdf.pdfProjet du CLEF (Pdf)
pré projet 7.docProjet  C L E F
edito200907gcb.mp3L'appel de Gabriel Cohn-Bendit au format mp3
Les blogs > Collèges expérimentaux > Catégories
10 mars 2008 - Collèges innovants : Peut-être encore une chance ?
L'annonce du retrait du collectif CIE du projet de collèges innovants le 5 mars suscite des réactions. On saura dans quelques jours si de nouvelles conditions rendent possible d'envisager quelque chose pour la rentrée 2008.
19 février : Premiers contacts

Comment les six établissements désignés le 5 février par Xavier Darcos vont-ils accueillir les équipes de volontaires qui ont répondu en septembre à l’appel de Gabriel Cohn-Bendit ? Pour l’instant, la situation est très diverse d’une académie à l’autre. Le point avec Gabriel Cohn-Bendit et Michel Héron, responsable de la mission InnoValo de l’académie de Créteil.

 

 

Un calendrier et des modalités d’action précis avaient été établis entre le collectif pour l’innovation éducative, CIE, qui s’est formé pour soutenir la mise en place des collèges innovants, et le cabinet du ministre. Les recteurs ont ainsi reçu début décembre un courrier du ministre leur proposant de chercher dans leurs académies des établissements à public difficile, connaissant un important turn-over de leurs enseignants et qui risqueraient de se voir encore davantage déstabilisés du fait de la suppression de la carte scolaire. Ces établissements, s’ils en étaient d’accord, entreraient pour tout ou partie dans le cadre d’une expérimentation au sens de l’article 34 de la loi de 2005 et accueilleraient dès la rentrée des équipes cohérentes d’enseignants volontaires, rassemblés autour d’un projet pédagogique visant la réussite des élèves dans une organisation originale du temps et du travail.

En janvier, quatre académies se sont portées volontaires et ont, chacune à leur manière, mené les études qui ont conduit le 5 février à la désignation de 6 établissements :

·          le collège Jean Jaurès et, pour faire un prolongement, le lycée Louis Lumière de la Ciotat, Bouches-du-Rhône, académie d’Aix-Marseille ;

·          le collège Jules Vallès de la Rocamarie (réseau de réussite scolaire), Loire, académie de Lyon ;

·          les collèges Beaumarchais, Meaux, Seine-et-Marne et Chevreul, l’Haÿ-les-Roses, Val-de-Marne, tous deux réseau de réussite scolaire, académie de Créteil ;

·          le collège des Explorateurs, Cergy, Val-d’Oise, académie de Versailles.

 

Michel Héron, en tant que responsable de la mission InnoValo, vous avez suivi la procédure de désignation des établissements de Créteil. Quels ont été les critères de désignation retenus ?

Les établissements ont été choisis sur les critères indiqués par le ministère (public difficile, important turn-over du personnel) et l’engagement du chef d’établissement à entrer dans cette expérimentation. Les établissements RAR ou faisant déjà partie d’une expérimentation comme Victor Hugo à Aulnay ou le micro lycée de Sénart ont été d’emblée exclus.

(C’est d’ailleurs aussi la position adoptée par Alain Boissinot, interrogé à ce sujet par le Café le 18 janvier, lors d’une conférence de presse).

 

Le CIE avait proposé aux volontaires de prendre contact avec les responsables des pôles académiques d’innovation pendant le mois de janvier. Avez-vous été très sollicité ?

Non, deux enseignants seulement m’ont contacté, tous deux d’ailleurs appartenant déjà à des structures expérimentales.

 

Gabriel Cohn-Bendit, que s’est-il passé depuis la désignation des établissements ?

Des contacts ont été établis entre le CIE et Jean-Michel Blanquer, recteur de Créteil, ainsi qu’avec Alain Boissinot, recteur de Versailles. Du recteur de Lyon, aucune nouvelle. Jean-Paul de Gaudemar, recteur d’Aix-Marseille, n’a pas non plus donné suite ma demande de contact. C’est bien qu’un établissement « Freinet » se soit vu désigné, mais cela ne correspond pas tout à fait à la proposition initiale.

(Si l’on en croit l’article publié dans la Provence le 7 février, il semble que la désignation réponde à la demande du collège de la Ciotat, et remporte un assentiment, prudent, des responsables locaux des syndicats).

Par ailleurs, je regrette que l’annonce ministérielle ait été faite alors que les enseignants d’au moins trois des établissements n’ont pas été informés officiellement. Cela a provoqué des réactions de surprise et d’inquiétude, voire de rejet, ce qui n’était évidemment pas l’effet recherché.

(Signalons que plusieurs de ces réactions ont été publiées sur le site de l’OZP ou dans l’espace réservé au projet sur le Café).

 

Où en êtes vous alors sur Créteil et Versailles ?

Nous nous sommes mis d’accord avec les recteurs de Créteil et de Versailles pour que des représentants du rectorat et des membres du CIE se déplacent dans les établissements pour présenter le projet et répondre aux questions des enseignants. Par exemple Michel Héron et Jean-Claude Guérin se rendront le lundi 18 février au collège Chevreul et à Beaumarchais au retour des vacances d’hiver. Une démarche similaire est prévue pour le collège des Explorateurs.

Ce qui pose aujourd’hui le problème le plus aigu, c’est que dans les établissements désignés, la capacité d’accueil prévisible d’une nouvelle équipe ne sera environ que du tiers de l’effectif enseignant. Il faudra donc que tout le monde coexiste en bonne intelligence, car, si ce doit être la guerre, cela ne se fera pas.

Je tiens à dire très clairement aux enseignants en place que personne ne les forcera à entrer dans l’expérimentation. Elle ne pourra donc être que partielle, si les enseignants en place ne souhaitent pas se rallier au nouveau projet. Mais cela semble tout à fait gérable. On peut, par exemple, imaginer commencer avec les classes de 6ème et voir ensuite comment cela peut se propager. Je suis très confiant car je pense bien que les élèves qui auront pu vivre une année heureuse, avec une organisation en ateliers et un tutorat renforcé, et leurs parents, seront tout à fait désireux de poursuivre ainsi.

Ces questions seront évoquées à la réunion de cadrage prévue au ministère le 25 février, avec la participation du recteur de Créteil. De toutes façons, l’année 2008-2009 sera vraiment une année de réflexion pour que les autres volontaires puissent mûrir leurs projets et que d’autres établissements se lancent dans l’aventure.

 

Que proposez-vous pour mettre en rapport les volontaires franciliens et les établissements ?

Au niveau du CIE, nous souhaitons convoquer, avant le 15 mars, une réunion des volontaires franciliens, à la suite de la réunion ministérielle et des visites prévues dans les établissements. Cette rencontre permettra de faire le point sur les candidatures définitives pour chacun des trois établissements et sur le projet pédagogique adopté. Il n’est pas encore décidé s’il y aura une réunion unique ou une dans chaque académie, ni où elle(s) se tiendra(ont), encore que le rectorat de Créteil ait été évoqué.

Liens :

les réactions à l'annonce, dans l'OZP
l'article dans La Provence

Notes du samedi 01 décembre 2007

Plusieurs questions sont abordées dans les débats du forum et des listes. Il semble utile de préciser le sens et les modalités de l'initiative suit à l'appel de GCB et de la réponse du ministre. Sans entrer ici dans la discussion (nécessaire) sur les valeurs, les principes ou les orientations qui sous tendent la réflexion sur les projets et la constitution des équipes.


[1]- Un objectif: la réussite de tous les élèves accueillis.


L'initiative de "collèges expérimentaux" proposée au ministre de l'éducation nationale voulait démontrer que

-          des enseignants étaient volontaires pour élaborer un projet pédagogique pour prendre en charge tous les élèves et particulièrement ceux qui sont en échec ou en difficultés ou en voie de décrochage en travaillant d'une autre façon avec eux, notamment dans des établissements dits sensibles ou des secteurs dits défavorisés.

-          ces volontaires s'engageaient à analyser les situations, élaborer leur projet et le mettre en œuvre dans et par une pratique d'équipe

Ces deux points nécessitant d'une part que des lieux soient proposés pour que le projet soit adapté à une situation locale donnée et d'autre part qu'il y ait une véritable autonomie des équipes.

L'objectif est d'assurer la réussite scolaire de tous et l'atteinte par chacun du socle commun de connaissances et compétences. Ce qui passe par du sur mesure pédagogique et non du prêt à porter normalisé.

Le cahier des charges du ministère fixe le cadre institutionnel des objectifs (ce qui est légitime puisque l'initiative se situe dans l'institution) et définit quelques axes que chaque projet doit détailler à sa façon (puisque la seule référence est celle du socle et des contenus ce qui est une garantie d'égalité). Les moyens pour atteindre ces objectifs, l'organisation pédagogique, les activités des élèves, les relations avec les partenaires locaux, les actions communes ou complémentaires, les formes d'évaluation, le mode de gestion administrative et des emplois du temps, l'aménagement de la vie scolaire sont de la responsabilité de l'équipe (d'où le "statut" d'expérimentation).

Quant au choix des établissements, il a été demandé que le ministère (par le biais des rectorats) en établisse une liste pour pouvoir donner le choix aux équipes. Mais cette liste ne représentera qu'une possibilité et non une obligation… et rien n'empêche de proposer d'autres établissements qui peuvent accueillir projets et équipes. Ce sera un des objets de négociation avec les rectorats.


[2]- Est-ce que cette initiative est réservée aux collèges?


Bien évidemment non, pour une raison très simple: les élèves du collège viennent du primaire et une bonne partie d'entre eux n'ont pas acquis ou ne possèdent pas les connaissances et compétences qui leur sont nécessaires pour continuer leur scolarité de manière positive, sans parler de ceux qui sont en retard ou en échec.

La question de la continuité des apprentissages est si cruciale que la fameuse "liaison école collège" est une incantation quasi quotidienne. Et il est évident que la pédagogie du collège ne peut plus être indépendant de celle de l'école. Le projet de collège doit être au moins articulé avec celui de l'école notamment en ce qui concerne le cycle 3 de l'élémentaire et les deux premières années du collège.

En conséquence, à partir de ce thème de la liaison et des continuités, si les projets (et les équipes) de collège en sont le pivot, l'amont (et l'aval) ne peuvent en être dissociés. C'est d'ailleurs ce qui fonde la possibilité (voire l'indispensable) de la présence de PE, PLC, PLP et CPE dans les équipes (comme cela existe pour les EGPA) comme des personnels des RASED.
Mais, pour la rentrée 2008, l'accord avec le ministère est une priorité aux "collèges difficiles", ce qui n'interdit nullement, selon les possibilités locales, de proposer d'autres types d'établissement (cité scolaire, écoles, antennes…) ni de prévoir une extension de l'expérimentation au primaire ou aux lycées-CFA les années suivantes selon les indications de l'article 34…


Quant aux personnels du privé il y a une impossibilité statutaire mais des "arrangements" locaux peuvent sans doute être trouvés et sont à questionner au niveau rectoral.


[3]- La cohabitation d'un projet (et d'une équipe) avec un autre projet ou un autre fonctionnement ordinaire est-elle impossible?


Difficile et risquée sans aucun doute, mais impossible sûrement pas!

Je pense que le modèle de ce qui peut se faire (et donc se négocier) se trouve dans les textes de 1972: l'existence d'établissements expérimentaux de plein exercice (tout l'établissement, tous les enseignants par exemple Montgeron) et d'établissements chargés d'expérimentation (une partie de l'établissement, une partie des enseignants, par exemple Vilgénis à Massy).

L'idéal serait sans doute des établissements entiers ou de nouveaux établissements à construire ou réhabiliter. Mais le temps presse et nous parions que l'on peut faire du neuf même dans de l'ancien! Et pour employer un vocabulaire politique ou à la Clausewitz adaptons notre tactique (que faisons nous) à notre stratégie (que voulons nous).

Tout réside dans

-          la part d'autonomie des équipes et dans les relations établies avec les collectivités (municipalités et conseils généraux) et les autres personnels (administratifs, service, santé). Et aussi avec les autres dispositifs éducatifs présents dans l'environnement (notamment de la réussite éducative)

-          la manière dont les équipes seront en contact avec les chefs d'établissements et les collègues en place pour présenter leurs objectifs et intégrer les autres collègues au projet. Et aussi la présentation du projet aux familles comme aux autres établissements du bassin (écoles, autres collèges, lycées et CFA..)

-          les garanties de fonctionnement et les conditions de l'accompagnement de l'établissement ou de l'annexe ou du secteur.

Nous avons tous des exemples de ce que l'on a pu faire, et de ce qui se fait, dans un environnement soit hostile soit réticent (du côté des collègues, du chef d'établissement, de l'administration ou de la hiérarchie) que ce soit un enseignant seul dans sa classe, un petit groupe d'enseignants (en véritable cycle dans l'école, ou en mini collège) ou dans une annexe d'établissement aménagé.

Pas forcément confortable certes mais justement il s'agit d'obtenir maintenant les garanties qui rendent cette expérimentation confortable et donc efficace.

Nous ne sommes pas en situation d'un Freinet obligé de créer son école en dehors du système scolaire institutionnel ni en position de créer ex nihilo des établissements auto gérés comme dans les années 80… mais cela n'est pas exclu si…. la dynamique prend!


Gabriel Cohn Bendit – Jean Claude Guérin

INFORMATION SUR L'ETAT DU PROJET : Rencontre avec la DGESCO le 26 octobre

[1] Confirmations

Le ministère

1-      souhaite que, en fonction du nombre de volontaires et  d'établissements ciblés, il y ait le maximum de possibilités

2-      privilégie les collèges et le mouvement intra académique une fois les établissements choisis

3-      confirme la démarche: cahier des charges "national" pour l'élaboration des projets "locaux" , projet élaboré par l'équipe qui le portera, rencontres de l'équipe volontaire avec le chef d'établissement et les personnels et examen de l'intégration des personnels en place au projet proposé

4-      travaille sur les critères de choix des établissements à proposer ( en ZEP, RAR, "fuite" des élèves, roulement des enseignants…)

5-      recherche, en fonction des statuts, les possibilités de nomination  des catégories PE, PLP

6-      regarde comment les articles L 401-1 et 401-2 (ex-article 34) peuvent s'appliquer

7-      estime que les "négociations" doivent se mener avec les rectorats et en contact avec les dispositifs d'expérimentation de chaque académie.  

 

 

[2] A suivre pour les équipes:

-          Voir au niveau des recteurs pour des autorisations d'absence pour réunions d'équipes

-          Désignation d'un coordinateur (ou chef de projet)

-          Engagement de l'équipe (sur le projet et le temps de présence) base d'un contrat avec le Recteur

 

 

[3] Que faire?

-          Rien n'est exclu  a priori et il est urgent d'avancer sur les "pré projets " (les scénarios que certains volontaires proposent)

-          Nécessité de contacter les rectorats et de voir avec eux les établissements possibles

-          Donc à partir des échanges de la liste de la communauté du Café constituer (et réunir) les équipes par région (voire interrégional) pour lister les propositions

-          Faire parvenir au Collectif le nom des coordinateurs (provisoires) pour que l'on puisse faire le point sur les possibilités et les besoins.

-          Nous profiterons du salon de l'éducation (réunion nationale des coordinateurs) pour faire le point  avant le début du mouvement et affiner les adéquations offre (de projets et d'équipe)/offre d'établissements (par le ministère et les rectorats).

 

Pour aider le collectif publiera sur le site un certain nombre de références- ressources, de modes d'emploi sur l'article ex-34, sur l'élaboration du projet et le fonctionnement en équipe.

 

Par ailleurs le Collectif peut aider à l'organisation de séminaires, comme cela a été proposé lors de la réunion Ile de France.

Collèges expérimentaux : élaboration d'un cahier des charges

Alors que le nombre de volontaires atteint les 300 enseignants, le comité de pilotage du projet de collèges expérimentaux lancé par Gabriel Cohn-Bendit prend le nom de Collectif d'Initiatives Educatives (CIE) et publie son cahier des charges.

Ce document établit les cadres des projets d'établissement, les engagements des équipes, du ministère et du CIE. Sur le premier point, le CIE demande que "les équipes… mettent en oeuvre leur projet en toute responsabilité" ce qui implique une définition du temps scolaire, du mode d'animation de l'établissement,un accord sur l'évaluation de l'établissement.

Les équipes s'engageraient à "participer à la réflexion pédagogique préalable à l'élaboration et au développement du projet, à la concertation avec les partenaires éventuels, à l'information des parents puis à sa mise en œuvre dans l'établissement choisi ; développer les pratiques participatives de projets tant auprès et avec des adultes que des enfants/élèves". Trois types d'établissement ont été définis.  "Etablissement menacé à brève échéance de fermeture où les équipes peuvent être nommées sans aucun autre mouvement; Etablissement où une majorité de postes (entre 50 et 70%) peuvent être dégagés par mutations et où l'ensemble peut participer au projet de l'équipe; Etablissements où les postes possibles sont  inférieurs à 40% mais où une partie de l'établissement peut devenir "secteur expérimental".

Du côté du ministère, le CIE attend une clarification sur l'autonomie pédagogique et des garanties concrètes comme "les personnels volontaires, conservent leur poste actuel et sont provisoirement détachés collectivement, en l'attente du statut de l'établissement (type EPLE)" .

Le Cahier des charges

Les confidences de Gabriel Cohn-Bendit

A l'issue de la réunion du comité de pilotage et de la rencontre avec le conseiller du ministre, Gabriel Cohn-Bendit a bien voulu répondre aux questions du Café.

 

Avec la réunion d'aujourd'hui le projet a-t-il avancé ?

 

La première rencontre avec Darcos, en septembre, sur cette proposition d'établissements avec des équipes pédagogiques volontaires aurait pu rester strictement verbale. La réunion d'aujourd'hui l'a actée. On avance et on va mettre le projet sur pied.

 

On a pu constater que la réunion avait été soigneusement préparée du côté ministériel. Les services ministériels ont répondu aux questions que nous avions posées y compris avec des informations rectorales.

 

Maintenant la lourde machine Education nationale nous impose d'aller très vite pour qu'à la rentrée prochaine il y ait 3 ou 4 établissements. Il faut que la constitution de équipes soit lancée avant Noël et c'est un vrai problème.

 

La réunion a aussi permis de notre côté de clarifier le projet. Mettre partout des établissements expérimentaux serait intéressant mais dans l'immédiat on est sur un projet sur lequel on a l'accord du ministère : répondre au problème des établissements qui deviennent très difficiles. On sait qu'aucun des établissements retenus ne sera totalement vide d'enseignants. On n'a pas réglé la question du chef d'établissement et de ses rapports avec l'équipe. Il faut pourtant aller vite.

 

Quelles sont les prochaines étapes ?

 

D'abord il faut réunir les volontaires. Une première réunion est donc prévue en Ile-de-France le 17 octobre. Ce sera une réunion d'information mais aussi un moment pour que les gens se rencontrent et que des groupes se constituent. Il faudra par exemple que les profs franciliens soient capables de trouver parmi eux des animateurs capables d'aider à faire avancer le projet.

 

Il faudra discuter du projet avec eux des libertés pédagogiques qui sont obtenues du ministère. Et aussi des moyens. Par exemple du nombre d'élèves par classe. Quand toute une classe est en difficulté il faut un rapport très précis entre le nombre d'élèves et celui des adultes encadrant.

 

Il faut maintenant aller vite. On est coincé par le calendrier administratif des mutations. Nous comptons sur les volontaires pour aider le projet à avancer vers sa réalisation à la rentrée 2008.

Le ministère soutient le projet

A l'issue d'une rencontre avec un conseiller de X. Darcos, le projet de collèges expérimentaux entame une nouvelle étape vers l'ouverture de plusieurs établissements à la rentrée 2008. Mardi 11 octobre, le comité de pilotage du projet de collèges expérimentaux a rencontré Mark Sherringham, conseiller pédagogique de Xavier Darcos. Celui-ci a confirmé que le ministre "soutient cette initiative dans le cadre d'une politique globale en faveur des zones défavorisées".

 

Des questions concrètes ont été abordées lors de cette réunion. Le projet s'inscrit dans le cadre de l'article 34 de la loi Fillon qui encourage l'expérimentation pédagogique. Le comité de pilotage sera suivi par deux conseillers du ministre, Mark Sherringham et Jean David ainsi que par la Direction de l'enseignement scolaire (Dgesco).

 

A l'issue de la réunion, le comité de pilotage a décidé de créer une structure permanente. Il va maintenant entrer en contact avec les volontaires et  les organisations éducatives.

 

Gabriel Cohn-Bendit réunira les volontaires franciliens le 17 octobre à 18 heures pour faire le point du projet avec eux, recueillir leurs réactions et les associer aux étapes suivantes. Le lieu précis leur sera communiqué dès qu'il sera fixé, la date est définitive. D'autres réunions seront organisées dans les autres académies. Le comité de pilotage  rencontrera prochainement les mouvements pédagogiques, les syndicats enseignants et non-enseignants, les associations de parents d'élèves ainsi que les collectivités territoriales.

 

Lancé le 20 septembre sur le Café pédagogique par Gabriel Cohn-Bendit, le projet de création de collèges expérimentaux réunit maintenant environ 250 volontaires. Il vise à constituer des équipes pédagogiques innovantes volontaires pour enseigner autrement dans des collèges en difficulté. Le comité de pilotage du projet réunit, autour de Gabriel Cohn-Bendit, Arnold Bac (Ligue de l'enseignement), Pascal Bouchard (AEF), Jean-François Boulagnon (collège lycée Clisthène), Gérard Delbet (école Vitruve), Eric Favey (Ligue de l'enseignement), Jean-Claude Guérin, Gilbert Longhi, François Jarraud (Le Café pédagogique), Lucien Martin, Olivier Masson (Ligue de l'enseignement), Eric de Saint-Denis (Micro lycée de Melun Sénart).

Petit rappel, par G Cohn Bendit - Dimanche 23 septembre 2007
Mardi 18 septembre 15h, le Ministre me reçoit pendant une heure.
Nous convenons d'une stratégie pour faire face à la désertion de certains collèges que permet l'assouplissement de la carte scolaire.
Ma proposition d'y mettre des équipes de pédagogues volontaires ayant un projet commun a son assentiment.
Mercredi 19 septembre François Jarraud me demande de faire un appel aux pédagogues voulant s'investir dans cette aventure  pour le Café Pédagogique.
Jeudi 20 septembre à 9h15 je reçois un mail du Café Pédagogique : « bonjour tu as déjà de quoi équiper un petit collège ». Toujours jeudi, je reçois le mail suivant « bonjour, au moment où j'écris (14h50) il y a 41 volontaires pour l'aventure. » Enfin à 21h45 « bonsoir ce soir on a 66
volontaires dont un dit qu'il vient en couple (de profs!) et un autre "avec son équipe" (là je ne sais pas combien). Pas mal non ? »
Dimanche 23 septembre à 17h20 un autre mail : « On a franchi les 110. »

Nous venons d'ouvrir cet espace de discussion auquel peuvent participer tous ceux qui sont partant pour cette aventure. Vous y serez informés de toute les avancées et de tous les reculs de notre entreprise.
J'attends avec impatience que le Ministre me contacte pour
m'indiquer qui sera notre interlocuteur au Cabinet.

Je lui ai fait parvenir le message suivant :
«  Monsieur le Ministre,
Merci de m'avoir reçu aussi chaleureusement. En pièce jointe l'appel écrit et oral que j'ai fait parvenir au "Café Pédagogique" de ce jour. A 14h30 il y avait déjà plus de 40 volontaires...
Nous aimerions faire une première série de réunions avant les vacances de Noël. Pour constituer un comité de pilotage, j'ai déjà l'accord d'Eric Favey de la ligue de l'Enseignement, Pascal Bouchard de l'AEF, Gilbert Longhi chef d'établissement dans l'académie de Versailles, Eric de Saint Denis responsable de la FESPI, Lucien Martin depuis plus de 10 ans en ZEP à Blois, Jean Claude Guerin Inspecteur Général honoraire,  Gérard Delbet instituteur à l'école Vitruve  à Paris...
A vous de trouver le membre  de votre Cabinet chargé de suivre ce dossier. Je suis à votre entière disposition pour continuer ce combat.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma Très haute considération,
Gabriel Cohn Bendit ».
Gabriel Cohn-Bendit lance un appel à la création de collèges expérimentaux

Avec l'accord de Xavier Darcos, Gabriel Cohn-Bendit appelle à la création de collèges expérimentaux. Au départ c'est juste une petite ligne dans l'agenda de X. Darcos : "le 18 septembre à 15 heures réception de Gabriel Cohn-Bendit". L'information avait de quoi surprendre : voilà deux personnalités bien différentes : d'un côté l'homme politique de droite, plutôt raide que bonhomme, attaché à la tradition; de l'autre l'innovateur reconnu, le docteur es anarchisme,  poil à gratter  breveté du ministère de l'éducation nationale. Et puis Ferry avait dépensé tant d'énergie pour le bouter hors de la rue de Grenelle. Et voilà que Darcos l'y recevait. Comprenne qui peut…

 

Pourtant, d'après G. Cohn-Bendit, l'entretien est "chaleureux". L'ancien pilote du Conseil national de l'innovation apporte une solution à un problème qui va se poser au ministre. Avec la disparition de la carte scolaire, certains collèges de banlieue vont perdre beaucoup d'élèves. Qu'en faire et que vont devenir ces établissements désertés par les élèves les plus aisés ?

 

Pour G. Cohn-Bendit, "il y a moyen de changer ces établissements, d'adapter l'école aux jeunes, de faire réussir les élèves", y compris ceux qui viennent de l'immigration, "puisque la Suède ou la Finlande y arrivent".

 

G. Cohn-Bendit propose de confier ces établissements désertés à de nouvelles équipes pédagogiques, composées de profs volontaires, capables de s'investir dans un projet collectif et innovant. "Ils seront totalement autonomes et dépendront directement du seul ministre" exige-t-il. Il peut se prévaloir de la création d'une structure comparable qui fête cette année ses 25 ans : le Lycée expérimental de Saint-Nazaire. Xavier Darcos est intéressé par le projet et, au ministère, on confirme "attendre les propositions de Gabriel Cohn-Bendit".

 

Car, pour que le projet voie le jour, il faut des enseignants. Gabriel Cohn-Bendit est persuadé de trouver les enseignants nécessaires. "Il y a plein d'enseignants qui ont envie que ça change mais qui n'osent pas affronter l'immobilisme des collègues. On leur propose de participer à une vraie équipe pédagogique, organisée, autonome et cohérente" et de faire enfin bouger les choses. Ils pourront garder leur poste actuel et être détachés provisoirement dans un collège expérimental. L'objectif est d'ouvrir les premiers collèges expérimentaux à la rentrée 2008 dans plusieurs régions.

 

G. Cohn-Bendit appelle tous les enseignants intéressés par ce projet à prendre contact avec lui. Vous pouvez  le faire en nous adressant un message à l'adresse ci-dessous. Nous vous renverrons un identifiant pour participer à la communauté virtuelle des partenaires du projet.  Le Café pédagogique soutient et accompagne ce projet.

 

Cliquez ici pour participer au projet

G. Cohn-Bendit dans le Café

Découvrir le lycée expérimental de Saint-Nazaire

Appel aux pédagogues…

Avec l’assouplissement de la carte scolaire, des collèges vont perdre des élèves, le Ministre est d’accord pour que dans ces collèges l’on cherche des solutions différentes.

 

J’ai assuré le Ministre de l’Education Nationale que des équipes de pédagogues seraient prêtes à s’investir dans ces collèges de banlieue à condition d’y être nommés collectivement sur un projet cohérent.

 

J’ai réaffirmé mon attachement au collège unique et mon opposition au collège uniforme. A l’Etat de fixer les objectifs, aux équipes pédagogiques de déterminer en toute autonomie et liberté les chemins pour y arriver.

 

Les enseignants titulaires qui seront nommés dans ces établissements garderont leur poste d’origine. Le Ministre doit désigner un membre de son Cabinet pour suivre le travail d’un comité chargé de la mise en place de ces équipes de volontaires.

 

Le Ministre m’a posé la question : « trouverez vous les enseignants volontaires, j’ai dit oui. » C’est donc un appel que je lance par l’intermédiaire du Café pédagogique à tous ceux qui sont tentés par cette aventure.

 

Bien des questions restent à résoudre, le Café nous servira de lieu de dialogue. Nous avons une année scolaire pour tout mettre en place, le choix des établissements,  la constitution des équipes, la définition des projets… Nous pourrions envisager des rencontres avant Noël.

 

Pédagogues de toute tendance unissons nous !...

 

Gabriel Cohn-Bendit

Fondateur du Lycée expérimental de Saint-Nazaire

Initiateur du Conseil national de l'innovation

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