| | Budget 2019 : L'Éducation nationale soumise à Bercy | |
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| | SommaireCréation de postes dans le premier degré, 800 millions en plus... Pour le ministère l'Éducation nationale reste "une priorité" et les suppressions de postes voient leurs effets négatifs niés. Pourtant les 2650 postes supprimés dans le second degré vont bien manquer au moment où le nombre d 'élèves augmente. Pourtant les promesses d'améliorer la situation matérielle des enseignants changent fortement de dimension quand on y regarde de plus près. Et même les 811 millions supplémentaires du budget sont peut-être un mirage... Ce que révèle le budget 2019 c'est que la politique éducative de la France se décide maintenant à Bercy. | | | Un budget de l'État en échec ?Malgré une forte baisse du nombre de fonctionnaires d'État en 2019 (-4164), les finances publiques n'arriveront toujours pas à un net redressement de la situation des dépenses publiques. Le gouvernement va accorder de nouvelles réductions d'impôts massives aux entreprises et de façon plus modeste aux ménages. | | | Claude Lelièvre : Les contes fantastiques scolaires de Blanquer et BercyDans les annexes au projet de loi de finances 2019 , on trouve des comptes futuristes fantastiques provenant du MEN et aussi des comptes faramineux venus de Bercy. Serait-ce le temps d'une forme de ''Grosplan''' voire de '' Grand bond en avant'' en France? Serait-ce un avant-goût tonitruant du ''rebond'' gouvernemental qui nous est promis ? | | | La Cour des Comptes demande 70 000 suppressions de postes"Restaurer durablement la soutenabilité des finances publiques implique de ne pas se reposer sur l’amélioration récemment constatée de la situation économique mais d’engager une action résolue sur la dépense publique". La Cour des Comptes a remis le 27 juin son rapport annuel sur la situation des finances publiques. Elle appelle à de nouveaux efforts pour atteindre les objectifs gouvernementaux. | |
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| | | Réformes : La loi Blanquer pour réformer l'École | |
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| | SommaireRéforme territoriale par ordonnances, remplacement des professeurs par des AED, suppression du Cnesco, cadeau au privé, mise au pas des Espé : si la loi Blanquer a été tenue secrète jusqu'au dernier moment c'est qu'elle comporte des sujets explosifs. En principe elle n'aurait dû modifier le Code de l'éducation que pour permettre la scolarité obligatoire à 3 ans. Présentée aux syndicats le 8 octobre elle doit passer en CSE le 15. | | | | | | Éducation : La réforme gouvernementale expliquée par E. Philippe "Nous ne ralentirons pas". Dans Ouest France et dans un communiqué officiel, le premier ministre confirme l'accélération du rythme des réformes éducatives. Le premier ministre affirme vouloir faire "de profondes transformations, pas de petites économies". Mais en fait il prolonge le gel salarial et annonce des suppressions de postes dans le second degré, alors que le nombre d'élèves augmente. La prime de Rep+ sera bien donnée en fonction des résultats des élèves. Le mouvement se heurtera à un nombre accru de postes à profil. | | | Évaluer les profs : Le sujet qui fâche...Alors que le ministre veut payer les enseignants au mérite et que Luc Chatel se rappelle à son souvenir, la question de l'évaluation des enseignants est remise en selle rue de Grenelle. Car elle n'est pas neuve. Hélène Buisson-Fenet et Xavier Pons en proposent un intéressant historique dans un article de la Revista de la Asociación de Sociología de la Educación. Une histoire où JM BLanquer et Le Café pédagogique ont leur place dans l'alternance de réussite ou d'échec en la matière. Mieux : ils expliquent pourquoi certaines réforme de l'évaluation marchent et certaines échouent. A bon entendeur... | | | Prime au mérite : Histoire d'une obsession Sortie apparemment de nulle part le 2 juillet, la prime au mérite destinée aux personnels des réseaux Rep+ a pourtant une longue histoire. Libération a récemment rappelé qu'une éphémère prime des réseaux Eclair, crée en 2011, pouvait déjà être déclinée de façon variable par le chef d'établissement. Mais l'idée d'évaluer le mérite des enseignants pour décider de leur paye est plus ancienne encore rue de Grenelle. Dès 2009, JM Blanquer, directeur de l'enseignement scolaire, y travaille. Cette histoire est aussi celle d'un échec. | | | Les chefs d'établissement dévoilent le bluff de mesures de JM BlanquerIls ne sont pourtant pas hostiles aux réforme impulsées par JM Blanquer. Mais, le 13 septembre, les chefs d'établissement du SNPDEN n'ont pas caché l'écart important entre les annonces ministérielles et le vécu des établissements. Qu'il s'agisse de l'interdiction des portables , du dispositif Devoirs faits ou encore des évaluations, ce qui se passe dans les établissements a peu à voir avec la communication ministérielle. | | | Blanquer accélère la réforme territorialeDans un entretien donné à l'AEF, le ministre de l'éducation nationale confirme qu'il va suivre les recommandations du rapport Weil pour "instaurer de véritables régions académiques". La réforme territoriale sera terminée en 2020. A cette date, les académies actuelles seront remplacées par des nouvelles académies calquées sur les grandes régions, comme le rapport Cap22 le recommande. Le rapport Weil avait fixé l'horizon 2021 pour cette réforme mais le ministre a décidé d'aller plus vite. | | | L'OCDE plaide pour davantage d'autonomie et un corps de directeurs au primaire"Il est impératif de conforter le statut des directeurs d'école". Le 11 septembre, Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, a clairement montré la route au gouvernement français à l'occasion de la publication des Regards sur l'éducation 2018. L'OCDE plaide aussi pour davantage d'autonomie des établissements en général pour améliorer l'équité du système éducatif français. Après un rapport parlementaire qui demandait de confier les écoles à de vrais chefs d'établissement (directeurs ou principaux de collèges), l'offensive de l'OCDE renforce un courant dans lequel on trouve aussi la Cour des comptes.. et le ministre de l'éducation nationale. Mais si effectivement les conditions de travail des directeurs d'école sont dures et décourageantes, les pays qui ont suivi ces conseils de l'OCDE ne s'en sont pas toujours forcément bien trouvé... | |
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| | | Blanquer met l'évaluation au centre de sa politique éducative | |
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| | Sommaire"On va établir pour chaque élève à chaque moment un état des lieux de ses forces et de ses besoins. C'est le sens des évaluations auxquelles je fais référence". Dans son discours de Ludovia, le 21 août, le ministre de l'éducation nationale est revenu sur la place qu'il entend donner aux évaluations nationales mises en place à la rentrée 2018. JM Blanquer répond ainsi à une promesse électorale du président de la République. Mais il leur donne une place plus grande. Pour lui, ce sont elles qui doivent piloter la pédagogie, leur exploitation permettant de déceler les difficultés des élèves et d'ordonner des pratiques pédagogiques.17 ans après les États-Unis, la France pourrait basculer dans le pilotage par les résultats. Une vision de l'éducation qui est pourtant très critiquée. | | | ![](https://www.cafepedagogique.net/SiteCollectionImages/1909181.jpg) Pilotage par les résultats : Qu'en disent les enseignants ?Après deux tentatives avortées, les enseignants français vivent la troisième tentative de faire entrer le pilotage par les résultats dans l'école française grâce aux évaluations nationales. Ces tentatives infructueuses expliquent le retard français par rapport à un mode de pilotage qui s'est répandu il y a 20 ans dans de nombreux pays développés. Comment les enseignants de ces pays vivent-ils cette forme de pilotage ? Dans la Revue française de pédagogie (n°198), Gonzague Yerly (HEP Fribourg) et Christian Maroy (Université de Montréal) enquêtent auprès d'une cinquantaine d'enseignants de 4 systèmes éducatifs différents. Ils montrent leur attitude ambivalente vis à vis de ce pilotage. S'il n'est pas totalement rejeté, notamment les objectifs affichés de la réussite des élèves, ses effets réels sont vivement critiqués. Dès qu'il descend du rayon des principes pour arriver en classe, le pilotage par les résultats déçoit et perd de sa légitimité aux yeux de ces enseignants. | | | Alain Chaptal : Vers les méthodes de l’entreprise ?Ces derniers temps, une petite musique s’est installée avec insistance. "refonder l'administration" en préconisant "un changement dans la gouvernance publique", "responsabiliser davantage les chefs d’établissement notamment en leur donnant plus de marges de manœuvre » (rapport Cap 22 "Service public : se réinventer pour mieux servir") ; « généralisation de la rémunération au mérite" des agents publics et "l'allègement des commissions administratives paritaires" (Conseil des ministres du 12 juin) ; prime de 1000 € aux personnels des Rep+ et annonce de l‘examen de la possibilité d’adosser aux progrès des élèves et à l’accomplissement du projet d’école une partie de l’indemnité promise en 2017 aux enseignants par le président de la République (communiqué du 2 juillet 2018 du ministère de l'éducation nationale). Sans parler de la multiplication des évaluations et de l’insistance mise sur le pilotage par la preuve. | | | | | | Irène Pereira : Un bréviaire contre l'Evidence Based..."L'éducation a pour objectif de faire advenir ce qui est proprement humain... La réduction de l'enseignement à des processus techniques... n'est pas en mesure de réaliser cette finalité". Alors que l'on nous promet enfin une éducation "fondée par les preuves" et que l'on met en avant des méthodes pédagogiques que les enseignants doivent suivre pas à pas à la lettre, Irène Pereira publie avec son "Bréviaire des enseignant-e-s" (Editions du Croquant) un ouvrage qui conteste la légitimité éducative des démarches "scientifiques" au nom de l'éthique enseignante. | | | Quelles évaluations à la rentrée 2018 ?Cinq évaluations nationales sont généralisées à la rentrée 2018 : en Cp, en Ce1, en 6ème et en seconde. Leur particularité c'est que toutes trois imposent font remonter les résultats au niveau national et voient redescendre en retour des prescriptions. | | | Sylvain Grandserre : Notation des établissements : faites vos jeux !Visiblement, la rentrée sert aussi à ressortir de vieilles idées. Eh oui, c'est reparti pour un (mauvais) tour ! Le Ministre de l’Éducation nationale, JM Blanquer - dix ans après une première tentative similaire avortée - souhaite procéder à l'évaluation des établissements. Dès que l'on dit « évaluation », ça fait sérieux, rigoureux. On prend la mesure pour prendre les bonnes mesures. Mais quand on regarde ce qui peut en être fait, ça reste mystérieux, voire franchement douteux. Dans un système où, dès l'âge de trois ans, on en prend pour vingt années de tests, contrôles, interrogations surprises, devoirs, QCM et autres examens, il ne manquait plus que ça. Pourquoi dès lors en remettre une couche ? | |
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| | | Cnesco : Comment Blanquer enterre l'évaluation indépendante de l'École | |
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| | SommaireL'évaluation de l'École doit-elle être faite par le ministre de l'Éducation nationale ou doit-elle être indépendante ? Doit-elle être au service des parents et des enseignants ou doit-elle répondre aux commandes du cabinet ministériel ? Ces questions se posent avec le projet de loi "pour une école de la confiance" qui vient d'être transmis aux syndicats. Très attaché à l'évaluation, au point de multiplier les niveaux des évaluations nationales à cette rentrée, JM Blanquer semble surtout avoir peur que l'évaluation lui échappe. Le nouveau projet de loi "pour une école de la confiance" ne se borne pas à supprimer le Cnesco. Il le remplace par une structure qui non seulement sera dirigée par un conseil à sa botte mais aussi qui n'aura plus aucune autonomie dans ses recherches et ne pourra plus rendre aux enseignants les services que le Cnesco a rendus depuis 2013. | | | Agnès Florin : Pourquoi il faut prolonger l'action du CnescoPour améliorer le système éducatif français et réduire les inégalités sociales de réussite scolaire, il faut maintenir une instance indépendante d'évaluation de l'École comme le Cnesco. Psychologue, professeure émérite de psychologie de l'enfant à l'université de Nantes, Agnès Florin a travaillé avec le Cnesco. Elle en connaît le fonctionnement et en apprécie l'action. Alors que le projet de loi préparé par le ministre de l'Éducation nationale prévoir sa disparition, elle explique pourquoi il faut au contraire prolonger son action. | | | Un rapport parlementaire veut réformer l'évaluation de l'École Le rapport du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l'organisation de la fonction d'évaluation du système éducatif, rédigé par Régis Juanico et Marie Tamarelle-Verhaeghe, rendu le 27 septembre, pourrait bien reprendre la main sur l'évaluation du système éducatif. Le rapport revient sur l'évaluation des enseignants en proposant un avancement au mérite. Il souhaite diminuer le nombre des évaluations nationales des élèves et limiter la diffusion de leurs résultats. Dans ce texte les deux députés militent pour renforcer l'action du Cnesco et en faire un organisme indépendant de l'éducation nationale mais capable de travailler avec elle. | |
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| | | Autoritarisme : Censure rue de Grenelle | |
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| | SommaireNouveau record pour l'Éducation nationale ! C'est l'avantage des rapports d'activité. Le ministère vient de publier ceux de l'Inspection générale (IGEN) et de l'Inspection générale de l'administration (IGAENR), sa branche cousine. Et on apprend beaucoup de choses dans ces rapports. Selon un pointage du Café pédagogique, en 2017, seulement 16% des rapports de l'Inspection générale (IGEN) ont réussi à sortir de l'armoire ministérielle. Les autres sont tenus au secret. Dans ce domaine, JM Blanquer réussit à faire mieux que Luc Chatel qui jusque là tenait la corde... | | | Entretien exclusif : Marie-Aleth Grard : On ne peut plus discuter au CSPMarie-Aleth Grard n'était pas venue par hasard au Conseil supérieur des programmes (CSP). Auteure d'un rapport remarqué sur l'École et la grande pauvreté, elle portait l'espoir d'une école ouverte à tous, et en premier lieu aux plus démunis. Sa démission du CSP, la troisième en un an, marque plus que le changement de cap du Conseil supérieur des programmes. C'est aussi l'enterrement d'un espoir. Marie Aleth Grard s'en explique auprès des lecteurs du Café pédagogique. | | | Programmes : Les syndicats quittent le CSEFait rarissime. Après des déclarations sur l'absence de dialogue social et l'autoritarisme du ministère, les syndicats ont quitté ensemble le Conseil supérieur de l'enseignement (CSE) du 12 juillet qui devait examiner les nouveaux programmes. La Fcpe et des organisations de lycéens et élèves les ont accompagné. Le ministre doit faire face à une crise sans précédent. Il a répondu par la diffusion d'une publicité vantant les nouveaux programmes. | | | Des syndicalistes suspendus dans le Loir et CherDeux responsables académiques du Snetaa Fo et de la Cgt sont suspendus par la rectrice d'Orléans Tours Katia Béguin. Tous deux travaillent dans le même lycée professionnel, Denis Papin à Romorantin, et font l'objet d'une procédure lancée par leur chef d'établissement. | | | Lycée : Fausse consultation au CSP"Les membres de la Conférence des associations de professeurs spécialistes dénoncent les conditions dans lesquelles le Conseil Supérieur des Programmes entend les recevoir afin de discuter des projets de programmes du lycée". | | | La "popularité" de JM Blanquer de plus en plus clivéeLe sondage mensuel Ifop Paris Match sur les personnalités politiques montre que JM Blanquer est ressenti comme un personnage davantage clivant. La popularité du ministre de l'éducation a fait l'objet de manipulations répétées récemment. Face à ces campagnes, le sondage mensuel de Paris Match est un repère mensuel qui remet les pendules à l'heure. | |
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| | | Éducation prioritaire : Quels objectifs poursuit le gouvernement ? | |
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| | SommaireLe ministre de l'éducation nationale réunit le 3 octobre un séminaire sur les "Politiques éducatives et les territoires" qui fait suite à l'annonce , le 2 octobre, du gel de la carte de l'éducation prioritaire. C'est une nouvelle politique qui est lancée par JM Blanquer et dont le noyau dur est la politique d'éducation prioritaire. Pierre Mathiot, chargé de mission sur la réforme du lycée et du bac, est à nouveau en charge de ce rapport avec Ariane Azema, inspectrice générale. Ils remettront à la fin du 1er trimestre 2019 un rapport pour "dégager une vision globale de ce que doit être la politique territoriale de l’éducation nationale au service de la réussite de tous les élèves". Alors que le gouvernement a jusque là mis en avant sa politique d'éducation prioritaire, avec les dédoublements en Cp et Ce1, comme l'exemple même de sa politique sociale, voilà que tout est remis en question. [...] | | | L'OZP dénonce la "liquidation" de l'Éducation prioritaire"C'est une liquidation. Il faut arrêter cela". Marc Douaire, président de l'Observatoire des zones prioritaires (OZP), une association qui regroupe les acteurs de l'Éducation prioritaire, réagit vivement à l'annonce de la nouvelle politique d'éducation prioritaire lancée par JM Blanquer les 2 et 3 octobre. Dans un entretien donné au Café pédagogique, il marque l'importance du glissement qu'introduit JM Blanquer et annonce des actions pour mettre l'éducation prioritaire en débat. | |
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| | | Les réformes du lycée et du bac | |
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| | SommaireC'est toute la réforme du bac et l'essentiel de celle du lycée qui sont publiés au Journal officiel du 17 juillet. Un décret et pas moins de 7 arrêtés définissent les horaires des classes du lycée à partir de la rentrée 2019 et l'organisation du bac à compter des épreuves anticipées de 2020. Ces réformes, repoussées en CSE, portent la marque de la hâte avec laquelle elles sont mises en place : beaucoup de bricolage, une baisse sensible des horaires et des postes, un bac rendu plus complexe. Trois caractères dominent : la fin du bac national, les suppressions de postes et la concurrence relancée entre établissements. | | | Blanquer dessine les nouveaux programmes du lycéeLe Conseil supérieur des programmes réussira-t-il à écrire les programmes du lycée ? Dans une lettre adressée à la présidente du CSP, JM Blanquer lui demande de proposer en octobre "des projets de programme pour l'ensemble des disciplines du futur lycée général et technologique". En même temps, le ministre fixe les principes de la réécriture des programmes dans plusieurs disciplines. | | | La circulaire organise la gestion des spécialités par bassinAnnoncée par L'Étudiant, la note de service sur les enseignements de spécialité prévus dans la réforme du lycée est publiée au BO du 6 septembre. Elle établit une gestion des spécialités de 1ère et terminale au niveau d'un bassin de formation pour 7 d'entre elles. Pour les 5 autres la gestion sera au niveau académique voir national. La note donne donc toute latitude aux recteurs pour redistribuer la carte des formations à la rentrée 2019 et concevoir de nouvelles cartes scolaires. Dans la nouvelle administration mise en place par JM Blanquer ce n'est pas l'État qui doit offrir un service éducatif égal aux jeunes, ce sont eux qui doivent s'adapter à l'effort de l'État... | | | Lycée : La procédure d'orientation préciséeLa réforme du lycée donnera-t-elle plus de liberté de choix aux élèves ? C'est un es arguments avancés par ses défenseurs. Mais la publication de la procédure d'orientation en fin de classe de seconde dans le BO du 27 septembre, sonne le glas de cette prétention. De fait les élèves devront accepter les spécialités de leur établissement sans pouvoir choisir même à ce niveau. La réforme va donc bien spécialiser les lycées et créer dès la seconde des voies en rapport avec le supérieur. | | | Lycée : Les solutions du Privé pour appliquer la réformeAprès la publication d'un guide d'accompagnement de la réforme du lycée en mai 2018, le secrétariat général de l'enseignement catholique publie deux fiches "opérationnelles" sur la mise en oeuvre des enseignements de spécialités et l'accompagnement à l'orientation. | |
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| | | Lycées professionnels : La réforme et la grève | |
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| | SommaireQuel sera l'impact de l'appel à la grève de la large intersyndicale des lycées professionnels le 27 septembre ? Si l'on en juge par les réformes en cours, il devrait être important. En effet, le gouvernement n'est pas tendre avec le lycée professionnel en lui imposant une réforme qui aura des conséquences négatives pour les enseignants mais aussi pour les élèves et en détournant une partie de son financement au profit de l'apprentissage. Pris en tenaille, l'enseignement professionnel devrait voir moyens et élèves fondre. Il semble que ce soit l'objectif. | | | Quelle place veut-on donner au bac professionnel ?"Malgré l’importance qu’il a prise dans le système éducatif, le bac pro reste en quête de légitimité scolaire". Dans un remarquable dossier consacré au bac professionnel publié par la Revue française de pédagogie (n°198), Fabienne Maillard (Escol Paris 8) analyse les multiples évolutions du bac pro depuis sa création en 1985. Depuis plus de 30 ans , les politiques promènent les jeunes des milieux populaires dans une formation dont les débouchés ne tiennent pas forcément compte des demandes des entreprises et ne permettent pas non plus forcément d'acquérir une reconnaissance scolaire. Et les plus récentes évolutions donnent à penser que la ségrégation et la domination dont souffrent ces jeunes se renforcent. | | | Le financement des lycées professionnels est-il sauvé ?Au terme d'un échange très vif entre la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et les députés de l'opposition, et d'une pluie d'amendements gouvernementaux contradictoires, un amendement gouvernemental garantit le maintien d'une part "hors quota" dans la taxe d'apprentissage. Cette part sera versée aux lycées professionnels en lieu et place de la taxe d'apprentissage dont ils bénéficient aujourd'hui. Mais cette part passe de 23 à 13% de la taxe. Et il reste à cet amendement de recevoir l'accord du Sénat... | |
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| | | Collège : Nouveaux programmes : Attentisme au collège | |
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| | Sommaire"J'attends de voir avec les collègues". "Si on change pas les listes de lectures je vois pas le changement". C'est à peu près ce que nous ont dit les professeurs de français de collège interrogés sur les nouveaux programmes. Publiés au B.O. du 26 juillet ces "ajustements" entrent en application à cette rentrée. Les enseignants ont de bonnes raisons pour attendre. Par exemple le temps qu'ils passent à préparer les projets pédagogiques de l'année à venir... | | | | |
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| | | Privé : L'enseignement catholique à qui perd gagne avec les réformes Blanquer | |
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| | SommaireL'enseignement catholique sort il gagnant ou perdant des réformes introduites par JM Blanquer ? Présentant la rentrée de l'enseignement catholique le 4 octobre, Pascal Balmand, son secrétaire général, s'est démarqué de leur philosophie et a déploré les suppressions de postes. Mais au final, l'enseignement catholique sait tirer parti de la politique menée par JM Blanquer. | | | Hors contrat : La circulaire d'application sur l'ouverture des écoles publiéeLe BO du 30 août publie la circulaire d'application de la loi sur le régime d'ouverture des écoles privées hors contrat. Elle donne de nouveaux pouvoirs à l'administration pour refuser une ouverture pour des motifs de sécurité publique. Mais la loi ne s'applique pas partout et le parlement avait refusé le principe de l'autorisation préalable d'ouverture. | |
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