Emmanuel Macron voulait aller vite pour appliquer son annonce du choix de 50 écoles marseillaises où les directeurs choisiraient des maitres pour appliquer un projet pédagogique. Il y a une urgence qui est le retour devant l'Assemblée de la loi Rilhac sur le statut des directeurs d'école à partir du 22 septembre. Aussi sur le terrain on constate une certaine précipitation. "Certaines circonscriptions ont donné 4 jours à leurs équipes pour rédiger un pré-projet", écrit le Snuipp des Bouches du Rhône. "Coup de fil aux écoles le vendredi pour un projet à rendre lundi. Puis, plus la peine de rédiger de projet. Et aujourd’hui, certaines écoles ont le temps d’une récréation pour s’engager. Plus la peine de consulter les équipes, les directeurs décident seuls". Il y aussi de la confusion. "Il est affirmé que postuler à ce projet n’a aucun lien avec l’expérimentation Macron ! Que les directions ne recruteront pas les adjoints ! Alors que le ministre vient d’affirmer le contraire ! C’est donc sur la base de contre-vérités qu’on cherche à convaincre à tout prix les écoles", dit le syndicat. Enfin toutes les écoles ne sont pas contactées. "Les IENs choisissent les écoles auxquelles s’adresser". La réforme de l'école est en marche...
Sur le site du Snuipp 13
Macron à Marseille
L eprojet de Macron va vite