L'Expresso du 24 juin 2021 

Le fait du jour

"On a des progrès inédits. Mais sur le terrain, la perception de certaines situations reste mitigée". Présentant le 23 juin son rapport sur la mise en oeuvre des recommandations de la commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université, la députée Jacqueline Dubois (LREM) a vanté les progrès faits mais sans cacher tout ce qui va mal. Et ce qui va mal c'est le terrain, qu'il s'agisse du statut des AESH, de leur gestion, des places en ULIS ou de la prise en compte des élèves handicapés pour la DHG ou pour le travail des enseignants. L'écart est manifeste entre les intentions déclarées, les textes et leur application concrète. Cerise sur la gâteau : faute de professionnaliser les AESH, la député LREM Cécile Rilhac propose de leur confier le suivi des enfants ayant des problématiques familiales et sociales...

 

(...)

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
La classe

"On voulait sortir du fait que les langues vivantes ne sont souvent perçues par les élèves que comme un moyen de gagner de bonnes notes. On voulait que ce soit une expérience de vie". Avec sa collègue belge, Pilar Carilla, et ses collègues d'Aragon et de Catalogne, Cécile Morzadec, professeure d'espagnol au lycée d'Eaubonne (95), a monté un projet Erasmus pour faire découvrir aux élèves la richesse des langues en passant par l'espagnol.

 

(...)

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)

Le Café pédagogique ne vit que de votre soutien : 99,2% des revenus du Café pédagogique proviennent des adhésions à notre association. C'est ce socle qui fait du Café pédagogique un média libre et indépendant. Pour continuer à recevoir et lire un quotidien qui informe sur l'Ecole, les politiques menées mais aussi le travail des enseignants, leurs pratiques pédagogiques et l'évolution de leur métier, c'est le moment de nous aider. Adhérez maintenant à l'association éditrice du Café pédagogique et recevez le livre d'Audrey Murillo "Prendre un bon départ dans ses classes" en cadeau ! (offre limitée dans le temps)

 

(..)

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
Le système

Alors que la philosophie est la seule discipline évaluée aux épreuves terminales du bac général et technologique, le mécontentement grandit chez les professeurs de philosophie. Il y a le fait que la discipline soit évaluée finalement avec la meilleure note entre le controle continu et l'épreuve finale. Et puis il y a  la numérisation des copies qui est généralisée cette année. Deux associations s'y opposent expliquant qu'elle modifie la correction en empêchant la comparaison des copies. Un mouvement parti d'Aix Marseille s'appuie sur ces deux sources de mécontentement. Des enseignants refusent la correction en ligne et impriment les copies mais demandent une rallonge du temps de correction Ce mouvement a déjà gagné plusieurs académies. D'autres enseignants refusent d'ouvrir Santorin et donc de corriger et se mettent en grève. "Corriger le bac en l'état serait à la fois impossible et irrespectueux pour les élèves. Mais cette situation conjoncturelle ne doit pas masquer la destruction programmée de notre métier. C'est la raison pour laquelle nous refuserons, définitivement, d'ouvrir le logiciel Santorin. Il s'agit peut-être de la dernière occasion à saisir pour sauver notre vocation à enseigner, humainement, à nos élèves. Y compris les plus faibles d'entre eux, premières victimes de la digitalisation de l'enseignement, auxquels nous ne renoncerons pas", écrit une assemblée générale des professeurs de philosophie d'Aix Marseille.

 

Philosophie : On a accentué la loterie des sujets

 

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
Le système

"Nous avons demandé que les épreuves de spécialité soient décalées le plus tard possible et que les programmes limitatifs soient mieux calibrés. Quant au grand oral, il doit être mieux relié aux contenus des enseignements de spécialité et doit donner du sens au troisième trimestre dans ces enseignements qui auront été évalués en mars ou avril", rapporte le Se Usa à l'issue de la réunion du  comité de suivi du 22 juin.  "L’épreuve anticipée de français doit être simplifiée (revoir les trop nombreuses typologies d’exercices et la question de grammaire), en lien avec une refonte des programmes. Par ailleurs, nous avons demandé un traitement équitable entre toutes les options pour le bac et défendu un financement des options de terminale dans la DHG, et pas sur les marges d’autonomie". Le prochain comité de suivi aura lieu le 28 juin et un CSE est programme le 8 juillet.

 

Communiqué

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
Le système

Les syndicats de l'enseignement agricole public (Snetap Fsu, Cgt, FO, Sea Unsa, Sud), avec la confédération paysanne et le Fadear, appellent à une journée d'action le 29 juin contre l'ouverture de l'école agricole privée Hectar. Ils dénoncent "un conflit d'intérêt au profit de promoteurs privés". " On a découvert que la société, "S4H Asso", à l’origine du projet est détenue pour moitié par Audrey Bourolleau, ancienne conseillère agriculture d'Emmanuel Macron (en campagne, puis à l’Élysée), et par Xavier Niel, homme d’affaire français... des proches du pouvoir", écrivent les syndicats. Ils dénoncent "le choix du privé " fait par le gouvernement qui supprime 300 ETP dans l'enseignement agricole public mais soutient ce projet. Hectar bénéficie aussi de 200 000 euros de subvention de la région Ile de France.

 

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
Le système

Audran Le Baron, polytechnicien, ingénieur des télécommunications, est nommé directeur du numérique éducatif. Il vient directement des Finances. Il remplace Jean-Marc Merriaux qui avait dirigé Canopé après une carrière dans le numérique éducatif, notamment à France 5 Education. Alors que les insuffisances techniques des services éducatifs de l'Education nationale sont apparus au grand jour durant le confinement, le ministre remet un technicien à la tête d'un service qui se voulait éducatif.

 

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
Le système

Ancien ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon est nommé, sur proposition du premier ministre,  conseiller maitre en service extraordinaire à la Cour des Comptes. Vincent Peillon avait lancé en 2012-2013 une "refondation de l'école" marquée par une loi de programmation en 2013. Il avait abandonné la politique après son échec à la primaire du parti socialiste.

 

V Peillon : Le départ du ministre pédagogue

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
Le système

Fuité par l'AFP, un projet de rapport du GIEC sur le changement climatique, non finalisé, est particulièrement alarmant. Le GIEC prédit une accélération des effets dévastateurs du changement climatique et devenir palpables avant 2050. Pour le GIEC il faut abaisser la hausse des températures moyennes à +1.5°C alors que l'accord de Paris l'a fixé à +2°C. Et il faut le faire très rapidement car ce seuil pourrait être atteint dès 2025. Le projet de rapport annonce une hausse de lapauvreté et de la faim du fait du changement climatique. Il annonce une hausse du niveau des océans avec des retombées sur les grandes agglomérations comme New York ou Rotterdam. La morbidité devrait aussi augmenter en fonction de la hausse finale des températures.

 

Le rapport sur le compte Twitter Afp

Dans le NouvelObs

 

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
Le système

Soyez le premier informé de votre établissement et recevez chaque matin le flash d'information du Café pédagogique, L'Expresso, dans votre boite à lettres gratuitement. Pour cela il suffit d'un clic. Vous pouvez aussi bénéficier des éditions disciplinaires ou pédagogiques du Café mensuel.

 

Pour s'abonner

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
La classe

"A l’entrée en sixième, 1 élève sur 6 ne possède pas les compétences en lecture nécessaires pour lire et apprendre (Ben-Ali et al., 2020). Or, pour des raisons organisationnelles, il est difficile actuellement de mettre en place des ateliers de lecture dans les collèges. La plupart des élèves en difficulté ne bénéficient donc d’aucun enseignement particulier en France, alors même que la maitrise de la lecture conditionne leur réussite dans toutes les disciplines", rappelle Marina Tual dans une étude sur un dispositif de remédiation en 6ème. "Le dispositif comprend une évaluation des élèves, une formation des enseignants à l’enseignement explicite de la lecture et des ateliers de remédiations menés par les enseignants de toutes les disciplines sur les heures dédiées à l’aide personnalisée. Les ateliers sont construits autour d’activités visant l’amélioration de la lecture fluide (12 séances de 55 minutes) et la capacité à effectuer des inférences (24 séances de 55 minutes).Nos résultats confirment que les prédicteurs des habiletés de fluence et de compréhension en lecture sont les mêmes chez les élèves en difficulté que chez les normo-lecteurs. Essayer d’améliorer ces habiletés devraient donc améliorer la lecture et contribuer à remédier aux difficultés des collégiens. Malheureusement, les résultats relatifs à l’effet du dispositif mis en place ne permettent pas de conclure à son efficacité. En effet, les ateliers n’ont pas permis d’accélérer la progression des élèves en compréhension en lecture ou dans les habiletés spécifiquement ciblées (Fluence de texte, Inférences", note-elle. Cet échec est portant éclairant." Notre recherche montre aussi que mettre en place un soutien supplémentaire et diffuser des outils issus de la recherche ne suffit pas pour observer des progrès tangibles. Il apparait donc nécessaire d’évaluer rigoureusement ces interventions pour s’assurer de leur efficacité. Les observations réalisées et l’analyse qualitative des conditions d’implémentation tout au long de la mise en place du dispositif et pendant les deux années d’expérimentation, nous conduisent à penser que la démonstration de l’efficacité d’un dispositif pédagogique à grande échelle doit tenir compte des paramètres d’implémentation qui favorisent l’engagement et l’accompagnement des enseignants afin qu’ils s’approprient les outils et les pratiques pédagogiques correspondantes. Il semble illusoire de penser que les pratiques efficaces démontrées en laboratoire puissent être diffusées dans l’institution et produire ipso facto les résultats attendus sans une attention particulière à ces éléments d’implémentation".

 

L'étude

 

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
La classe

"Le fait de reconnaître un enfant comme porteur de tel ou tel trouble produit un effet, connu sous le nom d’étiquetage, selon la célèbre théorie de Becker, qui met en garde contre de potentiels effets de mise en conformité avec l’étiquette apposée", écrit Cécile Charazas (Université de Bordeaux) dans The Conversation Alors que les diagnostics de "dys", "précocité", "troubles de l(attention" se multiplient dans le monde scolaire, elle rappelle qu'ils ne font pas consensus dans le monde scientifique. Par contre les effets sur le système éducatif etles enfants sont bien là. "L’enfant désigné dysgraphique ou hyperactif pourrait bien avoir du mal à se dégager de cette désignation, puisqu’il bénéficiera de prises en charge spécifiques, d’interactions pédagogiques et d’adaptation des enseignements qui marqueront incessamment l’existence de son « trouble », y compris au sein de l’école et de sa famille. Il ne s’agit donc pas uniquement de controverses scientifiques ou éducatives, mais bien d’un phénomène de catégorisation ayant des implications et des effets dans la scolarité des enfants et des adolescents d’aujourd’hui. La multiplication des diagnostics de plus en plus précoces conditionne l’accès aux savoirs des jeunes concernés, dans le contexte d’une école permettant de moins en moins l’individualisation spontanée du rythme d’apprentissage".

 

Dans The Conversation

 

 

24/06/2021 à 06:08  |  (1 commentaire)
L'élève

Le fort taux d'abstention des jeunes aux élections régionales a incité le smédias à pointer l'Ecole. Pourtant Anne Muxel, directrice de recherches au Cevipof, donne une autre vision sur Public Sénat. "Beaucoup d’études et d’enquêtes montrent que l’engagement des jeunes, y compris l’engagement bénévole, est plutôt en augmentation. On n’est pas du tout dans un cas de figure où les jeunes se replient sur leur petite sphère privée et individualiste. Ils ont un intérêt pour le collectif, pour la société, pour ce qui les entoure, pour des problématiques importantes. Par exemple, les questions environnementales sont aujourd’hui un vecteur de politisation des jeunes... Les jeunes sont très demandeurs, d’informations, de discussion. Ils ont besoin d’être éclairés. Bien souvent, ils disent qu’ils ont du mal à se repérer dans une offre politique brouillée. Par exemple, les enjeux des élections régionales et départementales ne sont pas très lisibles pour eux."

 

Sur Public Sénat

 

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
Les disciplines

Comment se comporter et comment évaluer le grand oral ? Les IPR de l'académie de Toulouse publient un "vademecum" avec des grilles de notation. " Pour le professeur «spécialiste»: être attentif à la qualité et à la validité des connaissances du candidat, sans perdre de vue qu’il s’agit en premier lieu d’évaluer l’engagement du lycéen dans sa démarche et de prendre en compte ses compétences orales... Pour le professeur «non spécialiste»: être attentif à la force de conviction du candidat, associée à ses compétences oratoires".

 

Le vademecum

 

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
Les disciplines

" Points positifs : Les élèves à distance peuvent suivre le cours tout en étant actif dans leurs apprentissages ; ils apprécient de pouvoir être en contact avec la classe et le professeur, même pour une séance de 2h", écrit Z Malhaire IAN LV. Elle propose d'utiliser le logiciel Whitebord et Ma classe à la maison. Les élèves peuvent utiliser des tableaux blancs à distance pour leur travail ou le photographier. Maintenant le suivi et l'apport est il le même qu'en présentiel ? Ce ne serait vrai que pour un cours très magistral.

 

Sur le site de Nantes

 

 

24/06/2021 à 06:08  |  (0 commentaire)
Les disciplines

" A travers cette séquence, les élèves réfléchissent sur la notion de mémoire, d’exil, de témoignage. Le dessin comme témoin d’une époque marquante pour l’Espagne et la France sera un des protagonistes de cette séquence : la mise en abîme des dessins de Josep Bartolí dans le film animé d’Aurel permet de revenir sur cette époque douloureuse. D’autres disciplines peuvent être associées : la philosophie, l’histoire géographie, la spécialité HLP. Elle suit une séquence intitulée "América latina, ¿ tierra de acogida ?" dans laquelle les mouvements de populations ont déjà été évoqués mais de nos jours." Une séquence proposée par Mélanie Landreau.

 

Sur le site de Poitiers

 

24/06/2021 à 06:07  |  (0 commentaire)
Par fjarraud , le jeudi 24 juin 2021.

Partenaires

Nos annonces