Blanquer refuse d'abandonner l'évaluation de CP 

Il aura fallu peu de temps au ministre pour répondre aux syndicats. Sur France Info le 16 janvier, JM Blanquer leur oppose une fin de non recevoir affirmant même que deux enseignants sur trois sont favorables aux évaluations. Que pèsent en effet tous les syndicats du premier degré ? JM Blanquer invite par contre les stylos rouges à le rencontrer.

 

Dans une lettre envoyée le 14 janvier, tous les syndicats enseignants du premier degré (Snuipp Fsu, le Se Unsa, le Sgen Cfdt, Sud, FO et la CGT) ont demandé ensemble l'abandon de l'évaluation de mi-CP. " La manière de mener les évaluations standardisées montre une grande confusion sur les objectifs des différentes formes d'évaluation dans et du système éducatif", rappelaient les syndicats. " Si l'objectif est d'évaluer le système éducatif, nous disposons déjà de beaucoup d’évaluations nationales et internationales et des évaluations sur échantillon sont suffisantes, nul besoin donc de les généraliser... A moins qu’il ne s’agisse d’utiliser ces évaluations pour imposer des pratiques, réduire la liberté pédagogique, pourtant nécessaire à l’efficacité d’enseignements adaptés aux besoins des élèves, voire  pour évaluer le travail des enseignants au travers des résultats des élèves. Le ministère assure qu'il n'en est rien, il est permis d’en douter".

 

JM Blanquer leur répond dès le 16 janvier sur France Info. "Je les maintiens bien entendu. On a fait une étude les deux tiers des professeurs répondent qu'ils voient bien la pertinence de ces évaluations", affirme JM Blanquer. "Le conseil scientifique a fait ce qui se fait de mieux dans le monde".

 

Interrogé sur les salaires des esneignants, le ministre répond qu'il "partage le diagnostic" posé par les stylos rouges. "Le problème du pouvoir d'achat ne date pas d'hier matin. Le gel du point d'indice n'est pas le seul élément et il relève de la Fonction publique et pas de mon ministère. Je peux répondre par le nombre de points par exemple par un avancement plus rapide". Comme si la modification des grilles indiciaires ne dépendait que du ministre... Et il invite les stylos rouges à "désigner des interlocuteurs".

 

Sur France info

La lettre des syndicats

 

 

Par fjarraud , le jeudi 17 janvier 2019.

Commentaires

  • Jean Maurice, le 17/01/2019 à 12:40
    "Je les maintiens bien entendu. On a fait une étude les deux tiers des professeurs répondent qu'ils voient bien la pertinence de ces évaluations"

    Si quelqu'un a été sondé au travers de cette "étude", qu'il lève le doigt.
    Perso, non !

  • Viviane Micaud, le 17/01/2019 à 10:55
    Encore, une preuve que Blanquer ne s'intéresse qu'à sa com. Mettre en place une évaluation condtreproductive parce qu'elle est facile à biaiser.
    • pedagogil, le 17/01/2019 à 22:42
      Et pas un journaliste pour demander  : quelle enquête ? Menee par qui? Quel echaéchantil? Quelles questions posées ?
Vous devez être authentifié pour publier un commentaire.

Partenaires

Nos annonces