Le ministre de l'éducation nationale a assisté le 5 mars à la projection de La Cour de Babel, un film sur le quotidien d'une classe d'accueil. Il a saisi l'occasion pour vanter le svaleurs républicaines d'ouverture à l'autre et d'égalité.
Le ministre a été accueilli au Cinéma des cinéastes dans le XVIIIème arrondissement de Paris, par la réalisatrice et l'équipe du film ainsi que par l'enseignante de la classe d'accueil du collège de la Grange aux belles de Paris et ses élèves très excités.
Vincent Peillon a manifestement aimé le film. "La classe d'accueil c'est un modèle", a-t-il déclaré, "c'est le principe qui nous guide pour la refondation de l'école de la République". Il insiste sur la bienveillance et l'ouverture de la pédagogie de l'enseignante présentée dans le film, insiste sur le rôle positif de la langue française dans l'intégration. "Il s'agit d'un film qui m'a beaucoup ému et j'y ai pris un plaisir très particulier parce que je suis fier de l'école de la République française et de sa capacité d'accueil d'enfants qui ne parlent pas la langue", a dit Vincent Peillon. "Chaque année 45 000 "primo arrivants qui sont de toutes les couleurs de toutes les origines sont accueillis par l'Ecole en ces temps de haine de l'autre. Ce film c'est l'école obligatoire, gratuite, laïque, qui accueille les enfants Roms, tous ceux qui viennent de l'étranger quelle que soit la raison de cette venue. Je rends hommage aux enseignants parce qu'ils portent ces valeurs d'accueil, de bienveillance, de partage, de respect des enfants, de leurs langues et de leurs cultures. Il n'y a pas d'inquiétude à avoir : la refondation inclut une augmentation des capacités d'accueil de ces enfants au sein de l'école : c'est le cœur de notre engagement".
Sur la Cour de Babel