Des tablettes pour les apprentis franciliens 

Près de 6 000 apprentis franciliens recevront des tablettes numériques, a décidé la commission permanente du Conseil régional d'Ile-de-France le 20 novembre. 4 133 en bénéficieront d'ici la fin 2013.

 

"Ces tablettes encouragent les apprentis à faire en permanence le lien entre leur formation et leur travail en entreprise. Nous le savons, c’est la proactivité du jeune et la qualité de ce lien qui améliorent réellement l’efficacité de l’alternance", déclare Emmanuel Maurel, vice président en charge de la formation professionnelle. "Et c’est ce qui permet de construire une relation "gagnant/gagnant" entre les apprentis et les employeurs. C’est une opportunité supplémentaire d’aider les jeunes à acquérir les connaissances et compétences indispensables à une maximisation de leur insertion professionnelle. "

 

Les tablettes permettront de mieux articuler le travail entre entreprise et CFA et de lutter contre les ruptures de contrat. Cette dotation fait suite à une expérience positive menée en 2012 au CFA AFI 24.

 

 

F Jarraud

Par fjarraud , le jeudi 21 novembre 2013.

Commentaires

  • documentaliste92, le 21/11/2013 à 11:21


    cet article paru dans le Café en octobre est passé complètement inaperçu, aucune répercussion dans les médias...
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/10/28102013Article635185407078224890.aspx

    combien de temps faudra-t-il encore pour qu'on réalise que l'outil ne fait pas la compétence? combien de millions d'euros dépensés pour rien? fournir à nos élèves des tablettes, portables ou smartphones ne réduira pas les inégalités et ne fera pas augmenter le niveau, au contraire. Ce dont ils ont besoin avant tout, c'est qu'on les considère comme des citoyens en devenir à qui l'école doit assurer une formation de base à l'esprit critique. 12 ans de pratique dans un CDI de lycée pro m'ont confortée dans l'idée que ce que qui est le plus utile aux élèves, c'est de leur muscler le cerveau à l'aide des usuels avant de leur laisser utiliser l'outil informatique dans un second temps, pas de les laisser surfer en autonomie, ce qui conduit systématiquement à des dérives telles que décrites dans l'article cité au-dessus. Comment peut-on envisager de faire cela à partir de machines "commerciales" bourrées de publicités plus ou moin s dissimulées, il y aura des partenariats, des mises en concurrence des éditeurs des logiciels... Quid de l'esprit critique et de l'indépendance de l'enseignant dans ces conditions? Qui ira dénoncer les conditions de travail dans les usines Apple ou les essais de monopole de Microsoft si c'est cette même firme internationale qui a fourni les outils sur lesquels les élèves font leurs recherches? Certes, on ne peut plus envisager un monde sans internet, mais pour autant, les élèves n'ont-ils pas droit aussi à une formation intellectuelle rigoureuse qui leur apprenne à se servir de tous les outils, y compris le dictionnaire, dans lequel ils aiment se perdre, découvrir et naviguer quand on leur en donne (trop peu souvent) l'occasion.
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