STI2D : Une circulaire et une enquête annonce le Sgen 

"Globalement, les chiffres de recrutement montrent une hausse des effectifs des élèves. Les résultats de la première session d’examen sont d’ailleurs plutôt satisfaisants. Les établissements ont été abondés en équipements pédagogiques. Les pratiques pédagogiques s’installent doucement et les contenus s’enrichissent. Mais les conditions de mise en place de cette réforme ont trop souvent été désastreuses sur le plan humain, ce qui a laissé des blessures profondes. Concernant l’accompagnement des personnels, cette réforme a été difficile, voire souvent insupportable".

 

Le syndicat fait allusion au drame subi par de nombreux enseignants qui ont poussé certains jusqu'au suicide. "Suite au CHSCT ministériel, une circulaire à destination des recteurs proposera une enquête sur un échantillon des personnels de STI2D, sur les pratiques des rectorats, avec une visite médicale des enseignants", annonce le SGEN. " Pour le Sgen-CFDT, si ces mesures sont à saluer, elles ne doivent pas dédouaner les acteurs de leurs responsabilités. La dimension académique est déterminante dans la gestion de ce dossier". Il demande un contrôle accru sur les mutations.

 

Document Sgen

Le CHSCT Saisi

L'administration face à la souffarnce des enseignants

 

Par fjarraud , le jeudi 07 novembre 2013.

Commentaires

  • Viviane Micaud, le 30/12/2013 à 17:54
    La STI2D bénéficie d'un bon marketing de communication avec l'expression "développement durable". Elle attire de nombreux jeunes et c'est bien. Cependant, le flou dans ses finalités détaillées et la volonté d'appliquer la doctrine pédagogique appelée "le pédagogisme constructiviste", alors fois inefficace et créatrice de malaise chez les enseignants qui n'ont pas encore perdu pied avec la réalité, en a fait une filière qui ne permet pas d'apprentissage véritable. 
    La phrase "les résultats de la première session d'examen sont d'ailleurs plutôt satisfaisants" est un élément de langue de bois typique, car on sait que l'habitude de corriger les notes pour avoir le bon résultat dans l'éducation nationale, est telle qu'il n'y a plus d'attention sur la qualité des sujets d'examen. La session 2013 a comporté plusieurs épreuves dont le sujet était clairement inadapté pour vérifier les acquis des élèves. Cela montre une "bureaucratisation" du système éducation nationale, une perte de sens au plus niveau. (Pourquoi prendre le temps de faire des sujets adaptés, si on peut corriger les notes et arriver au bon taux de résultats sans cela ?) La finalité des examens pour les services académiques est d'avoir le bon taux, plus que les élèves aient un certain niveau d'acquis.
    La phrase "Les pratiques pédagogiques s'installent doucement et les contenus s'enrichissent." est inquiétante. Car c'est clairement l'inéquation des pratiques pédagogiques imposées avec ce qui permet aux jeunes de progresser dans les apprentissages qui a créé l'incapacité de reconstruire du sens chez les enseignants qui sont issus de l'industrie et qui ont une conscience professionnelle, et les a mis en situation d'injonction paradoxale. J'ai bien peur que l'entente entre les syndicats et les pontes de l'éducation nationale de créer du malaise en dénigrant les enseignants (qui ne voudraient pas l'intérêt des élèves) s'ils n'appliquent pas avec diligence leurs doctrines pédagogiques foireuses, continue. 
    Services académiques et syndicats utilisent une technique de micro-agressions verbales répétées pour incruster "une culpabilité latente de mal faire leur travail s'ils n'obéissent pas", et qui rend taboue, la remise en cause des pratiques pédagogiques imposées par des gens qui n'ont pourtant pas été en face d'élèves depuis 10 ans.
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