L'essentiel des Expressos de l'été 

 

Par François Jarraud

 

Sans développements, en quelques lignes l'essentiel des informations publiées dans les Expressos de cet été, du 14 juillet au 20 août. Pour ne pas perdre le fil en attendant la publication de notre  Guide de la rentrée le 1er septembre…

 

Le système

 

13 500 postes supprimés en 2009

C'est par un entretien à Libération que Xavier Darcos a annoncé la suppression de 13 500 postes en 2009. Le ministre a justifié cette baisse par la réduction de la dépense publique et l'existence de marges de gestion. Selon lui, il pourrait récupérer des enseignants détachés et utiliser à 100% les moyens de remplacement.

 

On retiendra aussi le traitement divergent promis aux enseignants. X. Darcos a promis d'épargner le lycée. "Puisque nous allons commencer une réforme du lycée, ma volonté est que ces non-renouvellements touchent le moins possible en 2009 l’offre éducative du lycée" a-t-il déclaré. Ensuite il a promis des rémunérations supplémentaires aux enseignants débutants. "Dès cette rentrée 2008 les jeunes enseignants qui viennent d’être titularisés verront leur situation matérielle améliorée et bénéficieront, dans la paye du mois de novembre 2008, d’une prime de début de carrière significative dont le montant et la nature seront discutés avec les organisations représentatives". Enfin le ministère va inciter davantage les enseignants à faire des heures supplémentaires. " Pour encourager les enseignants qui ont pris trois heures supplémentaires en plus de leur service hebdomadaire, ces derniers bénéficieront dès l’année scolaire 2008-2009 d’une indemnité supplémentaire de 500 euros par an". Dans le primaire l'indemnité de direction sera revalorisée.

 

Cette annonce a été commentée très négativement par les syndicats. "Inacceptables", estime le Sgen Cfdt, " les menaces qui se précisent sur les conditions de travail en particulier en collège : augmentation du nombre d'élèves par classe, abandon programmé des pratiques innovantes comme les itinéraires de découvertes". Le Snuipp déplore l'abandon des instits. " La promesse de reverser aux enseignants 50% des économies réalisées constitue une véritable supercherie puisque l'essentiel des 320 000 enseignants des écoles n'en bénéficierait pas". Le Se-Unsa, qui parle d'un "triste record", fait le lien avec la loi sur le Service Minimum d'Accueil : " les moyens de remplacement sont ainsi explicitement visés, application avant l’heure de la loi sur le service d’accueil à l’école primaire substituant, en cas d’absence, l’accueil à l’enseignement". Le projet de loi, qui arrive en discussion à l'Assemblée nationale, prévoit en effet que l'accueil des élèves est mis en place par les communes dans tous les cas d'absence de l'enseignant, ce qui pourrait ouvrir la voie à ces abus.

 

Les syndicats pourraient organiser des manifestations dès la rentrée. D'ici là la répartition précise des suppressions de postes devrait être connue.

Article de Libération

Communiqué Snuipp

Communiqué Se-Unsa

Communiqué Sgen Cfdt

 

34 organisations appellent à des Etats généraux de la formation le 4 octobre

34 organisations (CEMEA, Ligue de l’Enseignement, CRAP Cahiers Pédagogiques, ICEM pédagogie Freinet, Jeunesse au Plein Air, FOEVEN, GFEN, FCPE, FSU, UNSA Education, SGEN CFDT, FERC CGT, UGICT, Sud Education – UNEF, etc.), des personnalités (Jean Louis Auduc – Stéphane Bonnery - Rémi Brissiaud - Jacques Fijalkow - Philippe Joutard – Claude Lelièvre – Philippe Meirieu – André Ouzoulias etc.) appellent à des Etats Généraux sur la formation des enseignants le 4 octobre à Paris.

 

Elles proposent "d’organiser des Etats Généraux de la formation des enseignants samedi 4 Octobre à la Sorbonne pour faire émerger des propositions".

L'appel

 

Des parcours de découverte des métiers du collège au lycée

Une circulaire publiée au B.O. établit un "parcours de découverte des métiers et des formations" pour l'orientation dans les établissements secondaires.

 

Au collège, "à partir de la classe de cinquième, débute la découverte d’une large palette de métiers, dans un parcours construit jalonné d’“étapes- métiers” qui se poursuivra jusqu’en classe de troisième et pourra utilement être poursuivi au lycée. Ces étapes-métiers peuvent prendre appui sur les enseignements…, les heures de vie de classe,… les actions éducatives existantes, … les modalités variées de contact avec le monde de l’entreprise et du travail". La classe de quatrième est mise à profit pour la découverte des voies de formations : les élèves doivent passer une journée dans un lycée ou un CFA. En troisième  ils bénéficient d'une séquence d'observation en entreprise.

 

Au lycée, "dès l’année scolaire 2008-2009, une journée est effectuée par chaque lycéen de classe de première dans une université, un institut universitaire de technologie, une section de technicien supérieur ou une classe préparatoire aux grandes écoles. Sa préparation, son organisation et son exploitation utile pour chacun nécessitent une attention particulière, en coordination avec lesdits établissements ; des entretiens personnalisés d’orientation sont offerts dès l’année 2007-2008 en classe de première et dès l’année 2008-2009 en terminale ; en première année de CAP/BEP/bac pro trois ans, un entretien personnalisé permet, en phase d’accueil, d’identifier les besoins des élèves pour construire leur parcours; …en terminale, cette démarche doit être complétée par la mise en œuvre du dispositif d’orientation active".

 

Comme "outil de mise en oeuvre", la note demande un "livret personnel de l'élève".

Circulaire

 

Le HCE veut réformer l'orientation

"La réussite ou l’échec des élèves sont jugés en fonction de leurs seuls résultats par rapport à des savoirs abstraits". Le Haut Conseil de l'éducation a remis le 9 juillet son rapport sur l'orientation. Parmi les mesures demandées par le HCE : la suppression des conseillers d'orientation, le passage de l'accueil des services d'orientation aux régions. Pour le HCE, "il importe que l'orientation ne soit pas trop précoce ni trop définitive, par exemple en facilitant les changements de parcours pendant la scolarité "

Lire le compte-rendu de F. Solliec

 

Le mammouth écrase encore les prix

Xavier Darcos a réuni le 10 juillet deux associations de parents d'élèves (la Peep et Familles de France), à l'exclusion de la plus représentative, et les grands groupes de la distribution à propos du coût de la rentrée.

 

Les distributeurs  ont pris l'engagement de proposer "au prix 2007" un certain nombre d'articles demandés par les enseignants : cahiers, copies doubles, classeurs etc.

 

Le ministre demande aussi, à travers une circulaire, aux enseignants de modérer leurs demandes dans les listes de fournitures. "Les directeurs d’école et les chefs d’établissement accorderont une attention particulière à leur élaboration. La mobilisation de tous les acteurs en  vue de simplifier ces listes et d’alléger les charges qui pèsent sur les familles, en particulier au moment de la rentrée scolaire, sans nuire à la qualité de l’enseignement, doit contribuer à favoriser l’égalité des chances". Il est rappelé aussi qu'il est interdit de demander d'acheter un produit d'une marque donnée.

 

La circulaire au B.O.

" La mobilisation de tous les acteurs en vue de simplifier ces listes et d’alléger les charges qui pèsent sur les familles, en particulier au moment de la rentrée scolaire, sans nuire à la qualité de l’enseignement, doit contribuer à favoriser l’égalité des chances". Cette belle formule est publiée par le B.O. du 24 juillet. Il rappelle l'interdiction d'imposer des marques dans le choix de fournitures.

Au B.O.

Dossier de presse

 

Les nouveaux taux d'accès à la hors classe

Un arrêté publié au J.O. du 22 juillet publie les taux d'accès à la hors classe pour les différentes catégories d'enseignants. Comme l'avait dénoncé le Snuipp, leur inégalité saute aux yeux. De 1,60% seulement pour les professeurs des écoles, ils passent à 6,20% pour les agrégés et certifiés, 3,88 pour les CPE.

Au J.O.

Sur le Café, les fins de carrière améliorées

 

Rendez-vous syndical à la rentrée

Selon l'AFP, 6 fédérations de fonctionnaires (Cgt, Fsu, Cfdt, Fo, Unsa, Solidiares) ont convenu de se revoir le 3 septembre pour envisager une action sur les salaires,les postes et la politique gouvernementale.

Dépêche AFP

 

Le calendrier des concours

Le B.O. spécial n°5 publie les dates et modalités d'inscription ainsi que le calendrier des épreuves pour les concours de recrutement des personnels gérés par la Dgesco (enseignants, d'encadrement, de santé etc.

 

A noter, la date d'inscription cette année : avant le 21 octobre à 17 heures. Les dates de l'agrégation externe sont fixées du 30 mars au 22 avril, à l'interne du 27 au 30 janvier. Pour le Capes – Capet, les épreuves d'admissibilité ont lieu à l'externe du 3 au 18 mars, à l'interne le 3 février. Pour le Capeps c'est les 17 et 18 février et les PLP les 19 et 20 février à l'externe et 4 et 5 février à l'interne.

Le B.O. spécial n°5

Au J.O. du 17 juillet arrêté sur l'agrégation

Sur le capes

Sur le capeps

Sur le caplp

Sur le concours Cpe

Cafep

Professeur des écoles

P.E.

Interne pe

 

Une circulaire demande un suivi des AVS

Les assistants d'éducation et les emplois vie scolaire exerçant les fonctions d'auxiliaires de vie scolaire devront être mieux suivis , demande une circulaire ministérielle. "Quatre mesures doivent être envisagées. La première porte sur un accompagnement individualisé pendant l’exercice de l’activité au sein de l’éducation nationale. Les trois autres mesures interviennent à la fin du contrat : délivrance d’une attestation de compétences, accès à la certification dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience, accès à une formation qualifiante". Le texte vise à améliorer leur insertion après leur licenciement, un sujet particulièrement brûlant.

La circulaire

 

La liste des établissements Ambition réussite

Le B.O. du 31 juillet publie la liste des 254 collèges Ambition réussite. La liste des écoles sera fixée par chaque recteur.

Au B.O.

Sur le Café, le dossier enseignement prioritaire

 

Elections le 2 décembre

Le B.O. du 17 juillet, fixe au 2 décembre le premier tour des élections des représentants du personnel  aux commissions administratives paritaires.

Au B.O.

 

 

Primaire

 

Le Conseil constitutionnel valide la loi sur le SMA

Le service minimum d'accueil des élèves dans les écoles primaires est bien conforme à la constitution. Le Conseil constitutionnel a écarté sans ambiguïté les réserves portées par les parlementaires socialistes.

 

Le Conseil a écarté les critiques touchant le respect du droit de grève : "la reconnaissance du droit de grève ne saurait avoir pour effet de faire obstacle au pouvoir du législateur d’apporter à ce droit les limitations nécessaires en vue d’assurer la continuité du service public qui, tout comme le droit de grève, a le caractère d’un principe de valeur constitutionnelle" estime le Conseil qui se réfère au service minimum des transports.

 

Le Conseil entend aussi apporter des limites à la concession faite par le gouvernement à propos de la déclaration préalable des grévistes :  "cet accord ne saurait conduire à ce que la transmission de ces déclarations soit assurée par les organisations syndicales ni avoir pour effet d'entraver la liberté de chaque enseignant de décider personnellement de participer ou non à la grève".

 

Enfin le Conseil "a jugé que l'article 9 de la loi a suffisamment déterminé le niveau des ressources accompagnant la création de ce service public d'accueil. Dès lors il a rejeté le grief fondé sur l'article 72-2 de la Constitution qui impose que toute création ou extension de compétences des collectivités locales, ayant pour conséquence d'augmenter leurs dépenses, soit accompagnée de ressources déterminées par la loi".

 

Xavier Darcos s'en félicite et estime que la loi "permet de réaliser un juste équilibre entre l’exercice du droit de grève et la garantie d’un service d’accueil effectif pour tous les enfants scolarisés à l’école primaire".

 

Pourtant la loi cumulait l'hostilité des syndicats d'enseignants et des administrations locales. Pour les professionnels de l'éducation de l'Andev (association des directeurs de l'éducation des villes), le texte reste "problématique". " En demandant aux communes de prendre la responsabilité d'un temps d'enseignement", note l'Andev, "l'Etat fait preuve de son incapacité à gérer lui même le service public d'Education Nationale lorsque celle-ci est en crise. Dès lors, les communes s'inquiètent de devoir petit à petit se substituer à l'Education Nationale : aujourd'hui pendant les grèves, demain pour remplacer les enseignants absents, après demain pour recruter des directeurs d'école". Cette position a été confortée par l'Association des Maires de France qui avait fait connaître son opposition au texte.

 

Pour Gilles Moindrot (Snuipp), contacté par le Café, "cette décision est sans surprise, elle réitère l'avis que le Conseil constitutionnel avait donné à propos du service minimum dans les transports". Mais "des interrogations demeurent : le service d'accueil se substituera-t-il aux remplacements ? Ne sera-t-on tenté d'utiliser l'obligation de déclaration pour exercer des pressions sur les enseignants qui voudraient faire grève ?" La question de la responsabilité des enseignants dans les écoles restées ouvertes lui semble aussi se poser : "ne sera-t-on pas tenté en cas de problème de transférer la responsabilité de la municipalité vers le directeur ou les maîtres non-grèvistes ?"

La décision du Conseil

Dans le Café, "le droit de grève en danger ?"

 

Combien de temps pour l'histoire des arts ?

"L’histoire des arts sera intégrée dans les programmes de l’école primaire à la rentrée 2008, ainsi que du collège et du lycée, à partir de la rentrée 2009" a annoncé un B.O. du mois de mai. Cette circulaire rappelait l'injonction présidentielle de faire de cet enseignement une priorité. Seulement voilà, fin juillet le Journal Officiel publie un arrêté sur "l'organisation de l'enseignement de l'histoire des arts à l'école primaire, au collège et au lycée". Mais l'annexe précise ne sera publiée qu'au B.O. du 28 août. Il restera 3 jours aux instits pour prendre en compte cette "priorité"…

Au J.O.

Sur le Café, le plan gouvernemental

 

Le rapport Tabarot va-t-il achever la scolarisation à deux ans ?

"A l’heure où les travaux internationaux sur l’éveil et l’éducation des jeunes enfants montrent que le développement des structures qui associent garde et éducation est une nécessité, car il permet de lutter contre l’exclusion et d’enrichir la formation de capital humain dès le plus jeune âge, il me semble nécessaire de maintenir la possibilité pour les enfants âgés de deux ans d’entrer à l’école maternelle, si tel est leur intérêt, en fonction de leur capacités et si des places sont disponibles". Au moment où le gouvernement envisage d'instaurer un droit de garde,  de cette phrase, tirée du rapport  " sur le développement de l’offre d’accueil de la petite enfance" remis par la députée UMP Michèle Tabarot au premier ministre, il y a lieu sans doute de retenir d'abord les restrictions finales.

 

Car le rapport est d'abord écrit à charge contre l'école maternelle. Certes " le développement de tout autre mode d’accueil du jeune enfant, compte tenu des normes d’encadrement sera plus coûteux pour les finances publiques que le maintien de l’accueil à l’école maternelle" : l'école maternelle "coûte" 791 millions mais est le plus économique mode de garde avec une dépense de 4 660 euros par an par enfant, à comparer aux 25 488 euros d'une garde à domicile (dont plus de la moitié sont pris en charge par l'Etat et la CNAF). Au total l'école maternelle ne représente que 5% des dépenses de l'Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale pour l'accueil du jeune enfant.

 

Par contre, relève M. Tabarot, "la scolarisation précoce ne convient pas à tous les enfants de moins de 3 ans et ne peut être développée dans les écoles que lorsque les conditions d’accueil, les locaux, l’encadrement, la pédagogie sont adaptés". Or "si l’école propose davantage d’activités pédagogiques (graphisme, les activités logiques, le langage, les explications, les repères spatio-temporels), elle sait moins bien gérer les temps d’attente" et les enfants s'y ennuient.

 

Il est surtout  reproché à l'école maternelle son inadaptation à la vie des parents et des entreprises. "L’école maternelle n’est pas une panacée pour les parents actifs" estime M. Tabarot qui signale que les parents doivent dans ce cas l'accompagner d'autres modes de garde, par exemple le mercredi. "La scolarisation des enfants âgés de deux ans est un mode de garde qui, en ce qui concerne l’organisation, n’a pas les mêmes caractéristiques que les modes de garde habituels: nombre de jours dans la semaine, nombre de semaines (36, soit 140 jours) largement inférieur à la moyenne des modes d'accueil (224 jours en moyenne), taux d'encadrement sans commune mesure avec la crèche au même âge, fermeture à 17h." Enfin, "les taux d'absence des enfants scolarisés à 2 ans varient de 30% le matin à 70% l'après midi, allant jusqu'à 90 % le samedi matin. Seuls 14% des enfants sont présents toute la journée".

 

Le rapport confirme le déclin et le dévoiement de la scolarisation à deux ans, une réalité que le Café avait déjà soulignée.  De 2000 à 2007 le taux de scolarisation à 2 ans est passé de 35% à 20% des enfants (-8% l'année dernière). Et ce sont les ZEP qui sont les moins bien couvertes alors que l'on connaît les effets bénéfiques de la maternelle pour les enfants de milieu défavorisé.

 

C'est finalement une école maternelle sans maîtres que propose M. Tabarot. "Je propose de développer sur l’ensemble du territoire l’offre de garde destinée prioritairement aux enfants âgés de 2 à 3 ans, en créant des jardins d’éveil dans les structures existantes et les écoles maternelles… Le jardin d’éveil aura pour principale mission de préparer leur pré-scolarisation à l’école maternelle. Outre la stimulation des capacités linguistiques, les jardins d’éveil faciliteront la socialisation des enfants et la découverte de nouvelles expériences (mouvement, créativité, environnement, nombres, espaces, formes, etc).. Les professionnels de la petite enfance seront chargés de le faire fonctionner. Le matin, auront lieu les activités d'apprentissage et d’éveil. L’Education nationale sera chargée d’assurer la coordination entre enseignants de maternelle et éducateurs des jardins d’éveil quant aux objectifs et méthodes pédagogiques". Il sera ouvert de 7 heures à 19 heures et lors des congés scolaires. Sa mise en place impose de modifier la loi sur les taux d'encadrement puisque le taux prévu par M. Tabarot est de 12 enfants par adulte, c'est-à-dire sensiblement le même qu'à l'école maternelle (1 pour 15).  Ce sont les communes qui auraient à assumer la responsabilité de ce service qui serait payant,à la différence de l'école maternelle. Elle estime nécessaire la création de 300 000 à 500 000 places (ce dernier chiffre est envisagé en cas de suppression de la scolarisation à deux ans).

 

Le rapport contient d'autres propositions comme le développement de crèches d'entreprise et de maisons d'assistantes maternelles ou la création d'un nouveau congé parental raccourci. Il contient une analyse intéressante des différentes situations européennes. Alors que de nombreux pays européens se sont dotés d'une législation assurant des droits aux salariés parents de jeunes enfants, le rapport écarte toute contrainte vers les entreprises, si ce n'est celle d'un entretien obligatoire du salarié avec le chef d'entreprise. A lui de convaincre le patron !

 

Alors que la tendance universelle est la scolarisation des gardes d'enfants (voir en Europe la Suède et la Norvège), le rapport tranche en sens inverse. Il n'aborde même pas le débat sur la scolarisation à deux ans. On sait que se sont dressés contre elle des associations conservatrices, certains milieux psychiatriques, plus récemment le rapport Bentolila, des ministres (X. Darcos en 2003, F Fillon en 2004). Dans l'autre camp, plusieurs rapports montrent l'intérêt de la scolarisation au moins pour les enfants de milieu défavorisé. Ce sont ces enfants qui font les frais de la réduction de la scolarisation à deux ans.

 

Longtemps réputée et protégée, avec le rapport Tabarot, l'école maternelle entre dans une nouvelle ère. Sans oser attaquer ses principes, au nom de l'intérêt de certains parents, le rapport appelle à sa disparition.

Le rapport

Dans le Café, le débat sur la maternelle

Dans le Café, le débat continue

Dans le Café, de hauts fonctionnaires contre la scolarisation à 2 ans

Dans le Café, le débat

Dans le Café, Meirieu, maternelle l'école première

 

 

Collège

 

Les programmes du collège au Journal Officiel

Cinq arrêtés publiés au Journal Officiel du 5 août fixent les nouveaux programmes d'enseignement du collège pour le français, les maths, la physique-chimie, les SVT et la technologie (réunis !), l'EPS, les arts plastiques et l'éducation musicale, l'histoire-géo.

 

Ils entreront en vigueur  en sixième à la rentrée 2009, en 5ème à la rentrée 2010, en septembre 2011 pour les 4èmes et enfin en 2012 pour ceux de troisième. Les programmes seront publiés au B.O. du 28 août.  Une exception cependant : les programmes de "sciences" (maths, physique-chimie, SVT et technologie) sont applicables dès 2009 à tous les niveaux.

 

Les nouveaux programmes ont fait l'objet d'une consultation des enseignants et ont suscité des critiques. Les plus fortes portent sur le programme de français jugé excessivement traditionaliste par l'AFEF (association française des professeurs de français). " C’est bien la tradition la plus pure qui se trouve à l’honneur, à tel point que nous pourrions, dans certains axes des programmes, avoir l’impression d’être de retour dans les années 60-70" déclarait au Café Viviane Youx.

Sur Eduscol les nouveaux programmes

 L'arrêté pour le français

Maths physique-chimie SVT technologie

EPS

Arts plastiques éducation musicale

Histoire-géo éducation civique

Dans le Café, les programmes de français

Dans le Café, le Sac de plage

 

L'épreuve d'histoire des arts au brevet repoussée d'un an

"Erreur de calendrier" dit le B.O. L'épreuve d'histoire des arts au brevet annoncée au B.O. du 8 mai pour 2009 est repoussée à 2010. Le B.O. du 8 mai 2008 annonçait : " une épreuve obligatoire sera créée au diplôme national du brevet, à compter de la session 2009, visant à sanctionner les connaissances et les compétences acquises dans le domaine de l’histoire des arts. À cette occasion, les élèves pourront également valoriser une pratique artistique personnelle, développée dans ou en dehors de l’école".

 

L'épreuve est un des éléments du plan de "développement de l’éducation artistique et culturelle". Lancé au printemps dernier Celui-ci prévoit que "l’histoire des arts sera intégrée dans les programmes de l’école primaire à la rentrée 2008, ainsi que du collège et du lycée, à partir de la rentrée 2009, de façon à proposer aux élèves un parcours cohérent et à faire émerger une culture commune.  L’enseignement d’histoire des arts portera sur l’ensemble du champ artistique et culturel, y compris dans sa dimension scientifique et technologique. Il aura pour objectif l’acquisition par les élèves de repères historiques et méthodologiques indispensables à la compréhension des œuvres, et prendra appui sur le contact direct avec celles-ci. Au collège, en particulier, l’histoire des arts représentera un quart du programme d’histoire et la moitié des programmes d’éducation musicale et d’arts plastiques".

 

Mais voilà. L'arrêté sur "l'organisation de l'enseignement de l'histoire des arts à l'école primaire, au collège et au lycée" est paru au Journal Officiel du 27 juillet seulement et son annexe, qui contient les orientations précises, ne sera pas connue avant le B.O. du 28 août. Ca fait un peu court pour mettre en place un enseignement nouveau à la rentrée…

Au B.O.

Sur le Café, le plan de développement artistique

 

 

Lycée

 

Un lycée "modulaire" pour 2009

Xavier Darcos a fait connaître le 17 juillet à la fois le calendrier et les orientations de sa réforme du lycée.

 

Le calendrier est très serré : la nouvelle seconde est attendue à la rentrée 2009, la première à celle de 2010, puis suivront la terminale et un nouveau bac en juin 2012. La réforme s'articule autour de 6 points principaux.

 

La seconde restera un cycle de détermination. " A l’âge souvent sensible auquel les collégiens abordent le lycée, un temps d’adaptation et de transition parait nécessaire" note le ministre. Mais " Il importe d’établir une autre organisation des enseignements qui rende crédible et efficace en matière d’orientation ce temps du choix, qui laisse aux élèves une vraie possibilité d’explorer des domaines qui leur sont inconnus ou qu’ils n’ont abordés que d’une manière peu adaptée à l’importance du choix à faire".

 

Pour faciliter cette détermination et permettre "un choix réel esquissant un parcours ultérieur d’études supérieures", l'enseignement de la seconde à la terminale, sera diversifié et organisé en trois blocs principaux. Ce "triptyque" comprendra des enseignements généraux "en part moins importante qu'au collège", des enseignements complémentaires "visant (en seconde) soit l’exploration de nouveaux domaines, soit un approfondissement et/ou une meilleure maîtrise des fondamentaux ; visant (en cycle terminal) la spécialisation", des enseignements et activités d'accompagnement "visant une plus grande individualisation des parcours". Selon X. Darcos, " en seconde, la répartition du temps-élève pourrait être de 60% pour les enseignements fondamentaux, 25% pour les modules d’exploration et d’approfondissement, 15% pour les enseignements et activités d’accompagnement. En cycle terminal, elle pourrait être respectivement de 45%, 45% et 10%".

 

Les enseignements seront organisés selon une forme modulaire "inspirée de nombreux exemple étrangers". L'année sera décomposée en une suite de modules d'enseignement de 3 heures sur la moitié de l'année (soit environ 50 heures). " L’organisation modulaire ouvre un champ nouveau au développement de l’autonomie de l’établissement".

 

L'autonomie des lycéens et des établissements est une valeur revendiquée par ce projet. Il laissera davantage de choix à chaque lycéen qui pourra construire un "parcours guidé". Les établissements eux auront à proposer des parcours modulaires en fonction du projet d'établissement.

 

L'accompagnement individuel des lycéens est "une innovation majeure du nouveau lycée". Il sera donc intégré dans les parcours lycéens. Cela implique une réforme en parallèle du métier enseignant. Cela implique aussi que ceux-ci aient les moyens matériels d'exercer cet accompagnement. "Tout laisse à penser que la mise en place dans les lycées d’espaces numériques de travail serait un outil puissant au service de cet accompagnement" estime X. Darcos. Certes , mais un bureau pour recevoir les élèves sera sans doute nécessaire.

 

Le projet nécessite une réforme des programmes pour les adapter à cet enseignement modulaire. Elle s'accompagnera d'une réduction des horaires. Le ministre annonce "une semaine lycéenne d’amplitude plus raisonnable".

Le point sur la réforme (document MEN)

Le calendrier de la réforme (document MEN)

Sur le Café, la réforme du lycée

 

Bac : 83,3% de reçus

Le ministère a rendu publics les premiers chiffres du bac. Le cru 2008 se situe au niveau de 2007 avec 83,3% de reçus, tous bacs confondus. Cela représente 63,4% d'une génération, un taux à peu près stable depuis plus de 10 ans. 87,8% des candidats au bac général l'ont obtenu, soit 86,1% en L (+ 1,8% par rapport à 2007), 89,1% en S (+ 0,7%) et seulement 86,8% en ES (-1,5%).

 

Le bac technologique progresse avec 80,2% de reçus (+0,7%). Les bacs professionnels régressent avec 76,6% de reçus (- 0,3%).

 

On observe de forts écarts entre académies. Créteil n'a que 80% de reçus au bac général et 71% au bac technologique là où Grenoble obtient 93% au bac général et Nantes 87% au bac technologique.

Statistiques officielles

 

 

 

Les représentants  des parents élus les 17 et 18 octobre

Une note fixa aux 17 et 18 octobre la date de l'élection des représentants de parents d'élèves. Elle rappelle l'importance de cette élection et demande que les parents en soient informés dès la réunion obligatoire de rentrée et par un courrier.

Au B.O.

 

Un tiers des élèves de ZEP s'est inscrit à l'accompagnement éducatif

Le ministère a dressé un premier bilan de l'accompagnement éducatif mis en place dans les collèges de zep. 210 253 élèves en ont bénéficié, essentiellement (71%) de l'aide aux devoirs.

Communiqué

 

115 000 jeunes inscrits aux stages d'été

Selon le ministère, 115 000 élèves se sont inscrits aux stages d'été de remise à niveau. Durant 5 jours, à raison de 3 heures par jour, ils bénéficieront d'une aide en français et maths.

 

Durant l'année, 83 000 élèves de CM1 et CM2 ont suivi des stages de remise à niveau durant les vacances de printemps.

Communiqué

 

Bourses de lycée : Majoration du plafond

Deux arrêtés publiés au J.O. du 23 juillet annoncent l'un le relèvement de 27% du plafond de ressources pour demander une bourse de lycée et celui de la part de bourse.

Au J.O.

Au J.O.

 

Bourses de collège : relèvement des plafonds

Un décret publié au J.O. du 30 juillet, relève les plafonds de référence pour l'attribution de bourses de collège. Le premier taux passe de 7690 à 9 899 euros, le second de 4 157 à 5 351 et le troisième de 1 466 à 1 888 euros.

Au J.O.

Le décret de 2007

 

Forte progression du chômage des jeunes

Reparti en mai, le chômage a encore augmenté de 0,2% en juin. On compte 1 906 200 chômeurs. Pour les jeunes la situation est pire encore : le nombre de jeunes chômeurs a augmenté de 0,9% en juin. Il n'a cessé d'augmenter depuis janvier note un article du Figaro.

Article du Figaro

Insee : chômage et diplôme

 

Les "boissons énergisantes" interdites à l'Ecole

"Les boissons “énergisantes” ne doivent pas être consommées par les enfants et les adolescents" affirme une circulaire publiée au B.O. du 31 juillet. "Toute vente et tout usage de ces boissons sont donc interdits dans les établissements scolaires. Il appartient en conséquence aux chefs d’établissement de s’assurer qu’aucun de ces produits n’est mis à disposition des élèves (distributeur, cafétéria, foyer, restauration scolaire..), et de veiller à ce que ceux-ci n’en fassent aucune consommation dans l’établissement scolaire".

 

Le B.O. demande aussi "que cette interdiction s’accompagne d’une information précise des élèves et des personnels sur les dangers de ces produits".

 

Mais c'est là où les choses deviennent délicates. Qu'est ce qu'une "boisson énergisante" ? Elles ne sont ni définies, ni citées nommément dans le texte. Et pour cause : l'une d'entre elles, peut-être la plus nocive, vient d'être autorisée à la vente. Si les intentions de cette circulaire sont louables, sa légalité est-elle assurée ? Sur quel texte un chef d'établissement peut-il légalement s'appuyer pour faire appliquer cette circulaire ?

Au B.O.

 

 

La classe

 

Le multimédia fait son entrée dans les nouveaux manuels scolaires

Le multimédia éducatif connaîtrait-il un sursaut ? Après 20 ans de marasme, à l'occasion de leur renouvellement, des éditeurs prennent l'initiative d'insérer du numérique dans les bons vieux manuels scolaires.

 

Ainsi Nathan équipe ses 3 manuels d'histoire et géographie de terminale de très bons cédéroms de révision du bac. Chaque CD propose plus de 300 exercices interactifs. Il conserve les traces des bachotages précédents et est assez astucieux pour ne pas être fastidieux. Le CD permet de mémoriser des notions et des repères indispensables au bac. Un cédérom équipe également le nouveau manuel de maths de troisième avec des révisions pour le brevet.

 

Bréal propose des manuels vidéoprojetables gratuits aux enseignants prescripteurs de ses manuels. C'est le cas par exemple pour l'histoire-géographie terminale et les SVT 3ème. Une version numérique des manuels est aussi proposée pour les élèves, "en licence multipostes en fonction du nombre d'élèves équipés de la version papier".

 

Hatier publie surtout des ressources complémentaires. Ainsi en SES, en complément à ses manuels, sont proposés des documents actualisés et le livre du professeur.    En éducation civique (6ème, 5ème, 3ème) l'éditeur propose des dossiers d'actualité avec fiches pédagogiques. Compléments aussi en physique chimie collège, avec des simulations et des ressources à vidéoprojeter. Enfin des animations téléchargeables payantes (10 euros) sont édités pour le programme d'histoire et de géographie du lycée.

 

Pour lutter contre le poids des cartables, Magnard propose 8 manuels numériques pour le collège : français 6ème et 5ème, histoire-géo 5ème, svt 6 et 5ème, maths 6ème et 5ème et physique 5ème. Ils sont accessibles via le KNE. Il s'agit des manuels papier numérisés.

 

Si l'on reste loin d'un marché du multimédia éducatif à l'anglaise, ces nouveaux produits répondent au besoin d'alléger les cartables et à l'utilisation croissante des tableaux interactifs et des vidéo-projecteurs en cours.

 

 

Les coopératives scolaires reconnues instruments d'éducation à la citoyenneté

Une nouvelle circulaire, remplaçant des textes des années 50 ou 60, vient préciser le rôle et les modalités de fonctionnement des coopératives scolaires.

 

"Les projets développés au sein des coopératives scolaires, de classe, d’école ou d’établissement, visent à renforcer l’esprit d’initiative, de coopération et d’entraide. Ils sont un des supports pédagogiques les mieux adaptés à la poursuite des objectifs du socle commun des connaissances et compétences principalement dans le domaine des compétences sociales et civiques ainsi que dans celui de l’autonomie et de l’initiative". La coopérative est donc vue comme un outil d'éducation à la citoyenneté.

 

Coté fonctionnement, le texte demande que les parents soient associés aux décisions la concernant. Il précise également que "la coopérative scolaire ne doit en aucun cas se substituer aux obligations des collectivités territoriales concernant les charges d’entretien et de fonctionnement des écoles et des établissements publics, de même qu’elle ne peut gérer, pour le compte de la commune, du département ou de la région des crédits qui lui seraient délégués pour financer des dépenses de fonctionnement".

Au B.O.

Sur le Café, un exemple de coopérative scolaire

 

 

Citoyenneté

 

Enseignement de la Shoah à l'école

"Pour aborder cet enseignement, les maîtres sont libres de leurs choix pédagogiques et plusieurs approches, souvent complémentaires, sont possibles. La thématique des enfants victimes est cependant une entrée à privilégier au CM2 : partir d’un nom, d’un visage, d’un itinéraire, de l’exemple singulier d’une famille dont l’histoire est liée aux lieux proches - l’école, la commune, le département - constitue une approche pédagogique respectueuse de la sensibilité des enfants. .. À partir des exemples des maisons d’enfants, des enfants cachés, des justes, ils approcheront aussi les notions de solidarité et de valeurs universelles. Ces cas singuliers inscrits dans l’histoire constitueront, par leur dimension mémorielle, la première étape d’un savoir que les enseignements d’histoire au collège puis au lycée permettront de consolider". Le B.O. du 17 juillet publie la note de service qui met fin à une affaire qui avait secoué l'Ecole. Il annonce aussi des documents pédagogiques pour la rentrée.

La note

Sur le Café, les raisons du refus

 

Réforme de la constitution

La réforme de la constitution voulue par Sarkozy est passée.  C'est le 21 juillet que le Congrès a été appelé à voter pour ou contre ce texte qui suscite de vrais débats. Rappelons qu'il donne au président de la République un droit de parole devant le Congrès, qu'il limite le recours au 49.3 (vote bloqué de la loi), qu'il crée un référendum d'initiative populaire à condition de réunir de très nombreuses signatures (10% du corps électoral).

 

Présenté comme une révision rééquilibrant les pouvoirs dans un sens favorable à l'opposition et au Parlement, le texte est critiqué pour son présidentialisme. Ainsi pour Robert Badinter " le projet de révision ne réduit pas les pouvoirs du président. Il les accroît en lui permettant de s'adresser directement aux parlementaires réunis en Congrès. Le président présentera un bilan flatteur de son action et fera acclamer par sa majorité son programme de gouvernement. Le premier ministre comme chef de la majorité parlementaire disparaît. Le renforcement des prérogatives du Parlement, premier objectif de la révision selon le président, est un leurre en termes de pouvoir réel. Tant que le président sera le chef incontesté de la majorité à l'Assemblée, le Palais-Bourbon demeurera une annexe du palais de l'Elysée".

 

Alors que pour G. Carcassonne, " les pouvoirs du président sont soit encadrés, soit limités. Celui d'envoyer des troupes à l'étranger est soumis à un contrôle. De même pour son pouvoir de nomination. C'est un progrès substantiel, qu'il s'agisse de la désignation des responsables des grandes entreprises publiques mais aussi de celle des membres du Conseil constitutionnel et du CSA".

Le texte

L'analyse du Café

L'avis de R. Badinter

L'avis de G. Carcassonne

 

Un programme Darcos - Hortefeux pour l'Ecole

Le B.O. du 31 juillet annonce le lancement d'une "opération "Ouvrir l'école aux parents pour réussir l'intégration". Il s'agit de familiariser des parents volontaires avec la langue française et le système scolaire.

 

Mais les enseignants sont-ils prêts à collaborer à un programme co-piloté par le ministre de l'immigration et de l'identité nationale ? On peut en douter après l'annulation partielle de plusieurs enquêtes ministérielles (évaluation CM2, panel de 6ème), de Base élèves, qui montre une extrême sensibilité des enseignants à la politique migratoire gouvernementale. Quelque soit la finalité de ce dispositif, en co-signant avec Brice Hortefeux cette "opération" Xavier Darcos prend le risque du rejet.

Au B.O.

 

 

Les disciplines

 

Sciences : Eucys 2009

Pour la première fois, du 11 au 16 septembre 2009, Paris accueillera les candidats du concours européen des jeunes scientifiques EUCYS. Pendant une semaine, 130 jeunes de 14 à 20 ans, tous gagnants de concours scientifiques dans leur quarantaine de pays respectifs, pourront se découvrir et présenter à un jury de personnalités scientifiques, leur recherche dans tous les domaines de la science — mathématiques, physique, biologie, chimie, ingénierie, sciences de l’environnement

 

Vous pouvez participer avec vos élèves à cet événement, créé par la Commission européenne, avec le soutien du ministère de l'éducation nationale et de nombreux prix Nobel, et organisé par Sciences à l'Ecole, un dispositif ministériel.

 

Si vous animez un atelier scientifique ou des projets de recherche avec des élèves de 14 à 20 ans (TPE par exemple), n'hésitez pas à concourir. Attention au calendrier : la  préinscription doit être faite avant fin septembre. En France la sélection s'opère à travers le concours C Génial organisé par Sciences à l'école.

Les informations sur le concours

 

S.V.T. : Les évaluations  de situations expérimentales

EduScol met en ligne les 80 sujets 2008 d'évaluation des situations expérimentales au bac.

Les situations

 

S.V.T. : Manuels numériques

Pour les SVT 3ème, plusieurs maisons d'éditions  proposent le manuel en version numérique : Belin, Bordas, Bréal et Nathan. En général il est gratuit si le collège a choisi le manuel.

 

De plus en plus elles proposent également des ressources gratuites en ligne ou en téléchargement : des exercices supplémentaires, des schémas, des animations mutimédias, des expériences virtuelles, des adresses Internet, ...

Les manuels

 

Philosophie : colloque du GFEN Multiculturalisme, communautarisme

"En France, l’écart mine en profondeur l’universalisme républicain, et touche au cœur de sa philosophie: à l’école. Que dire à la colère quand l’école qui « arrache » du particularisme, entre émancipation et assimilation, n’est plus l’école de la réussite ?" Durant 3 jours, du 26 au 28 août; à Paris, le stage de philosophie du GFEN évoquera probablement le communautarisme au regard de la tradition républicaine française.

Le programme

 

Enseignements artistiques : le rapport Morin-Desailly

Si le réseau local des écoles et des établissements d’enseignement artistiques (musique, danse, théâtre) sous tutelle du ministère de la culture apparaît aujourd’hui pour les communes qui les abritent adapté et performant au regard d’autres pays, les améliorations (lisibilité, équilibrage et mutualisation au sein d’une région) prévues par la loi de décentralisation d’août 2004 ne se sont pas mises en place. Dans un rapport récent, la sénatrice Catherine Morin-Desailly émet une vingtaine de propositions «  pour sortir de l’impasse ».

Le reportage de F. Solliec

 

 

les tice

 

Ludovia, Le rendez-vous du multimédia ludo-éducatif

"Comment et quoi faire soi-même à l’aide de logiciels, matériels et dispositifs numériques ?" Du 27 au 29 août, Ax-les-thermes (Ariège) accueille l'édition 2008 de Ludovia. Au programme la présentation de nombreux outils multimédia, mais aussi la problématique du jeu sérieux, les pratiques du multimédia dans l'éducation, leur analyse au regard de leurs incidences sociales, culturelles, économiques.

 

L'université d'été déplace en Ariège de nombreux spécialistes et les principales entreprises du secteur. Le Café pédagogique sera présent à Ludovia et rendra compte de l'événement. Venez nous y retrouver !

Le programme de Ludovia

Dans le Café, dossier "Enseigner avec le jeu ?"

 

 

et…

 

En attendant la rentrée, le Sac de plage 2008

Quels nouveaux textes entrent en application dans ma discipline à la rentrée ? Où en est la réforme du lycée ? Quel est le programme des concours ? En attendant la rentrée, et les Guides de la rentrée du Café pédagogique, nous le Sac de plage 2008 permet de ne pas perdre le fil et de préparer leur rentrée. Le Sac de plage s'adresse aux enseignants. Il couvre toutes les disciplines du primaire et du secondaire. Pour chacune il offre une information administrative à jour. Il fait le point sur les réformes engagées dans l'institution.

 

Mais Le Sac de plage vous propose également des lectures et des sorties pour profiter pleinement des vacances !

Découvrir le sommaire

 

Dès le 1er septembre, découvrez les Guides de la rentrée du Café pédagogique (édition profs et édition parents).

 

Par fjarraud , le lundi 25 août 2008.

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