Séminaire national du 9 mars : De Robien souffle le chaud et le froid 

Patrick Picard

Extraits des interventions de la journée : Deux réactions de la salle

 

Un auditeur, IEN en Moselle, ayant justement relevé que "le phonème était une intuition d'individus alphabétisés" demanda "comment travailler ça en maternelle ?". Légèrement embarrassée, la table convint qu'il fallait "sans doute en rester à cette intuition… conjuguer analyse et synthèse…", avouant son manque "d'expérience pédagogique, sinon avec (ses) enfants (…) mis dans une école où on n'enseignait pas le principe grapho-phonique…".

A la question d'un recteur lui demandant "pourquoi les filles sont-elles meilleures que les garçons ?", José Morais répondit : "je ne crois pas que les méthodes soient responsables de toutes les différences dans les performances d'apprentissage. Il existe des différences dans le développement, les facteurs sociaux, culturels… Mais de cela, je ne suis pas spécialiste…".

M. Bentolila vint à son secours : "les filles font davantage le pari de l'école que les garçons".

Et quelques esprits chagrins eurent sans doute à ce moment-là une pensée politiquement incorrecte : "c'était ça la solution ? Aider les élèves à faire le pari de l'école ?"


 

Suite : Extraits des interventions de la journée : L'an prochain…

 




Page publiée le 10-03-2006

Par fgiroud , le vendredi 10 mars 2006.

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