Le travail continue en ligne 

Par Françoise Solliec


Les posters sont démontés, les tables rangées et chacun s’apprête à rentrer chez lui après 4 jours bien remplis. Mais il ne faudrait pas croire que les participants en sont quitte avec le programme Partners in Learning de Microsoft pour autant …


Innovants vous êtes, innovants vous resterez ! Pour les enseignants et les établissements participant au forum de Washington, l’aventure est loin d’être terminée et ils vont continuer à travailler ensemble tout au long de l’année scolaire. Répartis par petits groupes, animés par des entraîneurs, ils se sont retrouvés en ateliers pour définir leur programme de travail pendant une partie plus ou moins importante de la manifestation : de manière quasi permanente pour les établissements, à mi-temps pour les enseignants (il fallait quand même bien présenter les projets).


Pour ces derniers la thématique d’ateliers a été inspirée par le programme Shout ! parrainé par Microsoft et la Smithsonian Institution. Les groupes ont jusqu’en avril pour élaborer de manière collaborative et à distance un projet environnemental lié à l’eau. Pour le groupe de 5 membres (Inde, Chine, Ghana, Ile Maurice et United Kingdom) animé par le français Philip Benz, professeur d’anglais au lycée Marie Curie de Chateauroux et membre de Projetice, ce sont les mots clés érosion, pollution, manque d’eau, changement de niveau qui ont été retenus.

Tous se sont montrés enthousiastes pour poursuivre le travail, quoique la langue ait parfois constitué une barrière. Il a été décidé que les élèves élaboreraient des documents multimedia posant un problème précis et que les enseignants tenteraient ensuite d’apporter des réponses, en échangeant les travaux.


Ce genre d’événements ne peut que dynamiser les enseignants qui y participent, déclare Philip Benz. En même temps, il met en lumière un contraste terrible entre les préoccupations de la plupart des enseignants français et celles que nous avons eues ici, où on a beaucoup travaillé sur les notions de collaboration, d’intégration de la technologie dans un processus de construction du savoir et insisté sur la nécessité d’aspects interdisciplinaires. « Pour moi, il y a obligation à faire dans les académies des changements profonds dans la formation continue des enseignants, notamment pour aller vers le décloisonnement et des méthofdes d’enseignement plus interactives ».


Dans le groupe animé par Anne-Marie Bardi se sont retrouvés 7 établissements nouveaux dans le programme (des pathfinderschools de Belgique, France, Maroc, Nigeria et Ile Maurice) et 3 mentors, plus anciens (Luxembourg et Afrique du Sud), munis d’un solide projet d’établissement et d’une bonne expérience de l’utilisation des technologies.


Les échages vont maintenant se poursuivre en ligne à un rythme de 2 réunions par mois, l’une regroupant l’ensemble des établissements du programme, l’autre le groupe de 10 d’Anne-Marie. Les premiers travaux vont porter sur la définition de circuts de décision efficaces et transparents, puis sur la coordination entre l’acquisition de « compétences du 21ème siècle » et les programmes d’acquisition de connaissances plus traditionnelles. Enfin seront abordés les questions liées à la place des élèves dans l’établissement et comment leur donner la parole.


En mai, chaque établissement devra présenter, sous la forme d’une étude de cas, le chemin parcouru depuis l’automne. En juin, la rencontre mensuelle sera élargie aux élèves. Enfin, en septembre prochain, un document video sera remis, décrivant pour chaque établissements ce qu’il estime être ses pratiques innovantes.

Une banque de ressources sera mise à disposition ainsi qu’une plate-forme d’échanges, probablement liée au logiciel One Note qui semble avoir été utilisé sans problèmes pendant la rencontre.






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Par fsolliec , le samedi 12 novembre 2011.

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