Education à la culture informationnelle 

Par Blandine RAOUL-RÉA

 

Pendant trois jours (16-17-18 octobre 2008), à l’Université Lille 3 Villeneuve d’Ascq, la question de l’éducation à la culture informationnelle était au cœur des préoccupations des personnes présentes (chercheurs et formateurs). Des questions, des questionnements nombreux, des interrogations vives, des avancées, quelques points de divergence et de synthèse… mais pas de solutions. Ce n’était de toutes façons ni le lieu, ni l’objet. En revanche, la vigueur de la recherche est pleinement apparue tant dans les sciences de l’information et de la communication (SIC) que dans les sciences de l’éducation avec des liens plus ou moins directs avec la documentation. La technique -qui sous-tend la société de l’information- n’était pas oubliée ; elle est aussi apparue comme un objet d’étude dans sa dimension culturelle.

Espérons qu’à l’heure des décisions de renouvellement et des formations (masters éducation) et des capes, cette recherche préoccupera les décideurs avec en arrière pensée, l’importance de la formation des élèves pour qu’ils prennent part dans la société actuelle…



Présentation

Annette Béguin-VerbruggeL'Université de Lille 3 à laquelle est attachée l'ERTé (Equipe de recherche technologique en éducation) Culture informationnelle et curriculum documentaire accueillait ce colloque de trois jours. La présentation de la problématique du colloque par Annette Béguin-Verbrugge, (professeur à l'université Lille 3) est contextualisée en rappelant que la naissance de cette ERTé est issue des Assises de l'information (2003 voir le lien), en notant les préoccupation de l'UNESCO quant à la capacité à maîtriser l'information (voir café n° 96, rubrique CDI documentation) et par les préoccupations institutionnelles ainsi que celle des équipes sur le terrain. Si la question de cette " culture informationnelle est dans l'air du temps, ce thème est miné de malentendus ", nous dit Annette Béguin-Verbrugge. Le colloque a donc abordé la question dans un premier temps dans sa dimension sociale, puis dans la comparaison internationale, dans ses rapports avec l'institution et enfin par la didactique de l'information.

 

Sommaire
Muriel Frisch

 Conclusion


L’ ensemble de ces trois journées tend à faire penser que tout est encore à faire ou que tout est envisageable. La direction la plus clairement exprimée tient de la transliteracy, mais ne peut s’envisager sans une conceptualisation en réseau des notions info documentaires sans quoi la connaissance serait non réfléchie, pas construite, peu citoyenne. Pourtant les discussions ont bien montré que les pratiques informelles, que le "faire" ne peut être mis de côté dans cette (?) discipline. Sur le terrain professeurs documentalistes testent, innovent, inventent, essaient, mutualisent, se concertent, tâtonnent, cherchent… parfois en ne sachant pas bien à quel objectif se vouer dans « l’éparpillement institutionnel ».



http://ertecolloque.wordpress.com/page/2/


Par raoul_rea , le mardi 21 octobre 2008.

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