| | Les nouveaux programmes de l'école et du collège | |
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| | SommaireRévélés par Le Café pédagogique, les projets de programmes de l'école et du collège (cycles 2 à 4) rompent avec les programmes traditionnels. Ils proposent de nouvelles approches, de nouveaux enseignement . Mais ils respectent aussi et les usages enseignants et la liberté pédagogique. Ils seront mis en consultation le 11 mai. Découvrez nos analyses de ces programmes. | | | Collège : Des programmes ambitieux pour les enseignants et les enfantsQuel changement ! Pour le lecteur habitué des programmes mis en place en 2008, les nouveaux programmes du cycle 4 (5ème à 3ème) que le Café pédagogique a révélé le 13 avril, tranchent avec bonheur. Ils introduisent des compétences neuves tout en respectant le plus souvent les traditions et les usages de la culture scolaire. Finies les lourdes énumérations des programmes de 2008 qui étouffaient d'emblée les appétits d'enseigner. Les programmes de 2015 donnent à l'enseignant davantage de liberté et donc de responsabilité. Ils s'intéressent aux apprentissages c'est à dire à l'enfant qui est dans l'élève. | | | Cycle 2 : Qu’est-ce qui change pour l’école élémentaire ?En ce qui concerne l’école primaire, ces nouveaux programmes, révélés par le Café pédagogique le 13 avril, répondent à une ambition clairement affichée dès l’avant-propos : ils se veulent « plus simples et plus lisibles pour que chacun sache bien ce que les élèves doivent apprendre » ; « plus progressifs et plus cohérents » ; « adaptés aux enjeux contemporains de la société. » Ainsi, ils sont en totale adéquation avec l’idée de la refondation de l’Ecole de la République qui motive les réformes de l’Education Nationale depuis 2012. Mais n'auraient-ils pas mis la barre trop haut ? Et n'exigeraient-ils pas trop d'efforts de professeurs des écoles dont la rémunération est stable depuis 5 ans ? | | | Lussault : Les nouveaux programmes modifient notre regard sur les disciplinesLes nouveaux programmes de l'école et du collège ont été adoptés par le Conseil supérieur des programmes (CSP) à l'unanimité le 9 avril. Ils devraient être publiés en début de semaine prochaine. Michel Lussault, président du CSP, dévoile quelques points importants de ces programmes. Rédigés pour la première fois en bloc pour toute l'école obligatoire, les nouveaux programmes génèrent une nouvelle hiérarchie des programmes et une nouvelel hiérarchie des thèmes dans les programmes. | | | Le socle commun adopté par le Conseil supérieur de l'éducationIl aura fallu 7 heures de débats et une trentaine d'amendements pour que le socle commun sot adopté par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) le 12 mars. Le nouveau "programme des programmes" n'a pas pu empêcher la division des membres du CSE, le Snalc, la Cgt et Sud votant contre le texte, la Fsu s'abstenant. Il a pourtant atteint un certain niveau de consensus, la ministre s'engageant notamment sur l'évaluation. "Un remarquable travail collectif qui met l'école sur de nouveaux rails" estime Florence Robine directrice de l'enseignement scolaire. L'essentiel reste pourtant à faire avec la publication et l'adoption des programmes et des évaluations. | |
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| | La réforme du collège en débat | |
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| | SommaireAdoptée le 10 avril en Conseil supérieur de l'éducation à une large majorité (51 voix pour , 25 contre), la réforme du collège divise les syndicats enseignants. Une intersyndicale hostile à la réforme regroupe le Snes, le Snalc, la Cgt et FO. Elle évoque dès maintenant l'hypothèse d'une grève à la rentrée des vacances de printemps. Quelle lecture de cette réforme font ses partisans et ses adversaires ? Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen Cfdt et Roland Hubert, co-secrétaire général du Snes Fsu, répondent aux questions du Café pédagogique. | | | Collège : Les nouveaux textes de la réformeSur quelles bases le Conseil supérieur de l'Education du 10 avril a-t-il adopté la réforme du collège ? Le ministère a présenté au Conseil supérieur de l'Education (CSE) un nouveau projet de décret et un nouvel arrêté avec quelques modifications par rapport au texte précédent déjà publié par le Café pédagogique. Découvrez-les. | | | Réforme du collège : Les langues vivantes en première ligneLe réservoir sera-t-il suffisant pour éteindre l'incendie ? De jour en jour, N. Vallaud-Belkacem court pour éteindre les incendies allumés par une réforme du collège qui avive les foyers catégoriels. Ce week-end ce sont les langues vivantes qui prenaient feu. La ministre court de langue vivante 1 en LV2 pour apaiser les mécontentements avec un produit qui a fait ses preuves jusque là : des heures nouvelles octroyées aux lobbys disciplinaires. Mais y en aura-t-il assez pour tout le monde ? La racine du mécontentement est-elle seulement là ? | |
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| | Effectifs : l'Ecole restera sous tension jusqu'en 2016 | |
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| | SommaireLa pression démographique va continuer à s'exercer sur l'Ecole de façon importante jusqu'en 2016, annoncent deux études de la Depp (division des études du ministère de l'éducation nationale). On se rappelle la "bombe démographique" inattendue en 2014. La rentrée 2015 verra un peu plus d'élèves que prévu. La seule bonne nouvelle c'est que la pression va retomber au collège alors que se préparera sa réforme. C'est un peu d'oxygène inattendu pour la rue de Grenelle... | |
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| | Palmarès des lycées : Les meilleurs ne sont pas les plus célèbres | |
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| | SommaireConnaissez-vous le lycée Romain Rolland de Goussainville (95) ? C'est pourtant le meilleur lycée de France pour la série ES et le second pour la série L. Eugène Hénaff à Bagnolet (93) ? Il règne sur la série S. S'il est impossible d'enfermer la réalité du travail effectué dans les établissements, il est possible d'utiliser les Indicateurs de résultats des lycées publié par le ministère de l'éducation nationale pour dévoiler des traces de ce travail. Parce qu'il y a plus de mérite à faire réussir les jeunes des quartiers populaire que de sélectionner parmi les bons élèves pour remplir ses terminales, le Café pédagogique exploite les statistiques ministérielles pour mettre en avant les lycées qui font le plus réussir les jeunes. | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | Romain Rolland à Goussainville, recettes d'un lycée qui fait réussir les élèvesSitué dans une banlieue populaire en zone violence, le lycée Romain Rolland obtient de très bons résultats au bac et se retrouve cette année encore en tête dans deux séries ES et L. Des résultats qui surprennent pour un établissement si populaire. Ils sont le résultat des choix faits par l'établissement et de l'engagement d'une équipe enseignante attachée aux élèves et à l'établissement. | |
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| | Journée de la fraternité à l'Ecole : Ségrégation scolaire : Un mal systémique ? | |
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| | SommaireQu'en est-il de la fraternité, inscrite dans la devise nationale, quand les inégalités sociales et ethniques persistent à l'école à travers les efforts de démocratisation ? Reprenant le terme très discuté « d'apartheid scolaire », emprunté au sociologue Georges Felouzis1(1), François Jarraud propose aux invités de la Journée de la fraternité à l'école, Choukri Ben Ayed, sociologue, professeur à l'Université de Limoges, Son-Thierry Ly, Docteur en économie de PSE -École d'économie de Paris de l'ENS, Agnés Van Zanten, directrice de recherches au CNRS, membre du comité scientifique d'étude de la nouvelle carte scolaire et Jacques Bonisseau, chef de service des action éducatives Île De France, de discuter des ressorts et blocages de l'action face à la ségrégation solaire. En résulte le constat d'un maillage inextricable de causes hétérogènes qui met au défi l'action publique. | | | ![](../../../SiteCollectionImages/2303155.jpg) Journée de la fraternité : Quelle pédagogie pour vivre ensemble ?Les pratiques pédagogiques peuvent-elle lutter contre les pesanteurs sociales et instaurer le vivre ensemble ? La Journée de la fraternité à l'Ecole, organisée par le Café pédagogique, réunit la fine fleur des mouvements pédagogiques pour indiquer des pratiques pédagogiques qui encouragent la collaboration et permettent de dépasser les rôles sociaux. Animée par Gilbert Longhi, la table ronde réunit Agnès Baranger, enseignante du mouvement Icem Freinet, Pascal Diard, profeseur d'histoire-géographie du GFEN, Philippe Goémé, enseignant des micro-lycées, formateur Espe et membre de l'Observatoire international de l'éducation et de la prévention, Sabine Gessain, enseignante Freinet. Ils sont épaulés et interpellés par de nombreux intervenants dans la salle représentant de nombreux courants pédagogiques. Du travail sur soi au travail sur la loi de la classe, se dégage une certitude : il faut dépasser les a priori et donner sa place à l'altérité. Tout un travail. | |
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| | Enseignantes : Comment se fabrique l'inégalité au sein de l'institution scolaire | |
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| | SommairePeut-on avoir des femmes à la tête du ministère de l'Education nationale et des inégalités entre les genres à sa base ? De nouvelles sources éclairent les mécanismes de discrimination envers les enseignantes dans l'institution scolaire. Les stéréotypes de genre les alimentent pour faire que la carrière d'une professeure ne ressemble pas au final à celle d'un professeur. C'est ce que montre le colloque organisé par le groupe femmes du Snes le 26 mars et la toute nouvelle édition du Bilan social du ministère. | |
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| | Bac : Progression et différenciation vont de pair | |
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| | SommaireAvec 77% d'une génération reçue au bac, l'objectif des 80% semble presque atteint. La publication, le 16 mars , des résultats définitifs du bac montrent un nouveau bond du bac en 2014. Mais plus le bac se banalise , plus les différences se creusent entre les bacs. Si presque tout le monde obtient le bac, alors le bac des uns n'a plus rien à voir avec celui des autres. La massification du bac se fait au détriment de sa démocratisation. Un sacré problème pour un système éducatif qui fait de ce diplôme à la fois la validation d'une formation secondaire et un passeport pour l'enseignement supérieur. | | | Le bac pro, caillou dans la chaussure de l'Education nationaleL'extraordinaire progression du bac professionnel s'accompagne d'un changement radical du comportement de ces bacheliers. Le bac pro a changé d'identité. D'un diplôme de fin d'études signifiant une qualification professionnelle, il est devenu une porte d'accès à l'enseignement supérieur. Les bacheliers professionnels posent la redoutable question de la démocratisation de l'enseignement supérieur. | |
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