| | Rythmes scolaires : Premier accroc à la refondation | |
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| | SommaireLa grève réussie du 12 février a matérialisée la résistance de nombreux enseignants à la remise en cause de la semaine de 4 jours. Même si le Snuipp appelait à l'action pour demander un report à 2014 et non une annulation de la réforme, c'est bien une opposition qui s'exprime. L'autorité politique de Vincent Peillon en est affectée. | | | 12 février : Ils ont défilé...La journée de grève et manifestation des enseignants du primaire a été massivement suivie le 12 février à l'appel du Snuipp Fsu. La manifestation du Snuipp a entraîné avec elle les troupes clairsemées des autres syndicats (Cgt, FO, Sud, Faen) qui défilaient sur un autre mot d'ordre. L'incontestable succès de la journée du 12 février interroge le gouvernement sur le maintien du calendrier de la réforme des rythmes. | | | Rythmes scolaires : La circulaire d'application est publiéeQuel rôle pour les IEN et les DASEN dans la mise en place des nouveaux rythmes scolaires ? Quel équilibre entre l'action éducative des collectivités locales et les souhaits des conseils d'écoles ? La circulaire d'application du décret sur les rythmes scolaires publiée au B.O. du 7 février répond à ces questions. Elle fixe des règles d'harmonisation territoriales. Le texte définit les activités pédagogiques complémentaires (APC). Il organise également le temps des travaux écrits. | | | Sébastien Sihr : " Donnons-nous le temps de penser cette réforme qui bafouille"Mardi 12 février, le Snuipp appelle, avec la Cgt, Sud et FO, à une journée de manifestation et de grève. Le syndicat annonce 60% de grévistes avec des montées à 80% à Paris et Lyon. Le ministère chiffre le mouvement à environ 30%. Pour le premier syndicat du primaire il s'agit de protester contre la réforme des rythmes scolaires. Pour les autres de lutter contre la loi d'orientation. Des revendications différentes mais un seul mouvement qui risque d'être porté au crédit des opposants à la refondation de l'Ecole et à la priorité donnée au primaire. Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, répond à cette critique. Alors qu'une majorité de Français sont favorables aux 4,5 jours de classe, il envisage aussi le risque d'un mouvement impopulaire. | | | Christian Chevalier : "Le temps des personnels est venu"Alors que plusieurs syndicats ont participé le 31 janvier à une journée d'action commune pour les salaires et la suppression de la journée de carence, le Se-Unsa, second syndicat du primaire, se tient à l'écart. C'est l'occasion de demander à son secrétaire général son sentiment sur ce moment particulier où la refondation commence à s'incarner. | | | Rythmes : Peillon met ses cadres dans la balanceDeux ministres, 1400 inspecteurs de l'éducation nationale (IEN), une centaine de directeurs académiques (Dasen) et de recteurs, tout l'enseignement primaire était réuni vendredi 8 février pour une grande messe hors du commun. George Pau Langevin a transmis sa conviction de la justesse de la réforme des rythmes. Vincent Peillon a bousculé son administration en tenant aux IEN un discours à l'opposé de ce qu'ils ont entendu ces dernières années et à quoi ils ont été formés. Dans l'éducation nationale ce n'est plus le management qui compte mais le pédagogique. Des propos qui reflètent aussi une certaine angoisse ministérielle devant les résistances. Jusqu'où son ministère sera-t-il capable de soutenir cette idée ? | | | Rythmes scolaires : Pourquoi Grenoble opte pour 2013...Membre du Réseau des villes éducatrices, la ville de Grenoble attend depuis plusieurs années de nouveaux rythmes scolaires. C'est donc en 2013 que les écoles grenobloises passeront à 9 demi journées nous assure Paul Bron, adjoint au maire de Grenoble chargé de l'éducation et de l'université. Mais le nouvel emploi du temps du périscolaire reste à décider. C'est que chaque formule a ses avantages et ses inconvénients. Et que le poids financier reste à définir. | | | Rythmes scolaires : Pourquoi Blois attendra 2014...Déjà dotée d'un projet éducatif local, avec une municipalité de gauche, la ville de Blois optera très probablement pour l'attente. En novembre 2012, nous avions rencontré Yann Bourseguin, maire adjoint à l'éducation. Il attendait avec impatience les textes. Deux mois plus tard, après la publication du décret sur les rythmes, il oscille entre déception et irritation. Le doute s'est installé la faisabilité de la réforme des rythmes. Il soulève aussi la question des obligations légales pour les communes. Rien dans le décret ne semble obliger les villes à développer des activités périscolaires. Alors, à l'impossible nul n'est tenu ? | | | Rythmes scolaires : Qu'en pensent les directeurs des villes ?Au pied du mur. L'école est en passe de devenir le souci numéro un des cadres des municipalités. La publication du décret sur les rythmes scolaires met les villes devant l'obligation de mettre en place des activités périscolaires à un niveau qui ne s'était jamais vu. Ils ont peu de temps pour l'organiser et le concevoir. Ils en ont encore moins pour décider une application en 2013 ou en 2014. Voilà une bonne raison d'aller voir comment ces cadres qui font vivre les services municipaux d'éducation s'en sortent. Alors quand Arnaud Wauquier, vice président de l'Andev (Association des directeurs d'éducation des villes), m'a proposé de participer, le 30 janvier, à un séminaire régional, j'ai sauté sur l'occasion... | | | Il n'y a plus de temps à perdre pour la refondationFaut-il attendre 2014 pour la réforme des rythmes ? A-t-on assez expliqué la révolution que représente l'introduction officielle des collectivités locales dans le système éducatif ? Faut-il prendre le temps de la consultation sur la réforme des programmes ? Toutes ces questions sont légitimes. Et on a forcément envie d'y répondre positivement. Pourtant le temps de la refondation est maintenant compté. | |
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| | En une génération, le niveau de vie des professeurs des écoles a décliné | |
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| | SommaireAlors que V. Peillon reçoit les syndicats d'enseignants le 4 février pour évoquer, entre autres, la revalorisation de leur rémunération, une étude de Bruno Suchaut (IREDU), que nous publions, met en évidence le déclin des revenus réels des enseignants du primaire sur une génération. Ce travail compare les revenus réels perçus par une institutrice qui aurait pris sa retraite en 2006 avec ceux d'une professeure des écoles entrée en IUFM en 1990. D'après le calcul de Bruno Suchaut, la professeure des écoles ne commence à gagner davantage que l'institutrice qu'à partir de 64 ans, c'est à dire bien tard. Par conséquent, la revalorisation des enseignants du primaire n'est pas justifiée que par rapport aux enseignants du secondaire. Elle l'est aussi par un réel déclassement d'une génération l'autre. Ce sentiment, déjà très présent chez les professeurs des écoles, est mis en évidence par Bruno Suchaut. | |
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| | | OCDE : Les inégalités sociales à l'Ecole préoccupantes en France | |
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| | SommaireAvec un nouveau numéro de "Pisa à la loupe", l'OCDE rappelle que les familles populaires ne sont pas condamnées à avoir de mauvais résultats scolaires. Les écarts de performance entre catégories sociales peuvent être très faibles. Mieux encore ils peuvent être réduits rapidement. Un rappel qui tombe à pic au moment où le gouvernement veut prendre des mesures qui favorisent l'intégration comme... la réforme des rythmes scolaires. | |
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| | | Le Cned dans le collimateur de la Cour des comptes | |
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| | SommaireQui peut dépenser près de 3 millions pour un séminaire de cadres à Tanger ? Rassurez vous ce n’est pas l’éducation nationale ! Mais chaque année, le rapport de la Cour des comptes lance quelques bombes de ce genre qui, cette fois-ci tombe dans la cour de la Sncf. Le rapport fait le point sur la situation financière du pays et les politiques menées. Il analyse également 45 services publics. Parmi eux le Cned et les écoles de commerce. | |
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| | | Recrutement : Davantage de présents mais toujours pas assez d'enseignants | |
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| | SommaireJean-Marc Ayrault et Vincent Peillon sont allés à Reims, le 14 février, rencontrer des emplois avenir professeurs et faire le point sur les concours 2013. Ils ont confirmé la crise du recrutement que le Café pédagogique avait annoncé le 25 janvier. Mais ils ont positivé en s'appuyant notamment sur les premiers chiffres des emplois avenir professeur. Au final, le déficit reste préoccupant dans certaines disciplines. | |
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| | | Primaire : La circulaire sur le temps de travail | |
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| | SommaireComment vont se répartir les 108 heures que les enseignants du primaire doivent à l'Etat ? Le Café pédagogique s'est procuré le texte de la circulaire qui devrait paraitre au B.O. du 21 février. Le texte allège légèrement les conditions de travail des enseignants. Il résulte de longues négociations avec les syndicats. Le temps de travail reste fixé à 24 heures hebdomadaires d'enseignement et 108 heures annualisées. C'est la répartition des 108 heures qui change. | |
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| | | Lycée : La plate forme Culture lycée très critiquée | |
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| | SommaireTrop onéreuse pour son public. C'est la principale critique portée par les inspecteurs généraux P Laudet et JM Goursolas contre la plate forme "Culture lycée" lancée par Luc Chatel. | |
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| | SommaireCe mois-ci, nous vous présentons le parcours de carrière de Lise Schneider, professeur des écoles, en voie de reconversion dans l’écoute thérapeutique. | |
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