| | À la Une : Clémence Perronnet : Rétablir l'égalité des chances dans les sciences | |
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| | L'articlePourquoi les filles sont-elles moins bonnes en maths ? Pourquoi les enfants des milieux populaires réussissent moins bien en sciences que les plus favorisés ? Clémence Perronnet, sociologue, maitresse de conférences, ne s'est pas bornée à lire les statistiques. Elle a interrogé des enfants de milieu populaire et leurs familles pour comprendre comment les inégalités en sciences se créent. Elle montre aussi quand elles apparaissent à travers un malentendu sur les sciences entretenu entre le primaire et le second degré. Un livre qui concerne toute l'Ecole. | |
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| | En pratiques : Fabrice Hivin : Des jeux pour se réconcilier avec les maths | |
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| | L'article"Quand on demande aux élèves que l'on reçoit en 2de quelle matière ils n'aiment pas, c'est à 90% les maths. Je pourrais déprimer. J'ai décidé d'essayer de tout faire pour qu'ils prennent les maths comme une autre matière". Il est modeste Fabrice Hivin. Ce qu'il fait est encore plus profond. Il fait découvrir aux élèves que les maths sont utiles. Mieux : qu'ils peuvent en fixer les règles. Et il partage tout cela avec ses collèges de maths et de langues. | | | Claire Lommé : Bigarrure en ULISJ’ai déjà écrit ici au sujet d’une séquence que j’ai conçue et déployée dans les écoles et au collège : à partir de l’œuvre Bigarrure dans le triangle, de Kandinsky, je navigue jusqu’à la démonstration, l’idée de preuve au moins. Cette séquence, je l’ai adaptée, éprouvée dans diverses versions, à différents niveaux, du CE1 à la classe de quatrième. Cette année, je pensais avoir refermé la boucle de vie de Bigarrure en la présentant aux Journées Nationales de l’APMEP, à Bourges, pendant les vacances de fin de première période. Cela ne signifiait pas que je la remisais, mais je pensais avoir fini de la faire évoluer. Hé bin non. | | | Claire Lommé : C'est joli, c'est Fibonacci...Aujourd’hui, j’ai du mal à écrire. J’aime beaucoup écrire, mais parfois il y a tellement de bruit que c’est difficile de s’entendre penser. En ce moment, c’est une cacophonie. Des hurlements. Quand j’y réfléchis, cela fait des années qu’il en est ainsi, avec des pics qui deviennent insupportables. Ce bruit, le bruit des insultes, des attaques, des délires diffamatoires, des provocations stupides et stériles, il nous suit. Nous le savons inique, mais il pollue. Nous le portons avec nous. Certains craquent ou jettent l’éponge. Le jeu n’en vaut pas la chandelle ? Ce n’est pas un jeu, c’est un métier, même si nous le vivons souvent comme une mission. Ce n’est pas une chandelle, ce sont nos vies. Nos vies professionnelles, mais elles font partie de nos vies tout court. Alors quand, comme au moment où j’écris ces lignes, le bruit est trop fort, comment faire ? | |
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